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3,95

sur 199 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quelques heures suffisent pour lire ce récit, l'histoire de l'auteure émaillée entre souvenirs avec sa mère et ses quarante ans en tant que mère.

La petite Lisa grandira seule avec sa mère. Une mère qui fume, cultive la solitude, aime sans s'attacher, ne parvient pas à aimer comme une mère aime son enfant. Pourtant la gamine est en adoration devant sa mère. Elle ne comprend pas que quelque chose ne tourne pas rond. Jusqu'au jour de l'adolescence où quelque chose se brise, où la jeune femme doit partir, loin, s'enfuir, fuir cette mère.

Le récit est clinique, distant, assez froid. Par ci par là des phrases qui résonnent et claquent comme des questions insolubles.

« Peut-être qu'on n'en finit jamais d'essayer de vivre. »

C'est un récit qui sent la souffrance, les traumatismes, les regrets, le manque, les bleus à l'âme et au coeur.

« Ça  fait un bruit de dingue un coeur qui souffre »

Puis on grandit et certains se promettent de ne pas réitérer les mêmes erreurs que nos parents (j'ai essayé et j'ai réussi), d'autres n'y arrivent pas et perpétuent le même schéma comme Lisa.

« Il paraît que dans toutes nos rencontres amoureuses, nous cherchons à retrouver  la figure de notre mère. »

Et le pire, là où la claque laisse l'âme au bord du ravin c'est que oui, avec le temps on oublie le meilleur, la douceur de certains souvenirs. Ne revient cogner que la laideur.

« Je me demande où sont passés les souvenirs, les beaux, les joyeux, les doux. Je suis certaine qu'ils se planquent quelque part, dans un coin de ma mémoire, mais ils ne me  reviennent pas, coincés sous les amas de pensées sombres, ils ne se fraient pas de chemin jusqu'à moi, je ne les retrouve plus. C'est peine perdue. »

On m'a conseillée ce livre pour me réconcilier avec mon passé. J'en sors perplexe, perturbée avec plus de questions que de réponses. L'envie de retrouver le chemin des doux souvenirs et les pieds embourbés dans les cauchemars de l'enfance.

Lisa Balavoine a exorcisé ses peines dans ce livre avec pudeur et malgré les peines et les ratés beaucoup d'amour. C'est déjà pas mal.

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Je referme un bien beau roman autobiographique qui regorge de sincérité et dans lequel le lecteur se laisse porter par le déroulé de l'enfance de l'autrice, par ses regrets, par son ressenti, pas sa nostalgie, une nostalgie qui laisse son emprunte à ce très beau texte.

Le récit commence par un appel, on prévient la jeune femme que l'on a trouvé sa maman dans un appartement laissé à l'abandon. Commence alors un long monologue entre la fille qui s'adresse à sa mère à la deuxième personne du singulier, qui retrace le chemin de sa vie depuis ses premiers souvenirs d'enfance. On comprendra que tout n'a pas été toujours facile dans la vie des deux êtres qu'un lien très fort unissait pour oublier leur solitude.

Puis vient l'impossible deuil : regrets, amertume, sans aucun doute ce qui se passe quand on n'a pas eu de communication vraie avec l'autre, quand on n'a pas pu exprimer ses sentiments, quand on n'a pas pu dire, ni je t'aime, ni je te déteste parce que des sentiments parasites et une vie semée d'épreuves a amené à dire le contraire de ses pensées. Lisa Balavoine exprime bien ces moments, où, alternant entre colère et tristesse, son travail de deuil s'éternisait et qu'elle était partagée entre le souvenir de son enfance et ses réflexions sur sa façon d'agir alors qu'elle était devenue mère à son tour, alors que sa vie explose et qu'elle est menacée de voir revenir son passé, comme une malédiction qui se transmet.

Un récit difficile à supporter parfois quand on sait qu'il est vécu par une petite fille qui en gardera les stigmates, malgré la résilience qui opère, mais également le récit d'une vie comme on peut, hélas, en rencontrer couramment.

Lu dans le cadre des 68 premières fois.
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«Un roman-photo aux couleurs fanées»

Lisa Balavoine revient à la littérature blanche avec un émouvant roman qui retrace sa relation avec sa mère. Une histoire d'amour déchirante, un hommage sincère à travers trois générations de femmes.

