AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,22

sur 1304 notes
5
82 avis
4
28 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La chauvine qui sommeille en moi se délecte à la lecture de cet album, l'un de ceux dans lesquels j'aime me replonger régulièrement.

L'ennui n'est pas de mise au fil de cette itinérance de nos chers gaulois à travers nos belles régions, à la découverte des spécialités gastronomiques et autres typicités. Pour qui connaît et aime la France, impossible de ne pas sourire voire franchement rire face à certaines situations cocasses.

En plus de l'originalité du thème - et du clin d'oeil appuyé au Tour de France cycliste qui, à la parution de l'album, n'était pas si entaché et était plus que populaire -, cette aventure d'Astérix et Obélix a pour avantage de nous rendre moins ignares sur notre propre patrimoine. Qui prétendra que BD et culture ne peuvent marcher de concert ?


Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
Commenter  J’apprécie          470
Le tour de Gaule reste pour moi un des préférés de la sage d'Astérix! Je dis ça mais je suis capable de dire celà de tous les premiers albums des aventures d'Astérix (les vrais, hein!, ceux qui ont été écrits par Goscinny)! celui-ci est mieux que le guide du routard et tellement plus marrant qu'un guide Michelin!
On se marre à chaque page, que dis-je, à chaque dessin! J'ai dû user les illustrations à force de lectures et re-lectures de cet album! Et à chaque fois, c'est une véritable régalade en même temps qu'une rigolade! A ce niveau-là, c'est du génie! Merci René, merci Albert, vous nous avez apporté beaucoup de bonheur!
Commenter  J’apprécie          450
Et c'est parti pour le tour de France, version Asterix, donc le tour de Gaule. Beaucoup d'humour et de dépaysement dans ce tome qui nous fait découvrir à sa façon les différentes régions de France ainsi que leurs spécialités culinaires.

Encore une fois on ne s'ennuie pas une minute dans ce volume, qui, comme toujours se dévore trop rapidement. Parcourir les différentes régions est un pur régal grâce a de nombreux clins d'oeil et hommage a la diversité de notre pays. Une chose est sure avec Goscinny et Uderzo, c'est qu'ils prennent un réel plaisir a nous faire partager leur amours pour la France, en servant quelque clichés, mais toujours gentils, toujours habilement trouvé et sans aucun jugement.

