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Après l'appel intrigant de leur fille, Penelope et Bill n'ont qu'un objectif, traverser le pays pour la sortir des griffes de ceux qui se la sont appropriée, et qui semblent diriger une secte revivaliste. C'est alors que l'on découvre le contexte de cette histoire : Pénélope et Bill sont des survivants de la grande épidémie dont le Covid 19 n'avait été qu'un discret avertissement. C'est un pays déserté et dangereux qu'ils devront parcourir, à la merci ou à la grâce de rencontres aussi rares que denses.

Ce road trip est terriblement addictif, car nous partageons comme les parents la hâte et l'angoisse de retrouver la jeune femme supposée captive, et parce que chaque étape sera l'occasion d'un dénuement toujours plus profond. le couple n'aura d'autre choix que de faire le pont sur leur vie et leur relation. Un huis clos dont le paradoxe est de se situer sur une étendue aussi immense que désertique.

Ce roman post apocalyptique est passionnant, et la fin ouverte laisse l'espoir d'une suite, qui serait la bienvenue de la part de ce primo-romancier.

Merci à Netgalley et aux éditions Sonatine

384 pages Sonatine 4 avril 2024
#LHeureduretour #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Imaginez l'après Covid-19, un virus encore plus mortel frappe la terre entière. Seuls quelques survivants, dont Bill et Pénélope qui habitent l'état de New York. Oui, mais seulement leur fille est en Californie pour ces études et ils apprennent qu'elle va rejoindre une secte appelé Revival. Sans hésitations, ils décident de partir à sa recherche. Ils traverseront l'Amérique postapocalyptique sans savoir s'ils vont y arriver ou retrouver leur fille !

Généralement je ne me tourne pas vers ce genre de lecture, mais ici quand j'ai lu Californie et voyage à travers les Etats-Unis dans le résumé, je me suis laissé tenter par ce livre ! Et puis cette couverture aussi… n'est-elle pas une tentation en elle-même ?!
Et surprise quand j'ai commencé les premières pages du livre, j'ai été agréablement surprise.
C'est sur fond de road-trip que l'auteur nous aborde plusieurs sujets comme, le virus, comment survivre sans technologie, la famille, l'enfance, le racisme etc.
Et je dois dire que ce livre se laisse facilement lire. D'une agréable écriture on ne peut que tourner les pages en espérant une fin merveilleuse !
Et avec ces personnages attachants, j'ai cru un moment que je me trouvai sur la banquette arrière de leur voiture en train de sillonner les routes avec eux !

Pour moi ce fût une excellente découverte, un voyage angoissant à travers une Amérique postapocalyptique et au côté d'un couple qui ne lâchera rien pour retrouver leur fille !
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C'est l'histoire d'un monde d'après, un possible. Inspiré de ce qui est arrivé récemment, imaginé autour d'un monde d'après pandémie. Avec L'Heure du retour, Christopher M. Hood raconte la suite, en se focalisant sur les personnages, sur une famille en particulier.

2040, c'est demain, sauf que le monde n'est plus le même, un virus venu des glaces fondues a réduit la population mondiale de 70 %. La vie est différente, inévitablement, et pourtant on est loin de la plupart des récits postapocalyptiques.

Bill et Penelope vivent sur la côte est des États-Unis, comme tous les autres ils sont plutôt reclus, mais intégrant un semblant de société où chaque survivant se côtoie, se respecte ou au pire s'ignore. Pour preuve, Bill prodigue encore ses séances de psy pour aider ses voisins à surmonter le stress de la situation. Seul le mode de paiement a changé, objets, vivres… Lui-même cultive son jardin et en fait profiter quelques riverains.

Une existence compliquée, mais qui se remet en place. Jusqu'au message par radio de leur fille Hannah, depuis la côte ouest où elle passait ses études avant les événements, annonçant rejoindre une secte inquiétante, Les Revivalistes.

