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EAN : 9782072785580
272 pages
Gallimard (07/03/2019)
3.58/5   95 notes
Résumé :
"Le ciel était gris, il neigeait légèrement et paisiblement, il n'y avait pas un bateau en mer, mais sans cesse le bruit des oiseaux et les cris qui venaient de l'intérieur d'elle-même."Novembre 1944. Le MS Rigel, qui transporte des troupes allemandes et des prisonniers russes, est coulé au nord de la Norvège. L'un des naufragés échoue sur les rives de Barrøy, une petite île déserte où vit Ingrid. Cachant sa présence à l'occupant, la jeune femme le soigne et l'arrac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 95 notes
Pour qui a lu "Les invisibles ", magnifique roman de l'auteur norvégien Roy Jacobsen, ce livre en est un peu une suite. La petite Ingrid de la toute petite île de Barrøy au large de la Norvège est devenue une belle jeune femme de trente cinq ans, qui aprés quelque temps passé à travailler à l'usine de poissons sur la Grande Île, retourne à la sienne. Elle y vit seule, sa famille ayant disparu à l'exception de sa tante Barbro et de son cousin Lars, restés sur le continent.
Nous sommes en 1944. La Norvège est sous occupation allemande. Les anglais
ont coulé au large de l'île un navire de guerre allemand, dont
quelques cadavres et un survivant quasi mort vont échouer sur les rives de
Barrøy. Dans cette île perdu au milieu de nul part, la guerre et ce naufrage vont changer le cours des choses.....
Dans un pays occupé, dans un contexte de misère et de chaos totale, de réfugiés affluant du Finnmark , Ingrid Barrøy, l'enfant précoce des Invisibles aide et lutte contre vent et marais, sans peur ni fatigue. Mais le plus dur pour elle reste sa lutte contre ses propres ténèbres intérieures......Un autre monde, d'autres valeurs, d'autres paramètres, où la dignité et la solidarité humaine sont au coeur d'un récit où sourde la violence des hommes.
Histoire insolite, d’une femme seule sur une terre du silence, dans une nature hostile, en pleine guerre, où les relations sociales et familiales changent de registre,
et celle d'une rencontre improbable entre deux êtres qui n'ont en commun que le besoin imminent de chaleur humaine.

C'est particulier, émouvant, passionnant.
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La littérature norvégienne a le don de m'apaiser, de convoquer l'intime à l'aune de l'indicible qu'elle sait avec pudeur effleurer, à l'image de ce peuple mis à l'honneur, « un peuple de peu de mots avec un grand savoir et une grande sagesse dans les mains et dans les pieds ». Son rythme est lent mais toujours en mouvement. Comme si nous étions en mer, bercés par les vagues, ballotés par moment, et en même temps ancrée en son moi intérieur. Comme si ce style simple, pudique, permettait d'entrer en résonance avec nos valeurs profondes, ancestrales.

Comme le tome précédent, Les invisibles, ce roman est captivant de par son ton monotone et simple, mais éminemment poétique et pur, fluide et organique, l'auteur ayant voulu accorder son écriture à l'image de la vie insulaire sur cette île de Barroy. Une terre de silence souvent rude et sombre, mais où des archipels et des îles, blanches comme les montagnes, apparaissent soudain, fraîches et brillantes et comme taillées dans le roc, dans une mer turquoise à perte de vue, lorsque des brèches de lumière fissurent enfin le ciel. Ces mêmes nuages parfois déchirés glissent dans le ciel lâchant alors des grains obliques sur la mer infatigable, tuant alors tout soupçon de vie.
Des iles sur ce plan infini, tels des temples flottants les jours d'hiver brumeux ou telles des perles de collier en été. Un paysage changeant, tour à tour austère, sauvage, paradisiaque.

« A la fin août, une chaleur étouffante était tombée sur la terre et sur l'eau, capable d'amollir les pensées et de troubler la vue. de la vapeur flottait sur les champs noirs, les oiseaux se taisaient, le paysage laissait échapper des soupirs inaudibles et la mer était lisse comme un plancher que l'on vient de repeindre ».

