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4.25/5 (sur 119 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) : 1985
Biographie :

TOMASZ JEDROWSKI est né en 1985 en Allemagne et a étudié le droit à Cambridge et Paris.
Né en Allemagne de parents polonais, Tomasz Jedrowski a vécu dans plusieurs pays, dont la Pologne, et vit actuellement en France. Il parle cinq langues et écrit en anglais.Les Nageurs de la nuit est son premier roman, traduit et acclamé dans plus de dix pays.

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Dans L'automne est la dernière saison de Nasim Marashi, trois amies vivant à Téhéran, Leyla, Shabaneh et Rodja, s'efforcent de mener une vie libre. Lorsque le jeune mari de l'une d'entre elles part seul au Canada, leur équilibre vacille. Entre espoirs et déconvenues, elles doivent faire face à leurs contradictions dans la société iranienne d'aujourd'hui. Suffit-il de partir pour être libre? L'écrivain polonais Tomasz Jedrowski ausculte dans Les nageurs de la nuit une histoire d'amour entre deux jeunes hommes dans la société communiste, catholique et répressive de la Pologne des années 1980, où leur passion est impensable. Et où le goût de la liberté de l'un se heurte aux ambitions d'intégration sociale de l'autre. Deux fictions puissantes qui disent les rêves d'une jeunesse opprimée dans des sociétés autoritaires. Nasim Marashi est une romancière, scénariste et journaliste iranienne. Son premier roman, L'automne est la dernière saison, a remporté le prix Jalal al Ahmad, l'un des prix les plus prestigieux en Iran. Né en Allemagne de parents polonais, Tomasz Jedrowski a vécu dans plusieurs pays, dont la Pologne, et vit actuellement en France. Il parle cinq langues et écrit en anglais. Son premier roman Les nageurs de la nuit a connu un large succès et a été traduit en treize langues. Retrouvez notre dossier "Effractions 2023" sur notre webmagazine Balises : https://balises.bpi.fr/dossier/effractions-2023/ Retrouvez toute la programmation du festival sur le site d'Effractions : https://effractions.bpi.fr/ Suivre la bibliothèque : SITE http://www.bpi.fr/bpi BALISES http://balises.bpi.fr FACEBOOK https://www.facebook.com/bpi.pompidou TWITTER https://twitter.com/bpi_pompidou

