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EAN : 9782075130295
400 pages
Gallimard Jeunesse (23/09/2021)
3.62/5   50 notes
Résumé :
Violette, seize ans et un nombre assez impressionnant de conquêtes au compteur, doit survivre à un naufrage : son petit frère Sam vient de faire une tentative de suicide. Lassés de ses frasques, ses parents l'expédient chez son oncle en bord de mer, pour une "cure de désintoxication sentimentale". Commence alors pour la jeune fille une quête improbable sur fond d'épaves disparues, de secrets de famille... et de rencontres qui changent tout.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions Gallimard Jeunesse, pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage lors de la dernière opération Masse Critique.

On suit ici l'histoire de Violette, une jeune adolescente de 16 ans, qui subit une mauvaise passe dans la vie. Effectivement, son frère vient encore de tenter de se suicider, et elle, vient de vivre une année de débauche et de n'importe quoi. Pour pallier à cela, ses parents décident de placer son frère dans un institut spécialisé, et de l'envoyer, elle, chez un oncle, le temps d'un été, pour prendre du recul sur la situation.
Elle va y rencontrer une bande d'amis et commencer un petit job d'été. S'intégrer ne semble pas facile au premier abord, et pourtant... si elle trouvait tout ce dont elle avait besoin ?

Violette est une jeune femme un peu paumée, un peu girouette, qui sous ses airs de dur à cuire et de j'en-foutiste cache en réalité une grande sensibilité.
Orion est un jeune homme on ne peut plus sérieux, serviable, terre-à-terre, passionné.
Liv est une jeune fille décalée, intelligente, originale et perdue.
Felix est le loufoque de la bande et Mariah la meilleure amie dont tout le monde rêve.
Tout ce beau monde va se rencontrer et s'apprivoiser le temps d'un été.

D'un avis général, je dois dire que je suis sans doute à contre courant des autres lecteurs, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'immerger dans l'histoire. En effet, aujourd'hui est la date limite pour poster ma critique, et j'ai fini mon livre de justesse, chose qui n'arrive jamais.
L'histoire est pour moi assez fade, sans surprise. Un été initiatique où une adolescente tente d'oublier son quotidien loin de ses proches. Si seulement les personnages étaient intéressants. On cumule les clichés avec le frère dépressif, l'adolescent en mal d'amour, la jeune fille lesbienne qui ne s'assume pas, les parents qui n'assument pas leurs responsabilités. Quelques passages et quelques thèmes dramatiques étaient pourtant intéressants. Mais j'ai trouvé le récit incroyablement long et plat. Il ne s'y passe pas grand chose. On nous présente la grande quête d'une recherche d'épave sous-marine, mais au final, tout ça pour ça ? Tout était prévisible. Peut-être ai-je trop lu de littérature adolescente, et maintenant cela peine à me surprendre. Ou ai-je tout simplement muri au fil des années ? Mais je me suis en tous les cas un peu forcée à terminer ce bouquin. Dommage, le thème de la faune sous-marine n'était pourtant pas très courant. de plus les recherches généalogiques auraient pu donner un versant passionnant à l'histoire. Et pourtant, c'était clairement sous-exploité, survolé, insuffisant pour moi. On attendait tellement plus de choses à ce propos, mais aussi sur le passé trouble de Violette. Eh bien non, c'est retombé comme un soufflé, dommage.

En conclusion, une petite déception pour ce roman: le rythme inexistant et les personnages plats ont fait de ce livre une lecture interminable pour moi. Navrée.
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Violette est une jeune adolescente de seize ans qui multiplie les conquêtes et se noie dans l'alcool et la drogue. Suite à la tentative de suicide de son petit frère, ses parents décident d'envoyer l'un en centre médical spécialisé et d'isoler l'autre en pleine nature, dans la maison de l'oncle Toby, le temps d'un été. Là-bas, Violette va devenir bénévole pour travailler à l'aquarium du village, où elle fera la rencontre d'Orion, un jeune homme passionné par les fonds marins. C'est lui qui va titiller la curiosité de Violette sur ses ancêtres. En effet, en tant qu'arrière-arrière-arrière-petite-fille de Fidelia, seule survivante d'un naufrage dont personne n'a jamais retrouvé l'épave, Violette est malgré elle une star locale. Une amie d'Orion, Liv, est particulièrement intriguée par cette histoire, dont elle souhaite approfondir les recherches.