Nous retrouvons ainsi dans ce deuxième opus ce qui fait le charme fou de la tétralogie du Norvégien Roy Jacobsen, à savoir la description poétique de paysages à couper le souffle, de personnages humbles et pudiques, de la faune et de la flore sur ces îles norvégiennes. Et, surtout, élément notoire, la description des milles et un gestes permettant de survivre dans de telles conditions. Chaque geste, par exemple depuis la mise à l'eau d'un bateau, en passant par le processus de pêche, jusqu'à la découpe précise du poisson, absolument tout est décrit avec minutie, ancrant le lecteur, avec le personnage, dans le moment présent, dans l'ici et le maintenant, rendant la lecture véritablement apaisante. C'est l'effet que cela me procure, après quelques pages pour m'habituer à cette minutie. C'est une forme de méditation mettant entre parenthèse le passé et le futur cette façon de parler de labeur, de gestes, sans relâche. C'est saisissant et efficace car le roman gagne peu à peu en profondeur et en poésie, en beauté. Simplement. Sobrement. Humainement.

Nous avions suivi la jeune Ingrid dans le premier tome, sur deux décennies. Une petite fille puis une jeune femme vive, sensible, courageuse, solaire. Une vraie fille de la mer. Nous la retrouvons dans cette suite. Nous sommes en Novembre 1944. Les Allemands occupent le pays depuis avril 1940. Ingrid a 35 ans, elle décide de quitter l'usine de poissons dans laquelle elle travaillait depuis quelque temps pour retourner vivre, seule, sur l'île de son enfance, l'île de Barroy, petite île de la côte ouest. Sa tante Barbro est hospitalisée sur le continent. Elle remet, avec beaucoup de travail et de détermination, de la vie dans sa maison abandonnée.
En son absence, un bateau allemand avec des prisonniers russes, le MS Rigel, a coulé non loin de l'île. Certains hommes sont morts, leurs cadavres gisent sur les bords de l'ile, tandis que d'autres semblent être morts de froid et de faim sur l'ile, sauf un jeune homme qui a survécu, un jeune russe.
Ingrid va le sauver, le laver, le soigner, le cacher, l'aimer quelques semaines durant, avec peu de mots et beaucoup de gestes, avec la « certitude écrasante qu'il existait une autre île ». Un amour bref et intense, silencieux et complice.

« Ils riaient doucement, il pointait le doigt sur lui et disait "Alexander", puis sur elle en disant "Ingrid", il ne se lassait jamais de ces mots, et elle non plus. Puis elle l'habilla, lui coupa les ongles des orteils, elle prit les pieds d'une blancheur marmoréenne et les lava lentement, chacun parlant sa langue et en comprenant chaque mot ».

Ingrid va devoir aussi alerter les autorités afin qu'elles puissent ramener les cadavres. Les autorités, sous la coupelle allemande, vont cependant soupçonner que la jeune femme a sauvé et aidé ce prisonnier russe, questionnée, interrogée, elle sera battue pour cela. Heureusement, elle avait eu le temps d'aider son amant à s'enfuir auparavant. Elle sera hospitalisée et atteinte d'amnésie, ayant oublié ce que ces hommes lui ont fait subir. Ingrid va retrouver peu à peu courage et ténacité, aussi forte que le roc dont est fait ta terre natale, pour regagner son île avec la certitude confuse qu'elle ne reverra pas son amant mais il y a tant à faire…Il faut trouver du foin pour l'unique brebis, réparer les filets de pêche, récolter et vendre le duvet d'eider, faire retaper la maison, subir le rationnement, accueillir des familles de réfugiés, des lapons, oublier ce que lui ont fait subir les autorités et sauvegarder la nouvelle vie qui germe en elle…Le retour de sa tante Barbro puis de son cousin Lars après la fin de la guerre, va permettre à l'île de redevenir ce qu'elle était, « une communauté, avec des gens, des bêtes, avec des tempêtes et de l'entêtement, avec du travail, des étés, des hivers et de la richesse ».

Mer blanche, c'est une femme esseulée sur son île, avec l'irruption de l'Histoire dans un lieu que l'on aurait pu croire en dehors du temps. Mer blanche, c'est la vie et l'amour dans l'adversité, adversité des éléments, adversité des conditions de vie iliennes, adversité de l'Histoire qui sépare parfois ceux qui s'aiment. Si les descriptions des tâches peuvent sembler ennuyeuses et longues, elles sont, pour moi, une façon d'appréhender au plus près la vie de ces personnes de peu de biens, une façon saisissante de s'immerger, une manière d'être dans le moment présent sur cette île. de ces descriptions hypnotiques, émergent précisément la poésie et la beauté.
La littérature norvégienne, dans laquelle je retrouve souvent ce procédé, est décidément la littérature avec je me sens le plus d'affinités...

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Novembre 1944, au nord de la Norvège, le Rogel, un bâtiment allemand est coulé par l'aviation britannique. Des milliers de soldats allemands et leurs prisonniers russes sont mortellement touchés dont certains échouent sur Barrøy, la petite île d'Ingrid. Parmi les corps sans vie, un survivant russe que la jeune femme soigne, corps et âme.