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Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
J’ai permis l’union de la terre et de mon corps, j’ai lâché prise, et pour la première fois de ma vie, j’ai apprécié les choses pour ce qu’elles étaient, j’en ai observé le miracle. La terre parce qu’elle était la terre, mes mains parce qu’elles étaient mes mains, les plantes parce qu’elles naissaient graines, et les autres autour de moi, tous les gens, avec leurs propres droits, leurs rêves et leur univers intérieur.
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J'ai pensé que c'était le moment, avant de retourner en ville, avant que le véritable travail ne commence. Il y a des endroits formidables là-bas. Des lacs, des rivières. J'ai une tente et tout ce qu'il faut. (Tu t'es interrompu, et nos yeux se sont rencontrés à nouveau). J'ai une proposition à te faire. Tu veux venir avec moi ?
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C’est ainsi que je vivais à l’époque : à travers les livres. Je m’enfermais dans leur histoire, je rêvais de leurs personnages la nuit, je me prenais pour eux. Ils étaient mon armure contre les arêtes dures de la réalité. Je les empiétai avec moi, comme un talisman dans ma poche, et ils me semblaient presque plus réels que les personnes autour de moi, qui parlaient et vivaient dans le déni, destinées à ne jamais rien faire qui mérite d’être raconté, pensais-je.
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« Nous n'avions pas vraiment parlé de « nous », ou de ce qui se passerait une fois revenus en ville, ni de quoi que ce soit. Il n'y avait pas de « nous ». Bien sûr, j'y avais réfléchi, j'avais voulu demander : « Qu'est-ce que nous sommes en train de vivre ? Qu'allons-nous en faire quand nous serons de retour ? »
Mais je n'avais jamais posé la question au grand jour, je n'aurais jamais osé. Je m'embrouille peut-être, les moments se fondent les uns dans les autres, défigurant chacun comme trop de voix parlant à la fois. Mais maintenant que j'y repense, je me rappelle n'avoir osé que le dernier soir, alors que nous étions dans la tente, couchés dans le noir, sur le point de nous endormir après avoir fait l'amour. J'ai posé la question dans le noir, j'avais peur. Pendant un moment interminable, tu n'as rien dit et j'ai cru que tu t'étais endormi. Tu as fini par murmurer : « Je ne veux pas que cela finisse.»
Mon cœur battait, il se heurtait à la paroi de ma poitrine, et j'ai répondu : « Moi non plus.»
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C'est ainsi que je vivais à l'époque : à travers les livres. Je m'enfermais dans leur histoire, je rêvais de leurs personnages la nuit, je me prenais pour eux. Ils étaient mon armure contre les arrêtes dures de la réalité.
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“They know that I’m . . .” I couldn’t face her eyes, couldn’t say it. Had
never said it to anyone. Not even to myself. It felt like jumping over a five-
meter wall.
“Tell me,” she said gently, her weightless hand on my shoulder again.
“Go on. Don’t be scared.”
I almost crumbled. I took on the words again, as if they had fallen to the
floor. I picked them up, lifted them, tried to push them over the threshold,
like something immensely heavy that could crush me.
“I’m a . . .” I tried and failed under her gaze.
It was the same feeling, the same pulling to and fro, one feels when
standing on the edge of a diving board.
“I’m a—” My voice almost steady. “I’m a homosexual.”
The world did not tumble. Her face remained calm. The white winter
light still streamed into the room as if into a church, illuminating the floor
and us, my heart pumped blood around my body—accelerated but still—
and a shiver ran through me, through my entire being, and I felt as if
something dead and heavy inside had been expelled, as if I’d been carrying
a leaden ghost within me all that time. I felt dizzy. I tried to say something
else, but there was nothing to say. She took me into her arms, and I allowed
her to—into her soft arms, against her pullover, cushioned by the soft
breasts beneath it.
“It’s OK,” she whispered. “I understand.” She stroked my hair. “You’re
good. Don’t you worry. You’ll be fine. You’re good.”
Even if I had wanted to, I wouldn’t have been able to stop the tears. They
poured out all by themselves, a force of their own, agents of relief and
consolation, flooding my face, emptying my mind. And we sat like this,
enveloped in each other, in the bright light, for an immeasurable amount of
time. When I straightened myself, she left, returning moments later with a
tissue.
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C'est ainsi que je vivais à l'époque : à travers les livres. Je m'enfermais dans leur histoire, je rêvais de leurs personnages la nuit, je me prenais pour eux. Ils étaient mon armure contre les arêtes dures de la réalité. Je les emportais partout avec moi, comme un talisman dans ma poche, et ils me semblaient presque plus réels que les personnes autour de moi, qui parlaient et vivaient dans le déni, destinées à ne jamais rien faire qui mérite d'être raconté, pensais-je.
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And then the music stopped. The record had come to an end; the low
crackle of the speakers could be heard between the suddenly naked chatter
of the crowd. We looked at each other, bemused, in anticipation. A new
record was placed on the deck by a gangly boy in green bell-bottoms. At
once a string of quick, light beats prepared the room, gathered our attention,
ecstatic, simple, and single-minded. And before we knew it, Blondie’s siren
voice had filled the room, sending a rush through us. We didn’t know the
words, not a single one, but we understood everything about “Heart of
Glass”—all its elation, its decadence, the pleasure of self-indulgence. We
made our way through the crowd to the middle of the room, where we
dissolved ourselves in her voice, in its high flight, in the rising and falling
melody, in the motif of the beat, the beat that was there from beginning to
end and begged to be followed. Our heads spun along with the record. Our
bodies became instruments of the song, extensions of it, and we formed as
one, dancing in a triangle, swaying from side to side as if possessed. When
the song ended, another one began to play, one just as good and catchy and
seductive, and we gave ourselves to it. It was as if someone had taken us all
and placed us on a platform on top of the world. We danced until sweat ran
down our backs and foreheads and we could no longer catch our breath.
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This is how I lived back then – through books. I locked myself into their stories, dreamt of their characters at night, pretended to be them. They were my armour against the hard edges of reality. I carried them with me whenever I went, like a talisman in my pocket, thinking of them as almost more real than the people around me, who spoke and lived in denial, destined, I thought, to never do anything worth recounting.
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I remember how I left our country and how I thought my nightmare of
loneliness would return. The nightmare of fossilized time, where I walk
through the desolate landscape of overgrown gravestones, not a soul
around, condemned to a life among the dead. But it didn’t. I came to a new
country, a new city, and decided to leave my loneliness behind. America is
good like that. Even if it isn’t true, even if you can’t ever completely shed
your past, no one here will tell you that. It makes it easier. Easier to fool
yourself. You, of all people, must know what that feels like.
And yet, it occurs to me now that we can never run with our lies
indefinitely. Sooner or later we are forced to confront their darkness. We
can choose the when, not the if. And the longer we wait, the more painful
and uncertain it will be. Even our country is doing it now—facing its
archive of lies, wading through the bog toward some new workable truth.
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