Mère et père vont décider de lâcher leur précaire confort pour se lancer sur les routes et traverser le pays. Dans un monde chaotique et sans grandes ressources disponibles (plus d'électricité, plus de commerce, plus de société en tant que telle), c'est une aventure plus qu'incertaine…

Le roman est écrit à la première personne, c'est un élément clé. C'est Bill qui raconte les épisodes de ce road trip, mais c'est surtout lui qui fait part de ses états d'âme. Parce qu'il ne faut pas s'y tromper, le roman est aussi (surtout ?) un récit psychologique et une histoire de rencontres.

Dans un monde où il faut survivre autant que se reconstruire, les rencontres peuvent virer aux heurts, à des collisions. Il y en aura durant ce périple, tout comme des accidents et des mauvaises expériences. Les gens ne se comportent plus de la même manière qu'avant, et certains territoires sont sous le joug de gangs.

Mais les circonstances vont également faire naître de beaux et étonnants contacts, des connexions ponctuelles qui vont marquer le trajet et les esprits.

On est loin du récit nerveux ; pas de chapitres courts mais de longs passages de vingt à cinquante pages ; mais il réserve de nombreuses péripéties et surprises au cours des relations en chemin.

Relation, c'est bien le mot qui convient, autant interpersonnelles que de couple. Ce que vivent Bill et Penelope met leur duo à l'épreuve. le livre questionne longuement l'amour, marital et parental, à travers cet univers en décalage avec notre présent.

C'est l'essence même du récit, au-delà des péripéties de voyage. Bill n'est pas psy pour rien, il se pose de nombreuses questions, fait part de ses sentiments, ses déceptions, ses ressentiments, ses émotions. Ses réflexions intérieures sont riches et particulièrement creusées par l'auteur.

Un couple d'autant plus intéressant qu'il est mixte, avec la femme noire qui a mieux réussi socialement que l'homme blanc, mais cette réussite ne vaut plus grand-chose dans le monde d'après. L'occasion de parler de nombreux sujets, dont celui des gens de couleur aux USA (avec un passage incroyable autour de gangs).

L'histoire démarre lentement, le temps de bien présenter le couple, que Bill parle d'eux. Les rencontres qui suivent réservent par contre de sacrés coups de théâtre, tous très différents les uns des autres. Une richesse du récit par les rencontres, pour un texte qui a encore foi en l'humanité, malgré tout.

Malgré les violences et les déchirements, c'est cette humanité vacillante mais vibrante qui m'a beaucoup touché. C'est aussi parce que les relations familiales qui se jouent ici sonnent particulièrement juste.

Christopher M. Hood propose un road trip d'une profonde humanité, dans un monde déconstruit. L'Heure du retour pour des retrouvailles en famille ? le voyage mérite d'être vécu.
Lien : https://gruznamur.com/2024/0..
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2040 État de New-York, Bill et Pénélope ont survécu au redoutable virus de la grippe du requin qui a fait des ravages considérables dans le monde entier. Ils entament un mode survie sans électricité, sans téléphone en remplaçant la pelouse par un potager. Leur fille Hannah, partie en Californie pour ses études parvient à communiquer avec eux grâce à une radio bricolée et leur apprend qu'elle est dans une secte « Revival », ils décident, malgré toutes les incertitudes et les dangers que cela comporte à tenter de la rejoindre pour l'exfiltrer. Un Road trip à deux plein de rebondissements divers et variés démarre alors. Les événements se succèdent à un rythme endiablé, mais souvent trop invraisemblables et touffus pour apprécier l'ensemble.
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Ce premier roman est une vraie pépite : un road-trip en mode survivaliste !

"L'Heure du retour" est un roman d'anticipation plein d'humour et une odyssée familiale aussi haletante qu'émouvante à travers les routes d'une Amérique qui renait de ses cendres après une pandémie qui a décimé 70 % de la population en 2040 !

À travers un road trip déchirant de beauté, porté par l'humanité de personnages inoubliables, Christopher M. Hood mêle le roman familial et la fresque post-apocalyptique avec un sens de l'équilibre qui force l'admiration. Peignant notre monde des couleurs les plus sombres, il place néanmoins un fol espoir en l'humain, se demandant si les pires catastrophes ne sont pas aussi une occasion de réapprendre à s'aimer.