Ingrid ne s'est jamais sentie aussi belle. Elle a presque le sentiment qu'il ne lui manque rien, même si c'est l'amour sans les mots. Et comme l'idée d'une vie sans Alexander est intolérable, elle doit le dissimuler aux forces d'occupation allemandes. Elle lui apprend à pêcher et trouve une cache où elle pourra le rejoindre, à condition que les choses se passent bien ...

Roy Jacobsen, avec une mystérieuse poésie teintée de fraîcheur, de beauté et de rudesse, nous entraîne dans la clarté à la fois simple et insaisissable d'un lieu où un sourire, le vent du matin, des reflets cuivrés sur la neige aident à surmonter la violence du monde et le silence des hommes, leurs passions et leurs ténèbres intérieurs. C'est étrange et c'est beau.

« Barrøy est une terre du silence, les adultes n'expliquent pas aux jeunes ce qu'ils doivent faire, ils leur montrent et les jeunes imitent ; les gars du Finnmark sont aussi doués que les gens de Barrøy, un peuple de peu de mots avec un grand savoir et une grande sagesse dans les mains et les pieds ... »

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Voilà la Bible des pêcheurs, leur courage, leur abnégation, leur vie d'ermite sur une ile : Ingrid vit seule, il lui faut attacher un rameur,( non un flotteur ) à l'extrémité de sa ligne, s'emparer des avirons, ramer contre les vagues, lutter contre les phoques, et les aigles aussi.
Ceci est de la petite bière (encore non, elle ne boit que du café, c'est même saoulant le nombre de café- venu de Côte d'Ivoire ou du Kenya ?-qu'elle boit chaque jour ), elle doit poser les filets, rapporter les poissons, les vider de leurs entrailles , leur enlever l'épine dorsale, couper la tête , relever les filets, les saler.
Parfois la mer grossit, comme elle, elle a dû avoir une histoire d'amour avec un réfugié : soit un occupant allemand, soit un prisonnier russe. Elle saura à peine qui il est. Leur dialogue consiste en Jane -Tarzan, dans le cas précis Ingrid- Alexander- nous non plus d'ailleurs, peu importe à Roy, qui nous abreuve de détails indispensables sur les poissons nordiques, car revenons à la Bible des pauvres pêcheurs :
Comment pêchent-ils ?
Comment faire avec les prises ?
Durant des pages et des pages, nous apprenons tout : Il faut mettre un doigt dans l'oeil, ouvrir le ventre blanc, il faut saigner, enfoncer la pointe du couteau de la gorge à l'anus….
A ce moment précis, je me dis que sans vouloir que vous ne lisiez pas ce livre, puisque je sais de source sûre que beaucoup d'entre vous seront passionnés par l'éventrement d'une morue, la meilleure manière de prier pour ces pêcheurs est de lire la 4· de couverture : « Roy Jacobsen met en scène , avec une force et une poésie rares, une histoire d'amour et de survie dans ce lieu hors du temps »( euh, la Norvège occupée par les nazis, tout de même) sauf qu'on ne saura rien de rien de cette occupation.
Et, oui, beaucoup de poésie lumineuse et colorée, émouvante par sa niaiserie :
« En février, la mer est turquoise et les îles sont blanches comme des montagnes. »
La terre est bleue comme une orange.

LC thématique août 2022 : Une couleur dans le titre
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Je poursuis l'histoire de la belle Ingrid, une îlienne norvégienne du côté des îles Lofoten.
Mais autant « les Invisibles » était un récit lumineux, autant « Mer Blanche » est poignant. Il faut dire qu'Ingrid a grandi, que Lars son cousin est parti, et qu'il ne reste plus grand monde sur l'île de Barrøy.
Et puis il y a l'irruption de la guerre. Et la guerre détruit tout : pas seulement les villages et les usines, pas seulement les terres qui sont brûlées, mais aussi les familles, les amis, tout.

Ingrid ne va pas échapper à la règle, même si un évènement imprévu va la précipiter dans une histoire qu'elle n'a pas choisie.
Plus sombre que le précédent, « Mer blanche » n'en est pas moins bouleversante. Il faut dire qu'en Novembre 1944 le bateau appelé « Rigel », qui transportait des troupes allemandes avec des prisonniers ruses, a été coulé au nord de la Norvège, entraînant la perte de milliers de soldats et de prisonniers, à l'exception de quelques rares survivants.
L'un d'entre eux, un prisonnier russe qu'on appellera Alexander, échouera sur Barrøy et sera soigné par Ingrid. Et l'on suivra avec intérêt la rencontre entre deux êtres que tout oppose, à commencer par la langue.

