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Wayward Pines tome 3 sur 3

Patrick Imbert (Traducteur)
EAN : 9782404080222
384 pages
Gallmeister (15/02/2024)
4.29/5   264 notes
Résumé :
Petite bourgade tranquille nichée dans les forêts de l'Idaho, Wayward Pines est une illustration vivante du rêve américain. En apparence, seulement. Car au-delà de la barrière électrifiée qui protège la ville, le monde tel que nous le connaissons n'existe plus.

La race des hommes a été remplacée par des choses mutantes d'une extrême férocité, et plus aucune civilisation n'existe.Ethan Burke a révélé ce secret aux habitants de Wayward Pines, jusqu'al... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Quelle sacrée bon sang de trilogie ! Les superlatifs me manquent pour évoquer mon ressenti à l'issue de ma lecture de ce 3ème et dernier volet de la trilogie « Wayward Pines ».

Il est rare qu'une saga tienne toutes ses promesses d'un bout à l'autre. Très souvent, on est confrontés à des passages en creux, à des développements décevants ou à un dénouement frustrant. Rien de tout ça dans cette série qui, à aucun moment, n'a été inégale et qui a maintenu sa qualité d'un tome à l'autre.

Il est évident que Crouch savait parfaitement où il allait dès le départ, qu'il savait quelle tonalité il voulait donner à chaque tome. le récit est magistralement construit de bout en bout et ce final, intitulé « Destruction », est tout simplement haletant.
Tout en proposant un récit parfaitement cohérent, Crouch a donné une tonalité particulière à chaque volume. Ainsi, le 1er tome avait des allures de thriller paranoïaque teinté de surnaturel tandis que le 2ème tome prenait les atours d'une dystopie. Cet ultime volet fait la part belle à l'action la plus débridée. Il y a un véritable côté survival dans ce « Destruction » qui le rend totalement addictif. Si l'accent est mis sur le versant action, l'auteur n'oublie pas pour autant ses personnages en route. A ce récit pétaradant aux nombreuses séquences d'action ultra efficaces et très cinématographiques, Crouch ajoute des sous-intrigues plus personnelles en s'intéressant aux rapports entre les personnages, notamment en installant un triangle amoureux, lui aussi source de suspense. de plus, en arrière-plan, se dessine une réflexion sur le bien collectif, la démocratie, la liberté et le poids des responsabilités.
Enfin, cerise sur le gâteau, le dénouement est absolument formidable. Pas du tout celui que j'attendais et bien meilleur que ceux que j'avais envisagés, portant en lui une charge émotionnelle forte et étant finalement d'une cohérence à toute épreuve.

J'ai été un peu triste au moment de tourner la dernière page de « Wayward Pines ». Cette saga a été un tel plaisir de lecture que j'ai eu un pincement au coeur en quittant Ethan, Theresa, Hassler et les autres. Et puis, cette ambiance… Ce rythme… Cette tension… Je ne suis pas certaine de trouver de sitôt un récit qui me happera autant que celui-ci.
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Ouvrir l'un des livres de cette trilogie, c'est comme ouvrir un paquet de Michokos (ou une boîte de marrons glacés si on s'appelle CasusBelli) : impossible de le refermer tant qu'on n'est pas allé jusqu'au bout des pages ou des emballages.
Compliqué de raconter ce qui se passe dans ce dernier tome, sans trop en révéler sur les tomes précédents. On est toujours à Wayward Pines, charmante petite ville du Colorado trop parfaite pour être honnête, et où adviennent désormais des choses terrifiantes.

Dès le début, on est emporté par l'enchainement des événements tragiques -vraiment impossible de lâcher les cent premières pages, lues d'une traite, tant le suspense est haletant. le rythme de la narration, court et sec, est hautement efficace.
Blake Crouch prend néanmoins le temps de nuancer ses personnages, ce qui les rend plus proches de nous et nous permet de mieux mesurer l'horreur de ce qui leur arrive. Il glisse également quelques considérations plutôt pertinentes sur dieu, la création et le pouvoir, et même quelques réflexions touchantes sur l'amour.

