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3,99

sur 1346 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Argh Stephen, Stephen.
Commente te dire.
Bon , je ne vais pas y aller par quatre chemins : je t'ai connu meilleur, bien meilleur.
Je t'ai entendu arriver avec tes gros sabots de ton bureau de Floride jusque dans ta petite maison du Maine ... et la route était pavée parce que tes sabots et bien ils claquaient forts, trop forts pour moi...
Je ne me suis pas ennuyée en te lisant, mais quand même un chouia de suspens en plus n'aurait pas fait de mal. Pourtant j'avais trouvé M. Mercedes si prometteur.
La seule chose qui m' a vraiment, mais vraiment plu dans ton roman c'est l'ouverture que tu as faites pour le troisième opus de cette série.. et là j'ai hate parce que rien que les quelques lignes d'horizon que tu nous livres me font très envie... bref même si je suis déçue par ce deuxième tome j'ai hâte d'avoir le troisième entre les mains. Et puis j'avoue que j'aime tes personnages alors juste pour voir ou tu vas les emmener.
Et puis te connaissant comme je te connais tu vas te surpasser juste pour faire plaisir à tes plus fidèles lecteurs. Hein Stephen ?

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Des Carnets pas si noirs, une légère déception pour une fan finie.

Je n'ai pas pu résister à m'emparer de la suite de Mr Mercedes, d'autant plus que le quatrième de couverture citait le Washington Post : « une déclaration d'amour à la lecture et à la littérature américaine ». Tout un programme !

J'ai lu ces Carnets et j'ai retrouvé avec plaisir le talent de King pour faire vivre les personnages, particulièrement les peurs des enfants et leurs angoisses quand le malheur frappe la famille et que les parents se disputent.

J'ai bien aimé le décor, une petite ville américaine typique, mais pas celle des années 50 ou 60, celle du vingt-et-unième siècle. Une Amérique touchée par la crise financière, les fermetures d'usine et le chômage, comme dans Mr Mercedes où des personnes font la queue toute la nuit pour avoir une chance de décrocher un emploi.

J'ai aussi retrouvé les émotions du lecteur, l'amour des livres, un sentiment auquel je m'associe avec plaisir. Mais ici, cette passion pour l'écrit prend plutôt la forme d'un fanatisme pour le héros d'un roman. Un peu comme dans Misery, le héros de la fiction devient une idole tellement réelle qu'on ne peut accepter que l'auteur le fasse changer. Et le fan est prêt à tout, même à assassiner l'auteur…

Mais, je n'ai pas beaucoup ressenti ce qui fait habituellement la force de King, ce frisson du « et si c'était vrai » qui donne envie de vérifier qu'il n'y a pas de monstre caché sous le lit. Je ne me suis pas vraiment identifiée au lecteur fanatique… et je ne suis pas non plus un vieil auteur célèbre.

Peut-être ces lecteurs fous sont-ils plutôt la hantise d'un vieil auteur comme Stephen King ?
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« M. McFarland peut bien penser qu'il a plus l'âge d'être un loup, mais ce que son agent de probation ignore, c'est que Morris a déjà tué trois personnes, et que conduire une voiture n'est pas la seule chose qui revient aussi facilement que monter à vélo ».

Dans ce deuxième volet « Bill Hodges », le King revient à ses intrigues mettant en scène des écrivains, ce qui nous a valu dans le passé d'excellents romans. En quelques mots Morris Bellamy était en 1978 un fan absolu d'un écrivain nommé John Rothstein, auteur notamment d'une trilogie qu'il mettait au-dessus de tout. Enfin pas le troisième volume : Morris estimait que Rothstein avait trahi son personnage fétiche en en faisant un vendu évoluant dans le milieu publicitaire.

Il trouve la trace de Rothstein, qui vit en reclus et n'a rien publié depuis 15 ans. Avec deux complices il s'introduira chez l'écrivain, dans le but de le voler. Mais ils repartiront avec, en plus d'une forte somme en liquide, plus de 140 carnets Moleskine contenant des inédits de l'auteur.
Morris est finalement condamné à perpétuité pour un autre crime, un viol. Il a eu le temps de cacher l'argent et les manuscrits dans une malle enterrée. Il restera incarcéré 35 ans. Ce qu'il ignore à sa sortie de prison conditionnelle c'est que la malle est vide : tout son contenu a été découvert quelques années plus tôt par un adolescent, Pete Saubers.

