Édouard Louis

Un premier roman qui éclaire les marges de la France en ses oubliés.
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Si l'on choisit la team Proust et que l'on oublie Sainte-Beuve, si l'on ne parle donc que du roman, de la fiction, En finir avec Eddy Bellegueule est un livre qui vaut qu'on s'y attarde. On y raconte l'histoire d'un jeune homme homosexuel forcé de se construire dans un milieu populaire et ouvrier du nord de la France. Subissant la violence physique de ses camarades à l'école, la violence morale de sa famille et de ses proches le reste du temps, Eddy Bellegueule se sent et se sait différent, sexuellement évidemment mais socialement également. Il veut s'élever. Il choisira l'ascenseur social qu'est encore souvent l'école pour y parvenir. Ce livre raconte le combat de ce petit garçon, son parcours chaotique, de la petite enfance jusqu'à son arrivée dans un lycée de grande ville grâce au choix d'une option théâtre salvatrice mais où il découvre encore que rien n'est gagné…

Ce livre parle d’un morceau de la vie d’un enfant qui découvre son homosexualité, il raconte la vie qu’il mène et qu’il subit face aux injures et aux critiques homophobes ainsi qu’à ses apparences physique de sa famille, de ses amis et du village.

Quand on lit on remarque que ce livre est une œuvre autobiographique car l’histoire est très bien racontée et on se met vraiment à la place du personnage. L’histoire nous prend vraiment à la gorge pour ce qui est des étapes de la vie de cet enfant et tout le courage qu’il a eu de faire face aux injures homophobes, sans même se débattre et devoir se laisser faire à l’école et chez lui mentir sur son orientation sexuelle, s’obliger à jouer avec des garçons au foot pour sa famille et sa réputation au village.

Ce livre est conseillé pour les adultes.

Premier livre de l'auteur qui est aussi un récit autobiographique.

Reflet de la vie d'un petit village et de l'atmosphère familiale pour un enfant qui se sent différent...

un livre dur mais très bien.

Ce livre est un roman autobiographique. On y raconte l’histoire d’Eddy Bellegueule, jeune français vivant en région dans une famille pauvre. Mais surtout, Eddy est homosexuel. Il parle donc des multiples difficultés qu’un enfant/adolescent vit. Sa famille, les autres enfants, tout le village fait grande affaire de ses manières efféminées. Le jeune homme vivra plusieurs difficiles épreuves notamment en étant victime de violence physique et psychologique.

Malheureusement, j’ai trouvé ce livre décevant. L’histoire semble se composer simplement d’un acharnement contre le milieu d’où l’auteur vient. Les termes employés sont très péjoratifs. Bien que Louis ait vraisemblablement tenté de construire le récit de manière objective (c’est ce qu’il dit en entrevue), l’ombre de la vengeance semble planer sur l’histoire.
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J'ai trouvé ce livre vraiment intéressant ,qui apprend beaucoup de chose sur sa vie ,autant positive que négative ,qui parle de déterminisme social . Je vous conseille vivement de lire ce livre.... N.2°8



J'ai bien apprécié le livre car il nous immerge complétement dans la vie de l'auteur, il dit sans se voiler la face et sans pudeur certaines actions peu recommandables voire obscénes (Voir chapitre "Le Hangar")

J'aime bien aussi la façon dont il décrit sa vie de tout les jours dans son milieu social et le moyen qu'il met en oeuvre pour s'en sortir.



Je conseille ce livre que j'ai vraiment apprécié.



Mathieu 2°8

On ne choisi pas sa famille.Plaidoyer d'un enfant qui se sent différent et étranger à sa famille, sa région.Jeunesse difficile, violente qui marque à jamais un être en devenir.L'enfance n'est pas toujours joyeuse et innocente, elle peut être un cauchemar silencieux car les victimes sont souvent honteuses et terrifiées.

Ce livre est déroutant car l'action est contemporaine et révoltant, ce que subit ce jeune garçon est tout bonnement impensable.Nous plongeons dans une France profonde et arriérée mais qui a le droit de vote.En même temps qui sommes nous pour juger, n'est-ce pas de l'arrogance que de se sentir supérieur à certains de nos concitoyens?

Voici un très jeune auteur à suivre. Talentueux, j'ai beaucoup d'admiration pour lui. Félicitations pour cet excellent roman autobiographique. A lire absolument !

C'est un roman qui m'a énormément marquée le langage de l'auteur est très cru mais nécessaire pour comprendre l'enfance difficile qu'il a vécu.



J'ai cependant été dérangé par l'exposition de la vie privé des parents d'Edouard Louis, cela m'a géné dans ma lecture car je ne pouvais m'empécher d'imagniner ce qu'ils ont ou ressentir en voyant leur secrets les plus intimes dévoilés à la France entière.