Ca reste une oeuvre de divertissement, mais vraiment réussie dans son genre avec une idée de départ absolument géniale ; d'où le côté addictif de cette trilogie.
Alors, comme pour les Michokos (et les marrons glacés), ne vous privez pas d'une telle lecture : ça libère la dopamine et ça rend heureux !
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Dernier opus de cette trilogie dystopique dantesque, la cinétique du récit s'emballe et l'auteur nous emporte dans une suite de rebondissements plus surprenants les uns que les autres. On est à l'apogée de l'histoire, le point culminant où tout peut basculer vers une fin heureuse ou une issue apocalyptique. La dernière poche d'humains vit-elle ses dernières heures sur cette planète devenue hostile à l'homme ?
Il a osé le faire ! La clôture électrifiée qui protège la population de Wayward Pines des « aberrations » ne fonctionne plus. le portail qui séparait la petite bourgade du reste du monde est verrouillée, grande ouverte. Il ne reste plus aux créatures qu'à envahir les rues et les habitations et décimer ces naufragés du XXIe siècle. Nous sommes en 3813 et les derniers rescapés de l'humanité sont sur le point de disparaître définitivement...
Blake Crouch ne nous laisse pas une seconde de répit. L'action est soutenue et son style haché en renvoyant chaque phrase à la ligne donne un tempo infernal à son histoire. On retient son souffle jusqu' au point final de ce troisième et dernier épisode.
Si le premier démarrait un peu poussivement, Crouch mène son récit crescendo et les pages défilent frénétiquement.
Au départ on aurait pu être sceptique sur la démarche de Crouch car ça ressemble plus à un roman de science-fiction écrit pour la télévision. Mais les trois tomes s'engloutissent goulûment et on en sort soufflés et essoufflés par la maestria de l'auteur à nous avoir complètement envoûtés.
Je recommande les trois volumes de cette série, l'oeuvre de Crouch vaut son pesant de cacahuètes !
Traduction de Patrick Imbert.
Editions Gallmeister, Totem, 365 pages.
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La trilogie dystopique "Wayward Pines" de Blake Crouch est bien placée pour devenir mon coup de coeur 2024 même si l'année réserve, je l'espère, encore de belles surprises. Cela fait une éternité que je n'avais pas boudé le sommeil car trop scotchée à un bouquin et ce troisième et ultime tome de la série a couronné l'ensemble.

Le rythme s'est encore accéléré quand je pensais que ce n'était pas possible ; l'action devient très agressive, zone de guerre, course poursuite, course contre la montre, course pour la survie...

J'ai terminé ma lecture à bout de souffle mais conquise. J'ai eu l'impression de lire un bon Stephen King mais sans les longueurs caractéristiques de l'auteur, du pur fantasme jusqu'à présent.

Le dénouement m'a emballée également, je n'ai pas senti venir le twist et j'ai apprécié que l'auteur rende à ses personnages un peu de leur humanité à travers des fragilités émotionnelles non pas dues à l'hostilité de leur environnement mais à leurs propres sentiments.

Tout lecteur séduit par cette série est voué, je suppose, à soupirer après une suite. de quoi l'avenir sera-t-il fait ? Voilà bien une question qui réunit personnages et lecteurs.


Challenge PAVES 2024
Challenge TOTEM
Challenge MULTI-DEFIS 2024
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Cet opus clôture correctement la trilogie, cependant il m'a manqué des éléments pour que ça soit à la hauteur de mes attentes.

Il y a toujours autant d'action et l'effet page-turner est indéniable, pour preuve, je l'ai dévoré en un jour. Pas de temps mort, ni d'élucubrations inutiles, on nage en plein chaos et on sent poindre la fin de la saga. L'auteur suit sa trame en allant droit au but avec une écriture fluide, il est difficile de lâcher le roman avant de connaître le dénouement, en un mot : ça se dévore. Quelques passages sur le passé de certains personnages sont abordés, c'est un détail qui m'a bien plu, ça renforçait un peu leur personnalité. On cerne mieux le projet de Pilcher, ses motivations et l'étendue de sa mégalomanie, c'était intéressant d'avoir ce point de vue.