Je ne sais pas pourquoi, mais je ne me suis pas vraiment laisser embarquer dans ce roman que j'ai trouvé par moments un peu longuet, ce qui est un comble pour cet auteur réputé pour sa science du suspense. L'aspect horrifique est pourtant là : on sait qu'à chaque page tous les personnages sont en danger et que l'auteur ne reculera pas devant une mort qui sert son intrigue.
La fin est un peu décevante : si Pete a tant aimé ces carnets, et notamment ceux qui contiennent les deux romans supplémentaires à la trilogie, pourquoi ne pas les avoir copiés ? (Photocopies, photographies, les moyens de numériser ne manquent pas aujourd'hui…) tout en laissant à l'abri les originaux.

Stephen King prend le temps, à la fin, de préparer l'affrontement final de Bill Hodges et du Mal, incarné par un certain Brady Hartsfield, qui n'est autre que le « tueur à la Mercedes » du premier volume. Je ne suis pas sûr de lire cet ultime (je crois) volet au titre de Fin de Ronde.
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Retour sur du Stephen King avec "Carnets noirs", qui vient à la suite de "Mr Mercedes", suite au sens où il reprend certains des personnages, mais qui peut être lu indépendamment.
L'intrigue est intéressante en jouant sur deux périodes, en se focalisant sur deux personnages, en mettant en scène le vieux Hodges et la déjà plus jeune - mais déjà folle - Holly.
Oui, voilà, j'ai peut-être déjà tout dit en m'exprimant ainsi : « intéressante » ai-je dit ; pas passionnante, pas géniale, pas prenante…

Le style est toujours simple mais efficace, en particulier pour communiquer des ambiances et les humeurs, les émotions ou les sentiments des personnages.
Certes, mais Peter, notre héros adolescent de l'affaire, m'a paru bien plus caricatural qu'à l'accoutumée. de même pour sa soeur.
Et puis la fin ne m'a pas conquise non plus.

Un sentiment mitigé donc pour ma part, qui me fera laisser passer quelques temps avant d'attaquer "Fin de ronde" avec lequel la boucle sera bouclée.


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J'avais eu quelques appréhensions en voyant le résumé du nouveau roman du King qui avait des relents de l'excellent Misery, avec un fan obsédé par un écrivain et qui refusait la destinée que l'auteur avait réservée à son personnage.

Ce roman m'a fait réfléchir et je me suis demandée ce que j'aurais fait, si par le plus grand des hasards j'avais eu Arthur Conan Doyle devant moi ?

Lui aurais-je mis un révolver sur la tempe pour l'obliger à écrire une scène où Sherlock Holmes culbutait la belle Irene Adler sur le bureau de Watson, faisant voler tout le bric-à-brac par terre ?

Ou l'aurais-je abattu d'une balle dans la tête pour lui avoir donné, noir sur blanc, une destinée que je n'aurais pas aimé (les chutes de Rechenbach, si j'avais vécu en 1893) ?? Ma foi, la question restera ouverte.

Morrie Bellamy a basculé carrément du côté obscur, lui. Un vrai malade mental incapable de se rendre compte qu'il est lui même le responsable de ses déboires, mais souffrant de mauvaise foi chronique, il préfère dire que c'est de la faute de sa mère, qu'elle l'a énervé, qu'à cause d'elle il a bu et qu'ensuite, il a pété les plombs.

Alors oui, je peux dire que je viens de lire un bon roman policier, j'ai apprécié l'atmosphère, les personnages que je connais bien, les nouveaux (un faible pour Peter), la trame était bien présentée avec quelques retours dans le passé dans la première partie, le tout s'imbriquant bien l'un dans l'autre.

Certes, pas de courses poursuites ou de rythme à la 24 heures chrono, mais le roman se lit tout seul et le final est tendu comme le string d'une demoiselle qui aurait pris des kilos dans les fesses.

