Ma vie m’a permis de comprendre qu’il ne fallait pas tout mettre sur le dos des autres. Je ne veux pas que les gens fassent les choses à ma place, je veux partager autant les victoires que les défaites. J’ai besoin de mettre la main à la pâte. Je n’aime pas être protégée. Je veux connaître les faits et savoir ce que je dois affronter. Le doute m’habite, sans m’empêcher d’avancer.
Je n’arrive pas à me contenter de ce que la vie m’offre. Je ne suis jamais rassasiée. J’aime les débordements, les imprévus. Le mot « impossible », je n’y crois pas. Les limites sont des indicateurs de plaisir. Plus elles sont importantes, plus la satisfaction est grande quand vient le moment de les dépasser.
Il y a des gens pour qui la vie sera toujours plus difficile. Ils s’attardent à ce qui ne va pas. Ils veulent ce qu’ils n’ont pas sans réaliser ce qu’ils ont. D’autres, même si tout s’écroule, trouvent quelque chose de positif à tirer de la situation. Tout est une question de perception.
Je n’ai jamais imaginé ma vie comme un long fleuve tranquille. Je ne me suis jamais demandé pourquoi telle ou telle chose m’arrive et pas aux autres. J’ai toujours cru en l’amour, sans jamais rêver au prince charmant. J’ai toujours su faire face aux épreuves. Mes choix n’ont pas toujours été judicieux, mais je sais qu’au moment de prendre certaines décisions difficiles j’étais convaincue que c’étaient les bonnes. Quand j’attaque un projet, je déploie toute mon énergie pour le mener à terme. L’échec ne me fait pas peur. Comme dirait ma mère, j’ai la tête dure.
On doit être conscient du genre de personnes qui nous entourent. C’est une responsabilité qui nous appartient. On doit être en mesure de discerner qui nous fait du bien ou pas aux différentes périodes de notre vie. En ce qui me concerne, les fatalistes ont très peu d’espace dans mon quotidien. Disons que ma tension monte rapidement en leur présence.