Une réussite comme à chaque tome !
Commenter  J’apprécie          380
Que voilà un beau tour de France, pardon de Gaule avec nos deux compagnons gaulois Astérix et Obélix.
A la manière d'un beau Tour de France cycliste, on y découvre les différentes spécialités des régions et villes. Applaudissements de la population au programme et sac de victuailles bien rempli. Tout cela pour ridiculiser les romains qui leur ont lancé un défi au nom de César. Où l'on apprend aussi tous les noms latinisés de nos grandes villes actuelles.
Les clins d'oeil sont nombreux. Où l'on voit aussi Obélix s'énerver si on le traite de gros monstrueux ;-). La partie de cartes à Massilia nous fait penser à Raimu dans Marius, et puis et puis .... une suite de franche rigolade.
Où l'on voit aussi Idéfix apparaître dans l'histoire. Il suit nos deux héros tout au long de leur pérégrinations, la petite boule de poils va faire du chemin ensuite !!!
Petits et grands, on se régale à lire et relire cet album qui est le cinquième de la bande-dessinée de la série de René Goscinny et Albert Uderzo. Il a été pré-publié dans Pilote avant d'être publié en album en 1965.
Très bon moment de lecture à consommer sans modération.
Commenter  J’apprécie          350
Il s'agit d'une relecture, et même d'une énième relecture, car le Tour de Gaule d'Astérix fait partie de mes aventures préférées des deux Gaulois.
J'adore la façon dont les étapes s'enchaînent sans temps mort, chaque ville visitée offrant son lot de clins d'oeils et de gags, entre les embouteillages lutéciens, les traboules de Lugdunum, la pétanque de Massilia, etc. Et toujours les Romains qui ne peuvent que subir quoi qu'ils tentent pour arrêter Astérix et Obélix...
Autre petit événement dans cet album, c'est dans le Tour de Gaule qu'Idéfix apparaît, très discrètement, pour la première fois.
J'ai ainsi passé un excellent moment avec cette B.D. que je relirai sûrement à nouveau...
Commenter  J’apprécie          340
À l écoute d un podcast sur la genèse de cette saga ultra connue, j ai eu envie de me replonger dans un de mes albums préférés. Et automatiquement m est venu celui ci. Pourquoi ? Certainement pour ce côté "souvenirs gastronomiques" . Nous mêmes ramenons des souvenirs de voyage, nous rappelons les moments passés en vacances.
Cette aventure gauloise est sympathique, toujours vivace à mon esprit après près de 30 ans d écart avec ma première lecture. J ai aimé décoder les jeux de mots, les calembours....
C est le cinquième opus ( et je me rends compte que mes albums préférés sont plus ou moins ceux réalisés par les "fondateurs".
Commenter  J’apprécie          272
Ce cinquième album des aventures d'Asterix est l'un de mes préférés.
L'inspecteur général Fleurdelotus veut mettre un terme à la dissidence d'un certain village gaulois, et après une nouvelle défaite des légionnaires romains, décide de construire une palissade autour du village pour l'isoler.
Astérix et Obélix entreprennent alors un tour de Gaule pour lui prouver qu'ils peuvent circuler librement dans leur pays, et vont ramener de chaque étape une spécialité culinaire.
Le reste de l'album est une succession de bons mots et de situations finement observées autour des caractéristiques des habitants des régions traversées. On retrouve même les embouteillages sur la voie romaine numéro 7 avec ces fadas de luteciengs!
C'est drôle et jamais méchant, quel talent de la part de Goscinny et Uderzo!
Un seul regret, l'étape à Divodurum (Metz) a été trop courte pour que nos amis gaulois puissent goûter les spécialités locales, alors que je suis sûre qu'Obelix aurait apprécié le fuseau lorrain et la tarte à la mirabelle.
Commenter  J’apprécie          240
Avec ce 5ème album de la série, pré-publié en 1963 dans le journal Pilote et sorti en 1965, Goscinny et Uderzo imaginent une histoire culte que chaque lecteur conservera longtemps en mémoire. Je me souviens d'avoir été totalement fasciné étant enfant par le scénario très structuré et planifié (au sens propre : un plan dessiné à la va-comme-je-te-pousse par Astérix avec douze cailloux et un tracé dans l'herbe avec un bâton, donne dès la page 9 une idée du futur déroulement de l'histoire). J'en tirai aussitôt la conclusion qu'Astérix était super balèze en géographie, pour retenir ainsi l'emplacement des villes où il ne s'était sans doute jamais rendu, et que Goscinny aimait les cartes de France (c'est la troisième après celle représentée sur la couverture de l'album et la carte classique de toute la Gaule occupée page 3). La route étant ainsi tracée, le Tour de Gaule d'Astérix est sans doute le premier road-movie qu'il m'ait été donné de lire.

Cet album fleure bon la gastronomie française, les spécialités locales de nos terroirs, les congés payés et la route des vacances (la fameuse Voie Romaine VII), et même le Tour de France cycliste jalonné par ses étapes. On ne rappellera pas ici les régions traversées ni les spécialités collectées, on les retrouve toutes décrites dans la page Wikipédia consacrée à l'album.

Tout commence dans le camp romain de Petibonum, où nous retrouvons une vielle connaissance, le centurion Gracchus Nenjetépus déjà rencontré dans le précédent album Astérix Gladiateur. le centurion reçoit cette fois l'inspecteur général Lucius Fleurdelotus, envoyé spécial de Jules César, un emmerdeur comme on peut s'en douter. Ce dernier exige dans un premier temps une attaque en bonne et due forme du village qui se solde bien entendu par une défaite cuisante pour les Romains. Puis, il donne l'ordre d'entourer le village par une immense palissade pour isoler ses habitants du monde extérieur. La stratégie du « mur » est bien connue et a fait beaucoup d'émules, on trouve encore de nos jours des dirigeants sur la planète qui adorent le concept. Astérix lance alors un défi aux Romains, l'organisation d'un Tour de Gaule gastronomique, et profite ensuite d'une diversion organisée pour s'échapper du village avec Obélix, qui, au lieu de porter son traditionnel menhir, portera le sac à provisions à remplir tout au long de leur périple.

Les jeux de mots pullulent, quelques exemples parmi d'autres : « soit bon comme la Romaine » (page 12) ; « Gaulois, ce sont vos dernières bêtises ! » (Page 15) ; « J'ai cassé une roue sur ces pavés infernaux » (Page 17, allusion à la course cycliste et à l'enfer du Nord, qui est quoi qu'on en dise, pavé de bonnes intentions) ; « – Comment s'appelle cette ville ? – Divodurum. – N'essaie pas de m'amadouer ! Non, je ne veux pas de rhum ! » (Page 21) ; « …35, 36. le compte est y est ! » (Page 43, allusion à l'expression « voir trente-six chandelles » d'ailleurs représentées à l'image) ; « J'espère seulement qu'ils ne vont pas nous laisser en rade ! » (Page 46, dans la rade de Gésocribate, alias Brest) ; et, pour finir en beauté, le jeu de mot sur la spécialité du village : « La châtaigne ! » (Page 48).