« Des livres comme "Voyage avec Charley" et "Sur la route" envoyaient leurs personnages à la recherche de ce qu'est l'Amérique ; les romans post-apocalyptiques comme "L'Heure du retour" trouvent la réponse parmi les débris. » (USA Today)

« Avis aux fans de "Station Eleven" et "Swamplandia" ! Avec son rythme ultra nerveux et son inattendue tendresse, "L'Heure du retour" est un roman bouleversant sur la puissance irrépressible de l'amour parental. » (Esquire)

État de New York, dans quelques décennies.

Bill et Penelope mènent une vie à peu près normale. Certes, leur pelouse a laissé place à un potager, et ils se nourrissent désormais de ses légumes. Ils ne dorment plus dans leur chambre, mais sur un matelas près de la cheminée. Quelques clients fréquentent encore le cabinet de psychologue de Bill, cependant ils le paient non plus en dollars mais en boîtes de conserve.

Des lubies ? Non, simplement 'la Grippe du Requin', un virus venu des glaces de l'Islande qui a décimé le monde, privant les hommes d'à peu près tout, faisant disparaître dans son sillage les matières premières, l'ordre social et la civilisation. Lorsque Bill et Penelope apprennent que leur fille Hannah, coincée sur son campus en Californie depuis le début de l'épidémie, a rejoint un culte inquiétant appelé le Revival, le couple décide de traverser les États-Unis dans leur vieille Subaru pour voler à son secours. Mais sur un territoire en proie à l'anarchie, aux gangs et à la radicalité extrême, leur voyage va s'avérer pour le moins périlleux...

Je remercie @Sonatine et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman aussi émouvant qu'amusant.

J'ai vraiment trouvé ce road-trip addictif car il débute rapidement dès le troisième chapitre qui nous plonge dans l'action. Bill et Penelope vont parcourir cinq mille kilomètres de New York à la Californie pour venir chercher leur fille Hannah et la sortir d'une secte appelée les Revivalistes. Leur parcours sera semé d'embûches et chaque étape sera l'occasion d'un dénuement plus profond qui va les amener à revenir à l'essentiel.

L'intrigue est comme une sorte de huis-clos entre Bill et Penelope, même si celui-ci s'étend, paradoxalement, sur une étendue immense lors d'un voyage d'Est en Ouest. Les sujets abordés sont nombreux : l'amour qu'il soit marital ou parental ; le racisme car Bill et Penelope forme un couple mixte ; la violence et le port d'armes...

Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est l'humour qui est omniprésent et j'ai vraiment beaucoup ri en lisant certaines scènes tout à fait cinématographiques qui sont très bien décrites, comme s'il s'agissait d'une sit-com.

Le couple formé par Bill et Penelope est très attachant car plein d'humanité et il se renforce au fur et à mesure des rencontres, plus ou moins malencontreuses, qu'ils font. Ce couple se complète parfaitement : Bill est psy et intériorise ses réflexions tandis que Penelope est juriste et plus tournée vers le monde extérieur et la réussite sociale. Un très beau voyage autant intérieur qu'extérieur !
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J'ai tout d'abord choisi ce livre car celui-ci provient de la maison d'édition Sonatine, certains éléments de la quatrième de couverture m'ont définitivement convaincu comme la partie mentionnant une secte, j'aime beaucoup quand les romans évoquent cette thématique.

Mais attention ici il est question de cette partie la à la toute fin du roman, je m'attendais à ce que cette partie du récit soit beaucoup plus conséquente ce qui m'a un peu dérangée au début.

Ce récit est beaucoup plus centré sur le road trip dans ce paysage apocalyptique et des rencontres qui seront effectuées durant ce parcours.

Et de sacrées personnes seront rencontrées durant ce périple, il faut aimer ce style de récit mais j'ai beaucoup aimé une fois cette petite déception passé du milieu de la secte très peu évoqué au final, cela apparait vers les 86% de lecture soit vraiment à la toute fin du récit.