C'est l'histoire d'un lien invisible, parfois très ténu, qui relie une fille à sa mère. Un lien indissoluble qu'explore Lisa Balavoine avec autant de franchise que de sensibilité dans son second roman.
C'est lorsqu'on lui annonce que sa mère est morte, dans la violence du choc, le maelstrom d'émotions et d'interrogations, que naît ce besoin de retrouver cette femme. Mais connaît-on vraiment sa mère? Que savons-nous de ce que fut sa vie avant qu'elle ne puisse nous prendre dans ses bras? Après avoir à son tour fondé une famille? Et même durant la période de cohabitation, année après année, l'image qui se construit de cette femme n'est-elle pas déformée?
Au moment de convoquer les souvenirs, de raconter cette personne née et décédée un 7 juillet, il est bien difficile de faire le tri entre les odeurs et les couleurs, les lieux et les objets, les paroles et les actes. C'est sans doute cette accumulation qui est le plus touchant dans ce récit. Des jeunes années où, après le départ du père, la mère devient par la force des choses l'être le plus important – celui qu'il est hors de question de partager – jusqu'à ce moment où à son tour elle met au monde une fille, devient à son tour mère, que se construit cette relation unique. «Les souvenirs s'attachent à nous bien plus qu'on ne tient à eux. Ils sont dans l'air qu'on respire, dans ce fruit dans lequel on mord, dans la poussière qu'on piétine sans s'en apercevoir. Les souvenirs nous collent à la peau et, comme une encre sympathique, ils reviennent quand nous croyons les avoir effacés. Ils se superposent et nous recouvrent. Les souvenirs sont des vêtements posés sur nous dont les bords usés s'effilochent au fur et à mesure qu'on tire dessus. Difficile de savoir où et quand il faut couper le fil.»
Il reste alors la chaleur d'un corps qui vous fait une place dans son lit, la mauvaise foi affichée après un accident de voiture causé par une étourderie, les petits mots d'excuses inventées et qui sont autant de preuves d'amour et de complicité, quelques chansons fredonnées des centaines de fois comme Dis-lui de revenir de Véronique Sanson (voir playlist ci-dessous), les vacances en camping en Bretagne, les hommes qui passaient sans laisser de trace, les courses dans la grande salle attenant à son bureau qui devenait alors salle de jeu quand elle n'avait d'autre choix que d'emmener sa fille avec elle au travail. Et dans ce tourbillon de la vie, avec cette mère divorcée, l'envie d'appuyer sur la touche pause. «Toi et moi ne vivons qu'un brouillon d'existence dans des appartements où nous ne nous installons jamais. Chez nous tout va trop vite, la voiture, la musique, les jours et les nuits. Je me revois espérer que nous aurons nous aussi une maison, de l'espace, du temps. Un jour, nous aurons une vie normale.»
Mais les semaines passent avec leurs rituels, une petite soeur arrive et avec elle l'enfance qui s'en va. L'alcool et les cigarettes commencent à marquer le visage, à transformer le corps de sa mère et leur relation. «Je n'invite personne, j'ai honte de cet immeuble, des gamins qui squattent en bas, et surtout j'ai honte de toi, pour la première fois, je veux que personne ne te rencontre, que personne ne te voie. J'ai honte de ressentir cela.» Quelque chose se casse et à nouveau, on voudrait refaire l'histoire, ne pas croire que Bonjour tristesse, le roman de Françoise Sagan qui traîne sur la table serait un bon titre pour sa vie.
Si les mots de Lisa Balavoine touchent au coeur, c'est parce qu'ils sonnent toujours juste, parce qu'ils sont vrais, parce qu'ils sont sincères jusque dans la souffrance.
«Un jour tout ça s'en va, l'inquiétude, la peur, la honte, les regrets, l'odeur d'une peau et même le son d'une voix, un jour on ne sait plus où tout a disparu. le manque d'amour comme le reste, l'attente devant l'école le soir, la crainte quand au matin elle n'était pas là, la colère de la voir dans de pareils états, un jour tout devient moins vivace et plus supportable, on efface, on oublie, c'est comme ça. La vie a ceci de surprenant qu'elle nous apprend à composer avec ce qui nous manque. J'ai une mère, mais je fais souvent comme si je n'en avais pas.» C'est beau comme une chanson de Ferré.
Les trois parties qui composent le roman et qui racontent la fille et sa mère, puis la fille devenue à son tour mère et qui regarde ses enfants et enfin la mère cherchant cet autre mère pour enfin la laisser partir sont autant d'histoires d'amour. Belles, cruelles, puissantes et déchirantes. Un «roman-photo aux couleurs fanées» qui dresse aussi, à travers trois générations de femmes, un portrait de la France au tournant du XXIe siècle.