Notons également une référence évidente (et rare dans la série) à la seconde guerre mondiale : à Lugdunum (Lyon), des résistants clandestins s'organisent pour contrer les forces d'occupation romaines en les perdant dans les traboules, facilitant ainsi la fuite d'Astérix et Obélix. Toujours à Lugdunum, une autre allusion concerne l'affaire du courrier de Lyon, dont on n'a pas fini d'entendre parler !

Au rayon des nouvelles caricatures, on trouve Peter Ustinov qui joue dans le péplum Quo Vadis et prête ses traits au préfet de Lugdunum Encorutilfaluquejelesus. Par ailleurs, l'ensemble des joueurs de cartes du film Marius (Raimu et ses acolytes) aident nos héros à échapper aux garnisons romaines de Massilia (Marseille), en organisant une partie de boules.

Poursuivons avec notre exercice traditionnel de comptage des personnages féminins visibles dans l'album. Deux femmes discutent devant une chaumière sur la première vue du village (Page 6). Une femme qui balaye devant sa porte donne une réponse évasive (de Normand) aux Romains (Page 11). La femme de Faimoiducuscus, prénommée Flavia, fait une croisière romantique pour fêter l'anniversaire de son mariage (Page 12). Deux Lutéciennes sont coincées dans les embouteillages de la voie romaine VII, sur la route du « Grand Repos » et une paysanne moissonnant près de Nicae (Nice) observe les vacanciers bloqués (Page 28). A Nicae, deux jolies Niçoises promènent un tout petit chien sur la Promenade des Bretons, et une vacancière allongée sur la plage se plaint de nos Gaulois sans-gêne (Page 29). A Massilia, devant la Taverne des Nautes, Eponine, la femme de César Labeldecadix, flatte Obélix et lui apporte la bouillabaisse à emporter (Pages 31 et 32). A Aginum (Agen), des passantes dans la foule observent l'affiche de mise à prix des fugitifs, d'autres acclament nos héros le long de la route du Tour de Gaule (Page 37). Aucune femme n'est présente lors du banquet final.

Cet album est celui qui introduit le petit chien pas encore nommé Idéfix, qui poursuit nos deux héros depuis Lutèce, mais sans que ceux-ci fassent mine de s'en apercevoir. Quand Obélix l'aperçoit enfin, c'est à la toute dernière page. Lors du banquet, Idéfix récupère d'un air victorieux un os qu'il semblait attendre depuis le début, devant la charcuterie de Lutèce servant le jambon de Paris. Sur la même dernière image, Assurancetourix subit son sort habituel, et Fleurdelotus, qui a perdu son pari, se remet doucement de son indigestion de châtaignes et devra rentrer à Rome.

En guise de conclusion, disons simplement que je ne peux plus m'arrêter à ce stade et que je vais donc poursuivre ma lecture chronologique de la série, avec d'autres critiques à la clé... Ad gloriam, ad honores * (* « pour la gloire, pour les honneurs »).
Commenter  J’apprécie          233
Ce Tour de Gaule est, pour moi, un des tout meilleur album d' Astérix.
Un très beau voyage, avec des séquences d' anthologie telle cette partie de boules à Massilia!
Astérix et Obélix, bien aidés par les gaulois rencontrés à chaque étape de leur périple, vont prouver leur liberté de circuler loin de leur village armoricain.
Il faut dire quand-même que la potion magique aide bien à boucler ce tour en 44 pages!
Commenter  J’apprécie          230
Un petit chef-d'oeuvre d'humour et d'aventure : le tour de Gaule que font Astérix et Obélix nous fait traverser la Gaule gastronomique et les célèbres spécialités attachées à leur nom... latin ! Révisez vos classiques, voici les bêtises de Camaracum et le saucisson de Lugdunum, la salade de Nicae et les pruneaux d'Aginum. Très drôle, un de mes préférés.
Commenter  J’apprécie          230




Lecteurs (4321) Voir plus



Quiz Voir plus

Pensez-vous tout savoir sur Astérix : Le tour de Gaule ?

Pourquoi Astérix et Obélix partent-ils faire le tour de Gaule ?

Pour visiter
Pour aller voir des amis
A cause d'un pari
Pour déménager

6 questions
84 lecteurs ont répondu
Thème : Astérix, tome 5 : Le Tour de Gaule d'Astérix de René GoscinnyCréer un quiz sur ce livre

{* *}