Je n'ai pas ressenti de longueur durant cette traversée avec l'auteur et les personnages, toutefois je n'ai cependant je n'ai pas eu un énorme affect pour les personnages non plus.

Une jolie découverte cependant pour cet auteur et pour un premier roman.
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Bill et Pénélope sont des chanceux. Dans une Amérique qui a été quasiment anéantie par la grippe du requin, ce couple de quinquagénaires a survécu. Ils commencent à reconstruire une vie dans les décombres de l'ancienne avec un jardin pour se nourrir là où se trouvait autrefois la pelouse, un matelas devant la cheminée du salon pour se réchauffer et le cabinet de psy de Bill retrouve quelques clients, même si le paiement des séances se fait maintenant en nourriture. Leur fille qui réside à l'université a aussi été épargnée par la pandémie. Mais lorsque elle leur annonce par radio qu'elle part rejoindre une secte à trois mille kilomètres de là, en Californie, ils abandonnent tout derrière eux et se lancent dans un périlleux voyage pour la sauver.

Leur voyage raconté par ce primo romancier est une épopée inoubliable à travers les décombres et les communautés dispersées dans le pays. Là où je craignais un énième roman post apocalyptique, Christopher M. Hood propose un regard tendre sur le couple et la parentalité. Malgré le contexte et les mutations du monde, les espoirs et les craintes de cette famille restent ceux d'aujourd'hui. Comment faire durer un mariage après tant d'années ? Comment laisser nos enfants voler de leurs propres ailes ?
Les circonstances extraordinaires ne changent rien, tout n'est qu'une histoire d'amour, depuis toujours et ce n'est sans doute pas un hasard si on croise une Pénélope dans cette odyssée.

Dans un parfait équilibre entre les dangers du road-trip et la psychologie des personnages, entre rebondissements et introspection, l'auteur nous offre un premier roman totalement réussit. Emouvant, rythmé, sombre, drôle parfois et finalement plein d'espoir.
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Que reste-t-il lorsque tout a disparu ? Cette question était déjà le fil conducteur de Station Eleven, formidable roman d'Emily St John Mandel et L'Heure du retour s'inscrit dans cette lignée. Ici aussi un virus est à l'origine d'une pandémie dévastatrice, quelques décennies après le Covid 19. Surnommé "la grippe du requin" pour ses racines islandaises, sa rapidité de propagation et de destruction a relégué ses prédécesseurs au rang de petits incidents. On estime qu'environ 60% de la population mondiale a disparu, mais rien de certain puisque tout s'est effondré, gouvernements, moyens de communication, seules des rumeurs se propagent d'îlots de vies en communautés opportunistes. Bill et Penelope sont des chanceux : ils ont tous les deux survécu. Mieux encore, leur fille Hannah qui étudiait en Californie à l'autre bout du pays est aussi vivante. Mais leur dernière conversation par radio a inquiété ses parents, Hannah a rejoint une secte, le Revival. Alors Bill et Penelope décident de quitter leur maison de la banlieue de New York, leur potager improvisé et les quelques voisins survivants pour aller chercher Hannah. Un départ dans l'inconnu, sans information sur l'état du pays tout au long des 5000 kilomètres qui les séparent de leur but, sans indication sur les possibilités de ravitaillement, sans aucune certitude sur les conditions de vie d'Hanah... Seuls et sans assistance.