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Lisa avait déjà livré quelques fragments. D'elle, on avait découvert une sensibilité à fleur de peau glissée dans les maux d'une autre en filigrane, une mère, une ombre à laquelle les larmes se dédiaient. « Eparse » donnait les prémices d'un immense chagrin porté jusqu'au coeur.
Et puis de Lisa, demeuraient des posts sur instagram, des photos, des bribes de vie, de la musique. du noir et Blanc. Des Vinyles. du texte. L'agreg. Des jours emprunts de tristesse. Sa mère n'était plus, elle qui l'avait abîmée malgré l'amour. Il est des souffrances que l'on n'explique pas, ou mal, ou si bien qu'on les refuse, des souffrances cousues à la couenne ; Lisa léchait ses plaies.
Les idées ont pris forme – un texte, de courts paragraphes et les instants qui l'ont construite, elle Lisa, fille et mère, tenant en creux l'amour éperdu pour celle qu'elle a aimée malgré les revers et les travers, l'amour toujours piqué au quotidien, collé aux souvenirs. Lisa écrira « Les souvenirs s'attachent à nous bien plus qu'on ne tient à eux ».
Succession d'instantanés tels les clichés des polaroïds sur lesquels on les imagine, Lisa et sa mère, « Ceux qui s'aiment se laissent partir » trace le passé pour mieux s'en affranchir. Dire les mots qui se sont tus, les regards détournés, l'incompréhension. Et ce trou dans le coeur. Il parle d'amour avant tout. D'amour tout court.
Ecrit qui serre le coeur, délicat et pudique – oui, pudique, juste comme il faut, comme une confidence que l'on nous aurait confiée. Un chuchotement : « Tu sais, la vie, c'est pas facile, il y a des jours où j'ai trop mal … », quelques secrets que l'on garde. J'ai aimé ce texte. Enormément. J'ai aimé son écriture fine et cette peau que l'on retire.
Une lecture déchirante.


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Lisa Balavoine raconte sa mère dans un récit fragmenté bouleversant.Cette mère avec ses failles qui vont peu à peu l'engloutir...Son enfance auprès d'elle, instable,intranquille,on comprend que la fuite est nécessaire. Cependant,Lisa va reproduire malgré elle le schéma familial avec sa fille,même si ce n'est pas la même histoire. On la retrouve à 40 ans avec ses questions, sa culpabilité.Sa mère n'est plus,il faut continuer à vivre,l'écriture sera le moyen pour elle d'exprimer le manque,les regrets,le chagrin.
A travers ce journal de deuil,on retiendra les silences et les non-dits mais surtout l'amour.
Ce livre parle à chacun de nous avec une extrême sensibilité, il est à fleur de peau.
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Dans ce roman qui se lit d'une traite, Lisa Balavoine écrit un bel hommage à une mère fantasque et irresponsable. Mère séparée et idéaliste, elle rêve du grand amour sans jamais le trouver, alors toutes deux vivent en autarcie. Source d'admiration pour l'enfant qu'elle était, cette mère instable devient source d'angoisse au fur et à mesure qu'elle grandit. La deuxième partie raconte comment à travers l'expérience de la maternité, elle comprend les liens complexes qui l'unissent à sa mère depuis le début et malgré la distance qui s'est installée avec les années. Dans la troisième partie, le fameux « Aujourd'hui maman est morte. », annoncé dès les premières pages, raconte la douleur et l'arrachement d'une adulte, liée malgré tout par un attachement indéfectible…
J'ai dévoré le roman. le style de Lisa Balavoine et l'enchaînement d'images évocatrices pour décrire l'héritage de cette relation complexe m'ont séduite !
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Je venais à peine de refermer la dernière page de ce roman, que l'autrice publiait un texte pour les 68 expliquant cette deuxième fois qui n'en est pas vraiment une.