Mais… Oui, il y a un gros mais qui n'a rien à voir avec le roman en lui-même, enfin, pas tout à fait.

Stephen King, c'est l'homme de mes premiers frissons (Albator et Holmes aussi, mais pas du même acabit), celui qui me fit une Peur Bleue, celui à cause duquel j'avais peur de traverser un parking à l'orée du soir, non pas pour les rencontres mauvaises avec des humains, mais avec des voitures ! (Christine).

Lorsque j'ouvre un roman du King, c'est pour y trouver quelque chose de bien précis : des frissons, de la peur, de l'angoisse, du fantastique, des personnages qui foutent la trouille (Annie Wilkes), des personnages qui m'entrainent dans leur vie (Dolores Claiborne), des clowns maléfiques (ÇA) ou des histoires qui me font chialer (La Ligne Verte, Simetierre).

Que le King ait envie de changer de registre, c'est son droit, mais lire un roman policier écrit par la King, ça me fait tout drôle, un peu comme si Jim Thompson ou Dashiell Hammet écrivaient un Harlequin. Un bon Harlequin, mais du Harlequin quand même.

J'avoue que le King assène quelques vérités dans son roman, que l'on voit des traces de ses pattes, mais j'ai l'impression qu'il se fait trop aider et qu'à force d'écouter les autres, il se dilue, il s'égare, il se police et on se retrouve avec du King à dose homéopathique.

Au final, un bon roman policier qui m'a fait passer un excellent moment, j'ai eu aussi des temps de réflexion avec son fan totalement barré, j'ai apprécié les personnages, mais un autre auteur de romans policiers aurait pu l'écrire, sans que la patte du King nous manque.

Allez, Stephen, reviens à tes premiers amours ! Sinon, je vais être obligée de relire tes anciens écrits pour retrouver l'essence de toi-même… Heureusement qu'il m'en reste des non-lus que je garde précieusement, telles des provisions de guerre.

(3,5/5)

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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C'est loin d'être mon roman préféré de King, même sans doute celui que j'ai le moins aimé de lui jusque là.
L'histoire est sympa, mais sans plus ; les personnages attachants, mais sans plus ; le côté thriller présent, mais sans plus.
Je commence à connaître King, alors je n'ai pas vraiment peur pour ses personnages, il a tendance à écrire des fins "heureuses" (en tout cas c'est comme ça que je l'ai sentit dans tous ces romans jusque là, même si j'hésite encore à dire que La ligne verte a une fin heureuse, étrangement, de mon point de vue, et même si j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, la fin est émouvante mais pas malheureuse ; pas sûre que quelqu'un comprenne ce que je veux dire). Je ne lis pas King pour frissonner (oui, je sais, étrange), les thrillers me laissent de marbre, le gore aussi, je ne les lis pas pour avoir peur. Et si j'aime King c'est justement parce qu'il ne s'arrête pas à des histoires qui font peur, ses personnages sont développés, attachants, vivants. Ils sont loin d'être plats. Et les histoires qu'il écrit les mets dans des situations où l'ont peut voir toute leur complexité et leur vérité profonde. Il écrit des thrillers car c'est sans doute dans ce type de roman que tout son talent est le mieux mis en avant, et il le fait parfaitement.
Mais ce roman-ci ne m'a pas plus convaincue que ça, je suis même un peu déçue. Je ne le relirais sans doute pas...
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Lu en VO, version YES YOU CAN de HARRAP'S.
Très bon second tome qui se lit indépendamment du premier même si de nombreuses références sont faites à M. MERCEDES. le détective Hodges n'est pas un personnage principal de ce roman mais il est nécessaire au déroulement de l'histoire. C'est un récit bien différent du 1er même si de nombreux liens sont faits, c'est d'ailleurs une excellente idée, le tableau du Tome 1 se transforme en fresque au T2 et je me demande bien si cela ne se poursuivra pas ainsi au T3... nous verrons plus tard.
J'ai passé un très bon moment même si cet ouvrage n'était pas aussi passionnant que le 1er. Peut-être, probablement même, parce que j'étais moins disponible pour de longs moments de lecture ces derniers jours. Il y a quand même plusieurs passages où j'ai eu du mal à poser le livre. Quelques descriptions sanglantes, c'est du S. KING, on s'y attend.
Allez-y en toute confiance, vous apprécierez sans doute aucun, de suivre ce jeune héros bien vite dépassé par les évènements.
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John Rodstein a pris sa retraite et n'a pas donné de suite à sa trilogie du "coureur". Morris Bellamy ne supporte pas cette fin qui, pour lui, n'en est pas une. Il organise donc avec 2 autres comparses le cambriolage qui devrait lui permettre de mettre la main sur les carnets de notes de l'écrivain pour connaître la suite de l'histoire. Manque de chance pour Morris, rien ne va se dérouler comme prévu.
Cet ouvrage est le 2ème tome des enquêtes de Bill Hodges (information que je découvre à l'instant en écrivant cette critique).
L'histoire est bien montée, j'ai apprécié le parallèle entre le passé (le cambriolage) et le présent (la découverte du butin). Ce n'est pas forcément très original mais ça tient bien la route.
Le suspens m'a tenue en haleine de bout en bout. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas écouté un livre audio aussi vite.
La voix du lecteur était agréable.
Par contre, il a manqué le petit plus qui en aurait fait un livre génial.
Cependant, je vais essayé de lire le 1er opus et la suite car je suis très intriguée (la fin nous laisse quand même sur un sacré cliff hanger).
En bref : pas mal !
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La suite tant attendue de Mr Mercedes est arrivée ! Avec « Carnets noirs », pauvre traduction de « Finders Keepers » que je préférais, King annonce le retour de ce bon vieux Bill Hodges et de ses deux acolytes, Holly et Jerome. On reprend ici le même principe : un polar se déroulant hors des sentiers battus et sans fantastique ! Une réussite ?

