Bamboo Edition [corriger]

Ces temps-ci, la lecture de bande dessinée me manquait énormément, alors j’ai été très heureuse d’en avoir une que je n’avais pas encore eu le temps de découvrir dans ma bibliothèque ! Voici donc mon avis sur la magnifique bande dessinée Du bout des doigts de Cyril Bonin.



Paul, peintre torturé par la négativité, ne sait plus où il en est. Lorsqu’il est avec ses amis artistes, il ne se reconnaît pas dans leur discours artistique. Lorsqu’il est face à ses toiles, il est bloqué par l’image que la réputation de son école d’art reflète en lui. Mais lorsqu’il fait la rencontre d’une coiffeuse passionnée, sa négativité semble disparaître. Sa vie prend une toute nouvelle tournure, et lui offre de belles opportunités. L’ange semble prendre la place du démon, mais pour combien de temps ?



Cette bande dessinée m’a énormément touchée. J’ai adoré la plume fluide et poétique de l’auteur. Les personnages ont des discussions profondes et passionnées, auxquelles on a envie de participer, déclenchant presque une certaine frustration en moi, de ne pas pouvoir me joindre à eux. Pourtant la conversation entre la coiffeuse solaire, semblant être passionnée par tout ce qui l’entoure, et l’artiste en perte de motivation ne paraissait pas simple. L’aura bienveillante de Mathilde donne un côté presque euphorique à l’artiste, qui semble à la fois heureux, et complètement troublé par ce nouveau “lui”.



J’ai beaucoup aimé la confrontation entre la complexité psychologique du personnage masculin, et la simplicité du l’histoire, qui déroule très naturellement. Les deux personnages se rencontrent, sont heureux, partent en week-end sur un coup de tête, reviennent à leur vie de tous les jours. Bref tout paraît si simple et si fluide qu’on a envie de prendre notre sac à dos, et partir sur un coup de tête.



Pour couronner le tout, Cyril Bonin nous offre un monde de douceur avec ces couleurs sépia, donnant l’effet de vivre l’histoire au travers d’une ancienne pellicule photo. Seules les pages représentant la solaire Mathilde paraissent plus “pop”. Une belle immersion dans les années soixantes.

Alors c'est toujours aussi bas du front avec un côté très grandiloquent dans les dialogues un peu concon mais c'est vraiment fun. On a ici la fin de l'arc du casino avec une bonne grosse baston, quasiment la seule du tome d'ailleurs, le reste ça va être plein de scènes de bouffe (jamais vu autant de plats aussi détaillés dans un manga) et un petit voyage à Rome où la team va recruter un tueur de la mafia

Première moitié un peu mafieuse ou on pense forcément à Casino avec l'explication du fonctionnement du casino et des rivalités pour prendre la direction du casino.

Seconde partie entièrement de la baston avec un boss par niveau avec un truc bien bourrin et Boichi craque il avait besoin de dessiner du cul du coup on a une baston contre une meuf à moitié à poil qui utilise ses charmes pour tuer les mecs.