"C'est une première fois qui a attendu qu'une autre la devance pour pouvoir advenir. [...] J'ai écrit Éparse pour pouvoir écrire Ceux qui s'aiment se laissent partir."  Moi qui ait lu Éparse récemment,  j'ai eu l'impression d'une continuité,  comme si l'autrice reprenait la plume pour prolonger ou expliquer peut-être cette jeune femme fragile, un peu perdue.

C'est le roman, bien que j'ai du mal à le qualifier ainsi, du deuil douloureux de sa mère. Une mère fantasque et égoïste devant laquelle l'enfant est en adoration. Et qui est incapable de lui exprimer son amour par du temps et de l'attention. Elle la gâte certes mais elle la ballotte d'un lieu à l'autre, d'une école à l'autre, ne lui laissant d'autre point d'ancrage qu'elle et refusant de voir à quel point elle n'en est pas un. L'autrice dénoue la pelote emmêlée des souvenirs, jusqu'à la rupture et au départ.  Puis elle qui est devenue mère s'interroge sur le mal-être de sa fille adolescente, cherchant à comprendre ce qu'elle a raté alors qu'elle a tout fait pour ne pas reproduire ce qu'elle a vécu. Enfin, à la mort de sa mère c'est le temps du deuil difficile pour ne pas dire impossible et pourtant ceux qui s'aiment se laissent partir...

Une écriture portée par une sensibilité à fleur de peau pour un texte où l'urgence d'écrire est vitale. Un texte sur la transmission et la relation complexe entre mère et fille sur trois générations.
Peut-être parce qu'il me touche plus que je ne veux bien l'avouer, en faisant, sur quelques points précis, écho avec ma propre histoire, c'est un sentiment de malaise que je ressens à la fin de ma lecture. Y participe l'impression de toucher (trop) à l'intime pour émettre le moindre avis...Autant j'aime lire les posts de Lisa, instantanés de vie d'une grande justesse,  autant sur la longueur d'un roman je m'essoufle. Un ressenti tout personnel qui n'entame en rien les qualités littéraires de ce texte qui a bouleversé ses lecteurs.
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Peut-être avons-nous tous besoin de dire la mère. Dire les sentiments si forts et aliénants qui, parfois, nous lient à celle qui aura été à nos côtés pendant tant d'années. Et peut-être ce besoin est-il encore plus impérieux lorsque les relations avec la mère sont tendues, lorsque aimer n'est pas inné, pas chose facile.

Dans ce court récit en trois parties, Lisa Balavoine nous conte sa mère. Ce sont tous les souvenirs de son enfance et adolescence qui ressurgissent, d'abord. Ces journées passées à ne pas savoir sur quel pied danser, ces nuits à attendre de ne plus entendre. Il y a de l'amour, tellement d'amour, entre elles deux. Mais sa mère ne sait pas l'exprimer. Son mal-être l'asphyxie, la pousse à faire de mauvais choix. S'évader, encore et toujours. Pour ne pas avoir à dire l'amour.

L'auteure nous parle ensuite de sa relation à sa mère alors qu'elle-même en est devenue une. Comment faire confiance à cette femme qui n'a eu de cesse de la décevoir ?

C'est dans la dernière partie du récit que Lisa Balavoine m'a le plus émue, face à l'absence de cette mère qui la laisse sans réponse, avec ce trop plein d'amour et des millions de questions qu'elle aurait aimé poser, sans oublier la plus précieuse, celle que chaque enfant se pose encore et toujours : est-ce que tu m'aimes, Maman ?

Je ne vous dirai pas que ce récit est extraordinaire, ce n'est pas le cas. Mais il a su ma toucher. Que voulez-vous, c'est mon côté amoureuse des coeurs cautérisés, des âmes blessées. Et puis, peut-être aussi parce que je mesure ma chance, chaque jour, d'avoir une mère aussi incroyable et aimante que la mienne.