C'est à ne pas s'y tromper une suite à Mr Mercedes. On retrouve les célèbres évènements marquants de ce précédent roman. On retrouve également les personnages qui demeurent toutefois en arrière-plan. Mais surtout, c'est l'occasion pour King d'exceller dans l'art des romans imbriqués. En effet, c'est bien plus qu'une suite, c'est une histoire parallèle à la précédente. Les événements entrainent cette suite d'évenement. le ka en a voulu ainsi, si fait saï.

On retrouve également un thème cher à King : l'écrivain et son lecteur. Dans Misery, on retrouvait cette lectrice complétement accroc à un personnage tué par son auteur. Ici, on recommence avec un lecteur qui en veut cruellement à son auteur favori, n'étant pas du tout satisfait de la destinée de son personnage fétiche.

Morris Bellamy est un personnage complétement effrayant, le visage du mal dans cette histoire. Son portrait en fin de roman est juste horrifique et on n'aimerait clairement pas le croiser ou avoir à faire à lui. Cela participe à un suspens maintenu tout le long du roman. Pourtant, il faut bien dire que ce roman est assez pauvre en substance. Je veux dire par là que les événements marquants ne sont pas légions et qu'il faut attendre la scène finale pour que le livre démarre réellement. King se perd (oui c'est rare que je dise ça) dans la biographie des personnages pour construire le lien avec le premier tome et on en vient à se demander si le livre n'est pas autre chose qu'une simple transition vers le troisième et dernier tome de cette trilogie. du moins, j'en ressors avec cette impression.

Alors oui bien sûr, j'ai adoré, passé un super moment. C'est Stephen King quoi, il m'emporte littéralement dans son histoire. Mais tout de même, j'ai faim. Je n'ai pas eu assez de matière à mettre sous la dent. Ce tome n'est que pour moi la transition vers une suite qui annonce un virage positif vers le monde de… King pour ne pas trop en dire. *Clac*.
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L'idée de départ : un fan déçu que son écrivain préféré n'ait pas continué à faire vivre son héros favori, organise, chez cet écrivain, un cambriolage qui tourne.
Ce livre, qui rappelle un peu Misery, n'a pas été à la hauteur de mes attentes. Il se laisse lire, mais sans plus, dommage!
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