L'histoire est simple à comprendre. La divinité Ôkamuzumi a confié à Momotarô la tâche de combattre les démons qui aspirent l'énergie vitale des humains. Entouré de ses fidèles compagnons, le vaillant héro met tout en oeuvre pour mener à bien sa mission. Cependant, un démon particulièrement puissant parvient à réduire à néant la petite troupe de combattants.
Ôkamuzumi prend acte de cette défaite, mais persuadée que ce démon représente un trop grand danger et doit à tout prix être vaincu, décide de faire renaître Momotarô. C'est ainsi que ce dernier revient sur terre 300 ans plus tard sous la forme… d'un poussin !
Le cadre est posé. Voici donc Momotarô propulsé dans un monde moderne et connecté dans lequel les démons, à l'apparence plus humaine, sont moins faciles à identifier. Il n'est donc pas étonnant que ce personnage essentiel éprouve du mal à trouver ses marques dans ce nouvel univers. Bien évidemment, il cherche à découvrir la raison de sa résurrection en poussin. Ainsi, il se pose des questions au sujet de sa nouvelle apparence, de son utilité et de son destin.
L'intrigue progresse à rythme convenable. le lecteur est progressivement convié à comprendre le fonctionnement du Tao, l'organisation de ninjas spécialisée dans la chasse aux démons, et à s'intéresser à l'évolution des différents personnages.
Parmi ces personnages se trouve Sarukiko. Ce puissant ninja, doté du don d'immortalité, est chargé de veiller sur Momotarô. Il a également pour mission de sauver le plus de personnes possibles ; sa capacité à soigner par ses pouvoirs sera très souvent mise à contribution.
Enfin, si j'ai bien aimé la couverture du manga, sur laquelle figure Momotarô, j'ai moins bien apprécié l'autocollant qui y a été apposé et sur lequel on peut lire « Quoi ?! le sort du monde dépend… d'un poussin ?! ». Trop racoleur à mon goût…
Ce premier opus de la saga 404 Demons est une jolie découverte. Espérons que la suite sera tout aussi passionnante !
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Derrière une intrigue de chasse aux démons somme toute très classique, Mochi distille ce qu'il faut d'humour et de qualités visuelles pour offrir quand même une certaine unicité à son début d’œuvre. On en découvrira la suite avec plaisir !
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