La découverte : Je reste assez suffoqué de constater que l'industrie du livre ose encore risquer de tels produits, nanards confondants, prêches jésuites médiocrement habillés par un style qui gagnerait à être produit par une intelligence artificielle.
L'intrigue, donc : des migrants ( qui ne migrent jamais que dans une seule direction, contrairement aux cignognes, assaillis par un vilain et très mystérieux groupe d'autochtones haineux et bornés qui veulent les empêcher d'enrichir comme chacun sait notre morne continent, meurent de façon atroce. Heureusement les héros du Bien et de la Loi vont rétablir le pacte républicain en mettant les vilains au pas.On n'a jamais rien fait d'aussi puissant depuis les légendaires "flèches blanches" de "Plus belle la vie", autre oeuvre dramatique d'égale portée artistique qui a dû servir de modèle pour cette Meute (qui fait très peur)
Le constat : On ne devient pas soudainement romancier parce que dans une Europe défigurée chaque jour par le terrorisme ou la guerre de basse intensité livrée aux autochtones, on inverse intégralement le réel.
Le conseil : investissez plus judicieusement ces vingt euros dans un livre le méritant, tel "L'usage du monde" de Nicolas bouvier, preuve qu'on peut découvrir le reste de la planète sans se nier - et renier - soi-même, ou dans un restau de quartier, avec un moindre risque d'ingestion de tant de sucre outré.
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