Mais je ne regrette pas cette lecture, qui m'a vraiment marqué.
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je n'ai pas pu le terminer

De part son style spontané et qui vient des tripes, ce livre ne laisse pas indifférent.

Si l'histoire est tout à fait plausible, par contre le cadre est absolument grotesque.

C'est à croire que l'auteur a pompé dans les romans du 19ème siècle ; romans qui dépeignent la société ouvrière.

C'est aux confins du ridicule et bourré d'anachronismes.

L'action est censé de dérouler dans les années 2000. Si la misère sociale et culturelle est malheureusement toujours d'actualité, il est évident qu'avec les moyens de communication et d'information proposés de nos jours (télévision, internet, téléphonie mobile) les gens, quels qu'ils soient, dans n'importe quel milieu que ce soit même démuni, sont tout de même plus 'éclairés" que nous le donne à lire l'auteur de Eddy Bellegueule.

Je comprends que la famille de l'auteur se soit insurgé.

L'on dirait du Zola copié-collé dans les années 2000.

Cela manque de finesse et de réalisme dans l'ajustement temporel.

Bon, l'auteur est jeune. On peut lui pardonner. C'est fort bien écrit. Et cela ne laisse pas indifférent.

Par Thomas Hart. Club lecture

Edouard Louis est un pseudonyme et Bellegueule est le véritable nom de ce jeune homme qui raconte son enfance et fait une chronique de ses années de collège. L'auteur est issu d'un milieu populaire de la Picardie profonde. Il fait une description précise de son milieu d'origine, de la vie de ses parents, de leur façon de parler, du traitement qu'il a subi au collège du fait de son homosexualité naissante. Tout au long de sa jeunesse, l'auteur s'est efforcé de construire une image de lui même qui ne lui correspond pas, une image d'homme telle que la véhicule son milieu. Or, il développe néanmoins des goûts, des centres d'intérêts qui sont totalement étrangers à son quotidien. On s'interroge alors sur les facteurs de cette émergence. L'auteur a été admis à l'Ecole Nationale Supérieure, ce qui témoigne d'une certaine réussite scolaire, cependant, à voir ses années de collège, on ne peut pas le soupçonner. On ne comprend pas vraiment le comment de cette résussite. L'image qu'il donne de l'institution n'est pas positive, celle-ci semble fermer les yeux sur ce qui se passe. Malgré la noirceur de l'univers qu'il décrit, on sent néanmoins transparaître une humanité, une conscience du respect de l'autre, notamment chez ses parents.

Un roman autobiographique, une enfance et adolescence dans une famille dans laquelle le héros semble ne pas se reconnaître.Il est né maigre, dans une famille obèse, a la voix et des intonations féminines alors que son père est un gros dur. Il ne souvient de rien de beau concernant son enfance juste quelques insultes... Ce livre vous attend au CDI Mme Voignier

La publicité faite autour de ce livre est sans doute un peu sur dimensionnée. Quelques bons passages qui décrivent la vie dans des classes sociales défavorisées françaises. Mais le roman manque tout de même de profondeur et de la construction est parfois confuse.

Attachant dérangeant troublant, ce roman est un sacré coup de poing...On a le sentiment de rentrer dans la vie de ce personnage. Mais quelle maturité, a 21 ans écrire un tel roman c'est assez bluffant.

C'est du Zola, en pire...

Tellement sordide, on a du mal a y croire.

Et pourtant !

J'ai pensé que cela se passait dans les années 50, genre

"Les petits enfants du siècle".

Mais on a changé de siècle.

Très dérangeant.

Dans l'édition, il y a le best-seller programmé de Guillaume Musso ou Dan Brown, le prévisible d'un «people», et puis, le triomphe inattendu du premier roman d'un inconnu, tel En finir avec Eddy Bellegueule, lancé modestement en janvier, tiré à ce jour à 160 000 exemplaires et traduit partout. Récit d'un succès.
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L'école peut donc sauver un "pédé" de chez les "Groseille"

Voilà un roman coup de poing, qui vous prend dès le début et ne vous lâche plus. L'autobiographie d'un jeune formidable qui, à 21 ans, écrit comme un homme ayant déjà tout vécu. Son regard sur sa famille, son environnement social, sa vie de misère dans le nord de la France nous rappellent Zola. On en sort hors d'haleine mais enchanté qu'un tel talent, à cet âge, puisse nous tellement happer. Et forcément, ce regard sur une homosexualité "naturelle" qui ferait beaucoup de bien aux bigots de la Manif pour tous. A lire pour s'ouvrir aux autres, pour comprendre notre société du XXIe siècle dans ce qu'elle a de plus dur : la misère sociale...