D'une manière générale, j'ai apprécié lire cette histoire. Il s'agit d'un récit pour adolescents sympathique, avec une quête principale, des intrigues mineures parallèles, des énigmes et du mystère : ça se lit vite et facilement. Néanmoins, une semaine après avoir refermé la dernière page, je dois dire qu'il ne me reste plus que des bribes de souvenirs. Beaucoup de thématiques actuelles sont abordées, mais sans doute trop légèrement : la sexualité d'une manière générale, l'orientation sexuelle, la drogue, les maladies psychiques… Julia Drake n'approfondie aucun sujet, elle les traite en surface, se contentant de les aborder à plusieurs reprises, sans pour autant s'emparer d'un sujet principal, qui aurait été le coeur de l'histoire, le sujet dont on se serait souvenu.

De même, les personnages sont intéressants, mais trop simplifiés. Violette est une jeune femme haute en couleurs, exubérante, extravertie, elle est à l'image de milliers d'adolescents dans le monde, elle se contente de vivre au jour le jour, tout en se cherchant, sans trop savoir quel sera son futur. J'aurais aimé en apprendre davantage sur elle, à m'émouvoir de son histoire, à m'attacher un tant soit peu à son personnage, même si je ne suis pas la cible principale visée par l'auteure. Mais je n'ai malheureusement pas ressenti d'empathie ou d'émotions particulières envers elle ou avec un quelconque autre personnage.

Une lecture agréable à découvrir, mais qui manque de rythme et d'approfondissement dans les thématiques abordées et les personnages développés. Vite lu, mais vite oublié aussi...
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Au programme : un été pas comme les autres s'annonce pour Violette, New Yorkaise envoyée chez son oncle suite à son naufrage familial, des blessures sentimentales difficiles à surmonter dans ce nouvel environnement qui la prive de tous ses repères et une quête d'épave disparue qui la met sur le chemin de la fascinante Liv... Bienvenue dans l'univers drôle et touchant d'Experte dans l'art du naufrage !


C'est pour ce genre de titres que je suis hyper reconnaissante d'être partenaire de Gallimard Jeunesse. Ce style n'étant pas mon type de lecture de prédilection, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ce petit roman, sans la moindre attente... et je n'ai absolument pas regretté l'expérience ! Je vais être honnête, certains passages m'ont bouleversée... Car Julia Drake évoque la dépression, la difficulté à s'intégrer, l'orientation amoureuse, le sexe pour les mauvaises raisons, mais aussi le suicide, le deuil et notamment la culpabilité du survivant avec une justesse rare.


Au-delà de ces thématiques fortes, les personnages d'Experte dans l'art du naufrage sont touchants, ayant tous autant de lumière que d'ombre les composant, leur amitié leur permettant de surmonter des blessures malheureusement encore présentes. J'ai aussi adoré l'intrigue de l'aquarium et de Fidelia qui montrent toute la bienveillance et l'esprit d'équipe qui unit notre joyeuse bande, malgré leurs différences ! Vraiment ce roman est touchant, drôle et profondément humain, je ne peux que vous le conseiller !


Petit message personnel pour finir, car j'ai malheureusement traversé un de ces naufrages familiaux : si jamais vous avez l'impression de sombrer, vous n'êtes pas seuls et je ferai toujours partie de ceux qui vous écouteront sans jugement. Comme le dit si bien Violette "Il fallait laisser la survie suivre son cours, galet après galet, construire une plage à partir d'un million d'instant minuscules, jusqu'au moment où on pourrait s'interrompre pour regarder autour de nous et songer : "je suis bien contente qu'on soit là ". "
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Un roman ado qui se laisse lire sans soucis, avec des personnages loin d'être lisses.
Violette a 16 ans, a des parents aimant, n'a pas de difficultés scolaires, mais son frère vient de faire une tentative de suicide et elle vient de passer une année de la déglingue à faire la fête, picoler, coucher à droite à gauche. Elle est en plein mal être.
Et nous allons rencontrer des personnages attachants comme Orion, ou hauts en couleurs comme Felix, ou les deux comme Liv. Je pense que l'autrice aime ses personnages, mais certains sont trop peu exploités à mon goût. J'aurais aimé en savoir un peu plus sur l'oncle Toby, ou Mariah ou Felix. Et paradoxalement, parfois j'ai ressenti quelques longueurs. Rien de rédhibitoire pourtant.
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Lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai eu la sensation qu'il était fait pour moi. Romance sapphic, santé mentale tout ça sous une ambiance estivale. Je dois avouer que, même sans avoir lu d'avis dessus, j'avais beaucoup d'attentes. J'en suis ressortis plutôt mitigé.

Violette a 16 ans, c'est une jeune fille au comportement autodestructeur qui est depuis longtemps à la dérive, et s'approche de plus en plus du naufrage. Elle est envoyée chez son oncle au bord de la mer après la tentative de suicide de son petit frère et une dispute avec ses parents. Là-bas, elle commence à travailler dans un aquarium et rencontre un tout nouveau groupe d'amis.