Malgré ces points positifs, j'ai retrouvé des défauts que j'avais pourtant moins senti dans le second tome. J'espérais, vu la tournure des évènements, que l'aspect « groupe » serait davantage mis en avant, mais ça n'a pas été le cas. Ethan Burke fait tout, presque exclusivement tout seul, il apparait comme le grand sauveur, le surhomme… il me faisait penser à Rick Grimes, mais sans son charisme ni développement, ce qui avait le don de me faire grincer des dents. Ce n'est d'ailleurs pas les seules inspirations que j'ai remarquées, on a eu droit au triangle amoureux qui m'a beaucoup rappelé Rick/Lori/Shane, mais qui ici n'avait que peu d'intérêt tant les personnages sont survolés. En tout cas, l'absence de cette dynamique de groupe dans un univers qui vire au post-apo est regrettable. Il s'agissait du moment opportun pour approfondir les relations entre les différents personnages, les scènes d'actions, de tensions, mais aussi les drames, auraient eu bien plus d'impact et le résultat n'en aurait été que meilleur. En définitive, tout s'enchaîne trop vite, avec une quantité astronomique de morts, non pas que ça me dérange, mais sans attachements à l'égard de la communauté – que l'on connait à peine – il est difficile d'éprouver quoi que ce soit. À mon sens, tout s'est passé avec une rapidité décevante, l'auteur use de nombreuses facilités scénaristiques tant dans la solution que dans l'exécution qui mène au dénouement. Par exemple, des personnages emblématiques compliquent la tâche de nos héros, mais tout se résout sans accro, d'autres périssent si facilement qu'on peine à y croire, quant à certains choix, ils sont incompréhensibles tant ils manquent de logique. Tout m'a semblé facile.

Concernant la fin, elle m'a laissé un goût d'inachevé. J'aime beaucoup l'idée et les messages qui ont été véhiculés par l'auteur, c'est à la fois limpide et percutant. En revanche, le fait que ça soit une fin ouverte m'a profondément frustrée, surtout qu'elle laisse de nombreuses questions en suspens. J'ignore si une suite verra le jour, mais compte tenu de l'ancienneté de la saga, j'émets quelques doutes, c'en est d'autant plus frustrant.

En bref, ce dernier tome n'a pas su satisfaire toutes mes attentes, pour moi, le développement des personnages et leurs relations font partie des éléments essentiels d'un roman, mais c'est encore plus vrai dans les romans dystopiques/horrifiques. Et n'avoir misé que sur l'action pure et sur l'héroïsme de son personnage principal m'a fait passer à côté. Il n'empêche que de manière globale, j'ai passé un bon moment de lecture, la trame narrative reste cohérente et l'effet page-turner est la plus grosse qualité de cette trilogie. La promesse d'un divertissement haletant a été tenue et je ne regrette donc pas d'avoir persisté malgré les défauts qui se sont présentés. Pour toutes ces raisons, je ne saurais que vous la recommander, tout en gardant en tête qu'elle est imparfaite (attention toutefois aux âmes sensibles) !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
« Merde, j’ai tout bousillé. Avec mon travail. Avec Kate. Avec mes blessures de guerre jamais guéries, jamais soignées. Mais j’essaie, Theresa. Depuis que je me suis réveillé dans cette ville, j’essaie. J’essaie de te protéger, toi et Ben. J’essaie de vous aimer le mieux possible. J’essaie de faire les bons choix. » (p. 206)
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J'aimerais vivre dans un monde où les actions se mesurent à l'aune des intentions qui les animent. Mais la vérité, c'est que seules leurs conséquences comptent.
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Aucune découverte ne viendra nous sauver, poursuivit Hassler. Rien qui puisse nous ramener au sommet de la chaîne alimentaire. Cette vallée est le seul endroit où l'humanité peut survivre. Notre espèce va disparaître, c'est une réalité. Autant s'y résoudre avec grâce. Savourer chaque journée, chaque instant.
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Ca paraît fou, j'en suis conscient, mais je m'accroche à l'idée qu'une bonne action peut avoir des conséquences importantes.
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I’ve found in my life that sometimes the best company is your own.
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Dark Matter, based on the bestselling book by Blake Crouch
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