Comme dans « Les invisibles », on n'explique pas tout par des mots : le langage n'est pas ce qui est privilégié pour se comprendre, les gestes parlent beaucoup plus, et le silence a toute sa place dans la communication entre les personnages.

Avec toujours une langue très âpre et en même temps très poétique, Roy Jacobsen raconte la rencontre improbable et la lutte pour la survie dans un contexte si particulier qu'est celui de la guerre.
On aspire avec lui un grand paquet d'eau froide sur la figure qui nous réveille vigoureusement et qui nous fait du bien. Avec une envie dès la dernière page de replonger pour le troisième tome de la trilogie.

Très réussi donc à nouveau.
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critiques presse (3)
Actualitte
14 juin 2019
Ce roman norvégien âpre et elliptique, auquel nous avons accès grâce à la traduction d'Alain Gnaedig, nous donne à ressentir de l'intérieur cette existence insulaire si fragile, tissée de solidarité et de solitude, ballottée au gré des vents, de la mer et des autres humains.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeDevoir
27 mai 2019
«Mer blanche» enchante et impressionne avec une écriture sobre, à la fois fluide et organique.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Liberation
15 avril 2019
Mer blanche, du Norvégien Roy Jacobsen, raconte l’amour bref et intense vécu par ces deux jeunes gens sur une île qui a « le toit comme ciel et comme murs ». C’est un texte poétique et puissant, dense mais aérien, car il s’édifie sur des non-dits.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Vivre sur une île, c’est chercher. Ingrid avait cherché depuis sa naissance, elle avait cherché des baies, des œufs, du duvet, du poisson, des moules, des plombs, des ardoises, des moutons, des fleurs, des planches, des ramilles… Les yeux d’un îlien cherchent, que sa main ou sa tête soit occupée, avec ces coups d’œil incessants sur les îles et la mer qui s’accrochent au moindre changement, qui notent le signe le plus insignifiant, qui voient le printemps avant qu’il n’arrive et la neige avant qu’elle ne peigne ses touches blanches dans les crevasses et les creux, ils découvrent les bêtes avant qu’elles ne meurent et les enfants avant qu’ils ne tombent, ils voient les poissons invisibles dans la mer sous les nuées d’ailes blanches, la vue est le cœur battant de celui qui vit sur une île.
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Ils en étaient à cette époque de l’année où le vivant veut mourir, où les hommes et les bêtes se replient sur eux, et se font plus petits qu’ils ne le sont déjà, où la nature est muette et ne fait d’autre bruit que celui de la mer, et où aucune prière n’aboutit à rien.
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Elle regarda les maisons là-haut sur la masse grise du dos voûté de l’île, visibles à quinze ou vingt milles par temps dégagé et qui, en cet instant, n’étaient que quelques petites caisses noires sous une mince couche de lait, sans lumière, sans la moindre trace dans la neige.
Elle mit le joug sur ses épaules, y accrocha les courses et grimpa. Les caisses se firent bâtisses et maisons, entourées d’arbres qui ressemblaient à des doigts calcinés.
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......à la fin août, une chaleur étouffante était tombée sur la terre et sur l’eau, capable d’amollir les pensées et de troubler la vue. De la vapeur flottait sur les champs noirs, les oiseaux se taisaient, le paysage laissait échapper des soupirs inaudibles et la mer était lisse comme un plancher que l’on vient de repeindre.
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Mars est le mois de l’année dont on a le moins l’utilité. Les gens voient le soleil se lever et se font trahir par la lumière qui ne fait que rendre l’hiver encore plus manifeste. Avril est tout aussi sournois, et encore plus illusoire. La pie huîtrière vient malgré tout faire son tapage, il y a des bruits dans le ciel et sur les îlots, on peut enlever une épaisseur de foulard et de chaussettes ; la grosse brebis traîne dans les prés, grignote de vieux brins d’herbe tandis que les averses de neige continuent à s’abattre juste au moment où l’espoir menace de faire poindre un sourire ou deux dans l’esprit des gens ; elles pestent, elles ont encore plus froid qu’en janvier, mais elles enlèvent quand même un fichu, elles exhortent le printemps à venir.
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Vidéo de Roy Jacobsen
A l'occasion du festival des littératures du monde : "L'usage du monde" organisé par Lettres du monde, rencontre avec Roy Jacobsen autour de son ouvrage "Les invisibles" aux éditions Gallimard.
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