J'ai vraiment beaucoup aimé l'ambiance estivale, au bord de la mer qui entourait le livre. le style d'écriture ne m'a pas particulièrement marqué mais je me souviens avoir trouvé certaines phrases jolies. Certains passages m'ont touché et j'ai sentis quelques fois les larmes me monter aux yeux. Mais, je m'attendais à plus. Je n'ai pas réellement réussi à m'attacher aux personnages et je pense que c'est ce qui m'a fait passer à coté de l'émotion du livre. C'était une lecture agréable mais sans plus, j'ai apprécié sans réellement être emporté. C'est la même chose pour la romance, je l'ai trouvé sympa mais je n'ai pas été conquis. Je m'attendais à quelque chose de plus profond, qui me prenne aux tripes, qui m'emporte dans un tourbillons d'émotions, ce n'était pas le cas. Je suis resté spectateur de cette histoire sans me sentir emporté ni transporté dedans. Je suis déçu de ne pas avoir ressenti plus d'émotions. J'ai l'impression que tout restait en surface, l'on ne plongeait pas au fond de l'eau, on n'explorait pas cet océan de mystère et d'émotions. J'en attendais plus.

De plus, plusieurs choses m'ont dérangé pendant ma lecture. Tout d'abord, au début du livre, j'ai l'impression que Violette est slutshamé par la narration. Ensuite, vers la toute fin du livre, l'un des amis de Violette parle d'elle en disant qu'elle est bi, et dans sa tête violette amorce une réflexion comme quoi elle ne veut pas de cette étiquette sauf que l'autrice ne prolonge pas cette réflexion qui tombe alors comme un cheveu sur la soupe et n'apporte rien au récit ni au personnage.
C'est une lecture qui ne m'a clairement pas marqué et dont j'attendais bien plus.
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critiques presse (1)
Ricochet
23 mars 2022
Originalement tissé, écrit avec dynamisme, l’ouvrage se place au-dessus de la mêlée du roman Young Adult classique.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Jouer la comédie est un acte d'orgueil. Il s'agit non seulement de reproduire l'expérience d'un personnage le plus fidèlement possible, mais de le faire devant une salle pleine (si tout va bien). En quoi est-on digne du regard et de l'attention des autres ? Comment convaincre les spectateurs de rester plutôt que d'aller en boire un verre au bar d'à côté ? Oubliez la salle pleine ; comment convaincre une seule personne que vous êtes bien plus intéressante que tout ce qui se passe sur son téléphone ? Et si vous parvenez à capter son intérêt, comment remporter le défi a priori insurmontable de gagner l'affection d'un parfait inconnu ?
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Leur amitié semblait si profonde et infinie que j’aurais pu me jeter dedans, façon saut à l’élastique, sans jamais atteindre le fond, et me contenter de flotter entre eux, comme en apesanteur.
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Anecdote : mon arrière-arrière-arrière-grand-mère a été l'unique survivante d'un naufrage.
Longtemps, mes parents ont aimé utiliser cette histoire comme preuve de notre force familiale. Nous descendons de survivants, disaient-ils. Réussir, on a ça dans le sang. Chez nous, on s'accroche à des planches de bois au large des côtes du Maine. On ne meurt pas gelé dans l'eau. Et lorsqu'on atteint le rivage, on se marie, on se reproduit et on attrape des homards pour nourrir nos enfants. Pleurer ? On ne pleure pas quand le bateau sombre. Inutile. Dans cette famille, on ne compte pas uniquement sur sa bonne étoile - on a de la chance, certes, mais on persévère.
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J'étais devenue une mauvaise soeur et une mauvaise fille en l'espace d'une heure, une exilée en à peine deux.
En comparaison, le Titanic a mis deux heures et quarante minutes à couler. C'est un sacré exploit de toucher le fond encore plus vite que le paquebot le plus tragique du XXe siècle. Surtout quand on pense que je n'avais que seize ans. Même pas encore mon permis de conduire, mais déjà passée maître dans l'art de la catastrophe.
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J'avais déjà deux coups d'avance sur elle. Après l'épisode catastrophique des distributeurs à l'hôpital, j'avais juré de ne plus approcher un seul mec et de renoncer à tout ce qui m'avait conduit à cet instant fatidique : ma folle chevelure, ma passion pour la tequila, mon insensibilité chronique. Mon besoin d'occuper le devant de la scène. A Lyric, je serais moins. Qui sait, peut-être, allais-je même disparaître.
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