L'odeur de l'essence et de l'huile me soulève le coeur, et lire
Les routes oubliées m'a rappelé ce blocage que je fais sur les voitures, leurs noms, leurs calibres, et encore plus quand il est question d'un concours/ défi pour faire gagner, moyennant argent, la voiture la plus rapide.
Quand de faux policiers s'en mêlent pour extorquer le pognon gagné par Beauregard, en le menaçant avec un flingue de « gonfler les chiffres des bavures policières » notre chauffard abdique.
Car chauffard, il l'a été pour des braquages, comme son père. Il s'est rangé, a ouvert un garage, croule sous les dettes, et bing, il se fait donc braquer lui-même par d'autres malfrats.
Rixes, recherche du fric, mensonges à sa femme pour justifier de rentrer les mains vides, charmante vie de famille pour nous donner de l'empathie pour celui qui jusqu'à présent nous a semblé un looser… et vengeance, bien évidemment.
Comme dans
La colère, Beauregard est un ancien délinquant, et son monde oublié peut venir se rappeler à lui, même s'il ne choisit pas.
Alors, entre vengeance et nouvelle conduite achetée ?
Héritage de la violence ?
Comme dans
le sang des innocents, le père qui a abandonné le foyer réapparait plein d'amour. Il avait vécu à cent à l'heure… et moi je n'en plus de relire en essayant de trouver des arguments valables, en le rapprochant avec les deux autres livres de Cosby que j'ai aimé.
Et comme il serait amoral de spoiler, mieux vaut abandonner l'affaire et oublier.