Mais surtout, je crois, parce que j'aime les mises a nu. Il faut beaucoup de courage pour le faire, pour oser baisser les armes et jeter ses plus grandes craintes dans la fosse aux lions.

Et je ne parle même pas de ce titre qui fait chavirer mon coeur tant il est à la fois cruel et plein de vérité
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Une sacrée claque.

Émouvant récit d'une fille en deuil. Fragments de deux trajectoires contradictoires mais symbiotiques.

Se lit comme on feuillette un vieil album. En écoutant Jeanette.

Enfance. Une mère dysfonctionnelle qui ne paraît que libre, fantasque, généreuse, dans les yeux d'une fille folle d'elle. Une mère qui déjà parfois lui manque. Qui ment. Fait n'importe quoi.

Adolescence. Décillement. Décollement. Douleur. Se sauver. Seule. La mère anathème qui s'accroche comme une folle.

Maternité. Peur de reproduire. La solitude qui s'invite. La mère soûle au téléphone. Qui plombe. Revendique. Eructe. Honte.

Deuil. La mère qui n'a jamais été aussi présente.
Et dont il faut quand même se défaire. Une mère qui a laissé des écrits. Une fille qui écrit. Une petite fille qui va mieux, et qui écrit aussi.

Écrire. Jeter un petit accent sur je crie.

Exister. Enfin.



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Ce récit, il résonne comme un cri du coeur, un cri de souffrance, de trop de silences, de douleur irréparable, d'être irremplaçable, d'émotions incomprises, d'un besoin d'amour inconditionnel, c'est la voix d'une enfant, d'une femme, d'une mère. C'est tout ça à la fois en si peu de pages.

𝗟𝗶𝘀𝗮 𝗕𝗮𝗹𝗮𝘃𝗼𝗶𝗻𝗲 𝗳𝗮𝗶𝘁 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗱𝗶𝘀𝗲𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗶 𝗽𝗲𝘂 𝗱𝗲 𝗺𝗼𝘁𝘀.
𝗤𝘂𝗶 𝗻'𝗲𝗻 𝗳𝗼𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘁𝗿𝗼𝗽. 𝗤𝘂𝗶 𝗲𝘅𝗽𝗿𝗶𝗺𝗲 𝘁𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁. 𝗤𝘂𝗶 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗹𝗮𝗰𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘀 𝗲𝗻 𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹'𝗮𝗶𝗿.

📖 La mère de Lisa quitte mari et domicile avec sa petite fille de 4 ans sous le bras. Lisa aura toute sa vie le sentiment d'être un poids. Pour cette mère qui ne veut pas en être une, qui veut vivre une vie de femme, qui regrette. Les mots sont beaux tout le temps, crus parfois, durs beaucoup.
En 3 parties, nous allons suivre le parcours de Lisa en quête d'amour d'une mère que l'on pourrait croire bipolaire, folle, monstrueuse là ou se cache une grande forme dépression.
1. Lisa enfant, comme la personne de trop d'un duo. Trainant chez les amants de sa mère, témoin de scènes ultra violentes, idolâtrant cette mère qui n'en est pas une.
2. Lisa maman, qui tente de ne pas reproduire les mêmes schémas, qui se documente sur ce qu'est être une bonne mère, qui se flagelle, qui est trop dur avec elle-même. Est-ce bien étonnant ?
3. Lisa orpheline. Comment vivre sans cette figure maternelle ? Comment faire le deuil ? Comment se reconstruire ?

Ce récit apparait comme une thérapie.
Bien souvent, mes bras ont frissonnés.
Tout le monde n'a pas la chance d'avoir vécu une enfance heureuse, d'avoir été une petite fille choyée.
Avancer dans la vie, avec nos valises et nos casseroles, c'est un challenge de chaque jour.
Certains vont chez des psys, d'autres écrivent.

Lisa Balavoine signe ici un récit intime d'une grande beauté.
Ce livre parlera à chaque enfant intérieur quelque soit l'enfance vécue.
Parce que l'on cherche tous à transmettre plus, mieux, à la génération d'après.
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