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EAN : 9782702154427
272 pages
Calmann-Lévy (02/10/2013)
4.4/5   5 notes
Résumé :
Quel destin pour une petite aveugle dans les campagnes de France au temps de la Grande Guerre'?
Un village de la Sarthe en 1918. Jeune institutrice,
Clarisse a trouvé un poste dans l'école d'un village de
la Sarthe dont elle est originaire. Elle est d'abord logée chez son oncle, dont la fabrique de toile de chanvre fait vivre des milliers de tisserands travaillant à domicile
dans les campagnes environnantes.
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
très beau roman sur l'inclusion, il se déroule il y a un siècle et pourtant certains problèmes persistent. Une institutrice formidable qui se bat, une jeune fille qui devient adulte et qui fait bouger le monde. Une magnifique aventure humaine.
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1ère rencontre avec cet écrivain,avant de le rencontrer dans ma ville le 24 mars.
Les débuts d'une jeune institutrice à la fin de la guerre 14-18,dans un village de la Sarthe.Clarisse,jeune fille de la ville a demandé d'enseigner dans la Sarthe ,en espérant y retrouver ses racines car sa famille est originaire de ce "pays". Étant très vive et délurée, elle va quelque peu chambouler l'ordre du village établi par le maire,surtout lorsqu'elle va admettre Mina, petite fille de six ans et demi
dans sa classe car Mina est aveugle.Au début, tout va bien se passer,mais petit à petit, la présence de Mina à l'école va soulever des polémiques au sein du village:elle n'est pas une enfant comme les autres.L'institutrice devra faire face à une véritable cabale!
C'est avec courage qu'elle devra faire admettre son point de vue et défendre les droits laįques de l'école car son combat ne s'arrêtera pas là et l'emmenera beaucoup plus loin encore.
Un bon roman de terroir écrit avec une certaine poésie, le seul bémol qui ,pour moi,à gâché quelque peu l'histoire est le parallélisme entre Mina et ce fameux loup "Martin" nom donné par les chasseurs.Ce côté "sorcellerie" et "exorcisme"m'a déstabilisée. Peut-être superflu par rapport à l'histoire et posant des interrogations quant à la fin du roman.Malgrė tout roman à conseiller pour les inconditionnels du genre🌟🌟🌟.
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Un village de Sarthe en 1918. La lutte d'une institutrice débutante pour intégrer une petite fille aveugle à sa classe malgré les vives réticences du maire et des villageois.

Là, on fait dans le provincial. Et on le fait bien! L'écriture est simple, fluide et suffisamment maîtrisée pour mener à bien une véritable reconstitution de l'époque et de ses peurs. La disparition de la petite surprend quelque peu, avec une tentative d'incursion vers le fantastique, mais la fin du roman est tout à fait dans la logique de l'évolution du personnage principal.

Une très jolie découverte!
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Quel destin pour une petite aveugle dans les campagnes de France au temps de la Grande Guerre'?
Un village de la Sarthe en 1918. Jeune institutrice,
Clarisse a trouvé un poste dans l'école d'un village de
la Sarthe dont elle est originaire. Elle est d'abord logée
chez son oncle, dont la fabrique de toile de chanvre fait
vivre des milliers de tisserands travaillant à domicile
dans les campagnes environnantes.
Peu de temps après la rentrée scolaire, elle fait la
connaissance de Mina, la petite soeur aveugle de l'un
de ses élèves. À cause de son handicap, l'enfant reste
confinée auprès de sa mère, une rempailleuse, qui vit
dans une masure à l'écart du village. Curieuse, vive,
intelligente, Mina ne demande qu'à apprendre et Clarisse
entreprend de lui donner des leçons à domicile. Les pro
grès de la petite aveugle sont si rapides que la maîtresse
décide de lui faire une place dans sa classe. Mais
l'intrusion d'une enfant « pas comme les autres » dans
l'école communale suscite l'hostilité d'une partie de la
population et la jeune institutrice doit bientôt faire face
à une redoutable cabale...

Lien : https://francisherin.wordpre..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Queque chose martelait l'horizon de son pas métallique. Le premier ėclair se faufila ,dechirant la soie du ciel puis s'évanouit. D'autres suivirent ,aussi vifs ,venus de partout ,et finirent leur course folle en explosant en gerbes de feu.La déchirure apparut dans la voûte blanchie par la neige et s'agrandit pour laisser passer l'orage.Le tonnerre fit vibrer la terre.Il réveilla les oiseaux camouflés qui s'envolèrent dans un long chant lugubre.Le vent fouineur fit son apparition.Il faisait gémir les branches molles des arbres et,par endroits,émottait la terre calleuse. La grêle tomba avec une violence inouïe ,cinglant de ses billes de givre la neige et les arbres.
Clarisse ne pouvait plus avancer.Elle descendit du vélo, decrocha la lampe tempête et alla se mettre sous un arbre pour s'asseoir sur une pierre qui se trouvait là.
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--Nous y sommes ,indiqua Jean-Baron.
Clarisse se leva et posa les mains en appui sur le bord du pare-brise de la voiture.La jeune femme dėcouvrait un bâtiment massif ,sans charme,pourvu d'une porte vitrée ,surélevé d'un étage prenant jour par deux fenêtres. Elle descendit du véhicule,dénoua le fichu retenant le foisonnement de ses boucles châtaines et défroissa sa robe à l'aide de larges mouvements de la paume.

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Il régnait dans la forêt de Perseigne un silence oppressant. Sur les bords de la route,les sapins dénudés aux branches tordues et noircies par l'hiver montaient la garde.Ils apparaissaient dans le halo jaune de la flamme tremblante de la lampe tempête et disparaissaient dans la nuit immobile après que Clarisse les eût dépassés .On pouvait apercevoir entre les troncs grêlės de givre le commencement de sentiers dont la trace était encore visible par intermittence mais qui finissait par se perdre sous la neige.
Silence...... Silence si profond qu'on se serait cru dans un autre monde.Absence de chant d'oiseau et de brise ondoyante.Silence oblitérant une fausse sérénité. Un lièvre surgit au milieu de la chaussée, il attendit et disparut avec épouvante.
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