Si j'ai aimé ce roman c'est pour sa justesse et son équilibre dans l'exploration des rapports humains, des liens entre les individus. Pas de sensationnalisme, une peinture sobre d'une situation post-apocalyptique à hauteur d'homme, sans outrance. Des situations qui permettent d'interroger la façon dont nos vies sont construites et de mesurer la valeur des choses à l'aune de leur perte. Si le road trip s'avère plein de surprises, de rencontres étonnantes et offre l'occasion à nos héros de dépasser leurs limites, il est aussi source de réflexion sur le couple et la famille. Et c'est ce qui rend le roman passionnant, cette profondeur de champ qui renvoie chacun à l'analyse de son comportement, à ses aspirations et à ses essentiels. le récit ne souffre d'aucun temps mort, porté par une écriture élégante, un sens aigu de la mise en scène et des descriptions très cinématographiques. Si je fais souvent confiance à Sonatine pour dénicher des pépites, j'avoue que j'ai été totalement conquise par ce roman qui transcende les genres pour trouver un écho en chacun de nous. Une réussite.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Et si l'Apocalypse était une opportunité de refaire sa vie. L'occasion de faire ce que nous désirions faire quand tout allait bien, sans avoir à répondre aux exigences de la société.
C'est le fil rouge qui nous guide à travers l'Amérique post-apocalyptique. Un road trip à travers une Amérique marquée successivement par l'épidémie de Covid, l'élection de Trump, la violence et le racisme. Chacun y trouve sa raison de vivre, de continuer à s'en sortir, de faire front.
Ce roman est une bouffée d'oxygène, une respiration, qui vient à contre-sens des romans du genre. Ici, pas de zombies, de guerre de clans, d'ultraviolence. On prend la route et on se laisse porter au gré des rencontres, heureuses ou pas, qui jalonnent le parcours de Penelope et Bill.
A la lecture du roman j'ai repensé à Into the wild de Jon Krakauer. A ces rencontres qui forgent le caractère, qui nous aident à nous définir, qui nous font avancer.
Savoir s'ils vont retrouver leur fille n'est même pas le plus important. On suit avec plaisir nos deux héros et on s'y attache.
Le style, dense et fluide, nous porte sur un bon rythme.
On ne s'ennuie jamais et on y croit car le roman s'inscrit dans notre réalité.
Bonne lecture.
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Road-trip en mode survivaliste !

2040. État de New-York.
Un virus libéré par les glaces en Islande a décimé une bonne partie de la population.
Bill et Pénélope ont survécu.
Leur fille Hannah aussi.
Coincée sur son campus californien au début de l'épidémie, elle a rejoint depuis le courant Revival, entre secte et doctrine.
Bientôt, les communications s'arrêtent.
Quittant leur maison de banlieue, où leur prévenance leur permet de vivre relativement confortablement (panneaux solaires, potager...), Bill et Pénélope se lancent sur les routes.
Objectif : traverser les USA d'est en ouest pour sortir leur fille des griffes de cette secte.

Ce roman un brin western aux tonalités post apocalyptiques est percutant. Et d'une étonnante réalité !

Nous embraquons à bord de la vieille Subaru de Bill et Pénélope, entre empressement de retrouver Hannah et crainte de l'inconnu. Sans communication, pas d'infos. Sans infos, pas de visibilité sur ce qui attend les voyageurs. Tel des Lewis et Clarck 2.0, ils partent dans l'aventure de leur vie pour sauver le fruit de leur amour. Mais sur un territoire en proie à l'anarchie, le voyage va être périlleux, c'est le moins qu'on puisse dire.

Gangs en roue libre, militaires auto-proclamés, survivalistes cultivateur de marijuana... de dangereuses rencontres en contacts improbables, des forêts de résineux au désert du Nevada, Bill et Pénélope avancent d'état en état. Jusqu'où iront-ils ?

La force du récit réside dans ses nuances.
Le couple mixte, homme blanc marié à une femme noire, en est un exemple.
Leur profession aussi : Bill le psy focus sur l'intérieur humain, Pénélope la juriste tournée vers le monde extérieur et à la réussite sociale plus importante.
Leur duo également, en forme de huis-clos, au milieu d'un paysage illimité.
Et puis le texte lui-même, qui allie des réflexions intérieures d'une grande justesse aux actions qui font avancer le récit.

Bilan :
Christopher Hood nous offre un texte aux chapitres assez fournis mais pas moins haletants, un primo-roman qui ne demande qu'une suite ! Point de zombies mais un road-trip aux accents de Into the wild, un récit qui fait la part belle à l'humain dans ce qu'il a de plus enrichissant. Super moment de lecture !
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