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Critiques de Salman Rushdie (483)
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Je trouve ce livre assommant, j'abandonne à la page 207 (sur 313).



Il me fait penser à un des ces dessins animés torchés à la va-vite, plein de couleurs et de voix criardes, suppléant le manque d'inventivité par le tournage en rond et l'accumulation de tout et de n'importe quoi pourvu que ça fasse du minutage (ou, ici, de la page).



Le style : "ça vient comme ça vient je m'en fous je continue"



Et un côté "voyez toutes les références littéraires et culturelles dont je dispose et que peux étaler devant vous".



C'est le premier Salman Rushie que je lis (du moins l'ai-je lu aux 2/3), toute son oeuvre est comme ça ?

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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Du pur génie ! Un roman épique, philosophique, fantastique, ancré dans des problématiques actuelles, un chef d’œuvre mené d'une main de maitre avec humour, connaissance et technique d'écriture savamment maitrisé malgré la grande diversité des personnages. Plusieurs niveaux de lectures (spirituel, ésotérique, théologique). Du Salman Rushdie dans le texte, un grand roman !
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits



Il y a eu les mille et une nuits, il y aura maintenant la version 2.0 de Salman Rushdie.

Comme à son habitude, Salman l’érudit, mêle contes imaginaires, personnages merveilleux, préceptes de philosophie, à la réalité de la vie contemporaine.

Un roman foisonnant à lire par petites touches afin de s’imprégner et de « digérer » les messages cachés !!!

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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Que l’un des héros soit un jardinier montre bien que la référence à Voltaire est parfaitement assumée comme le choix de la forme du conte pour traiter des problèmes actuels . La touche personnelle de Rushdie tient au mélange harmonieux des cultures occidentales et orientales , et à un humour aussi ravageur mais moins agressif que celui de son illustre prédécesseur . Enfin lui ne se contente pas d’un retrait dans la culture du jardin mais offre un manuel de lutte active contre le mal qui ronge notre monde .
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Un vrai kaléidoscope de genres, d'époques et de lieux que nous livre cette chronique ! une page vous êtes transporté dans blade runner, l'autre dans le seigneur des anneaux, la suivante ce sont les infos voire tous à zanzibar, bref pas le temps de s'ennuyer sauf d'avoir peur et de se planquer dans une grotte en Afghanistan (mais pas n'importe laquelle) ... pour éviter le fanatisme et l'eschatologie! J'ai aimé les clins d’œil personnages, comme celui de Hugo Casterbridge un drogué qui vend sa femme, l'allusion évidente au roman de Thomas Hardy le maire de Casterbridge. Un bon moment de lecture
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Un roman assez compliqué à lire. L'histoire est intéressante mais l'écriture n'est pas facile. Il y a beaucoup de références philosophiques ou mythologiques.

En somme, il faut s'accrocher car l'histoire vaut le coup, mais l'écriture peut être un véritable frein à la lecture.
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Epique, érudit, drôle, philosophique, sous forme d'une fable merveilleuse à base de djinns et de personnages historiques ou réels, semé de notations très contemporaines sur l'état du monde et du climat, et truffé de citations pour celles et ceux qui aiment les traquer dans les romans. Ce n'est pourtant pas vraiment mon genre de lecture habituelle, mais on peut se laisser prendre par ce tour de force littéraire. Bravo au traducteur !
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Un roman palpitant, luxuriant, drôle, empreint de fantaisie.
Lien : http://www.journaldequebec.c..
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Il y a plus de mille ans, le monde des humains s'est confronté au monde des jinns durant une guerre qui aurait pu être comme beaucoup d'autres ; mais se battre contre des jinns n'a rien de commun et l'histoire n'a retenu que ce dont elle a bien voulu se souvenir, comme toujours, même si c'est incroyable, même si c'est étrange, même si certains événements relatés auraient plus leur place dans un conte des mille et une nuits...

Salman Rushdie nous entraîne dans une histoire mêlant les contes au monde des hommes, un roman fantasque où les jinns, ces êtres de fumée sans feu, interfèrent auprès des hommes, où une jinna pas comme les autres se permet de tomber amoureuse et laisse une descendance, nombreuse et prodigieuse, qui l'aidera, lorsque la guerre éclatera, à sauver le monde.

Un très bon roman de Salman Rushdie que j'ai dévoré comme on dévore les contes, émerveillée, étonnée, parfois perdue lorsque l'histoire digresse et s'enroule autour d'autres histoires mais tellement ravie de retrouver mon chemin au détours d'une page.
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

A travers un récit d’une folle fantaisie, l’écrivain raconte le combat actuel entre forces de Raison et fanatisme.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Salman Rushdie, ce n’est pas que la fatwa prononcée à son encontre en 1989 par l’ayatollah Khomeini ! L’écrivain reste avant tout l’un des plus brillants auteurs de sa génération, flanqué d’une culture sans restrictions et d’une imagination inébranlable. Une fois de plus, il ne se refuse rien et enchaîne les séquences pour donner corps à un roman d’une belle intelligence en forme de miroir, qui parle à la fois des autres et qui renvoie notre portrait. Tout débute à l’aube du XIIe siècle avec les noces du philosophe Ibn Ruchd et de Dunia, princesse née de la foudre. De leur union est issue une nombreuse descendance dotée du pouvoir des djinns, esprits malicieux ou pervers qui servent ou harcèlent les humains. A notre époque, Dunia refait une apparition et découvre à quel point notre monde a changé. Son bien-aimé n’est évidemment plus, mais sa progéniture se livre une guerre sans merci. Conteur merveilleux, Salman Rushdie traite son roman à la manière d’une fable mi-philosophique et mi-fantastique, avec des rappels constants à la société dans laquelle nous évoluons. Il y a bien sûr les nombreuses allusions à Averoès, à Daech, au réchauffement climatique et aux fanatiques qui empêchent l’expression de la libre-pensée. Malgré un sujet a priori sévère, l’auteur se réserve plusieurs pointes d’humour bienvenu et ne manque jamais de délivrer un message qui va dans le sens de l’espoir. Inspiré par la tradition orientale, le titre fait naturellement référence à « Les 1.001 nuits ». « Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits » apparaît surtout comme un livre intelligent, que l’on découvre avec bonheur et qui entraîne chaque lecteur dans un tourbillon jouissif et salutaire. Un bon coup de pied à la morosité ambiante !
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Bienvenue dans l'imaginaire foisonnant de Salman Rushdie dont la plus récente oeuvre (...) évolue entre la fable philosophique, la satire déjantée, la politique-fiction et... le roman d'amour.
Lien : http://www.lapresse.ca/arts/..
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Je n'avais jamais rien lu de cet auteur, je le pensais difficile, j'ai été émerveillée, amusée, totalement séduite. C'est un conte des mille et une nuits revisité à la mode Rushdie, c'est à dire avec pas mal d'humour. C'est aussi un pamphlet brillant, intelligent, contre ceux qui, au nom de la religion, veulent nous imposer les ténèbres. L'auteur nous entraîne de personnage en personnage, d'histoire en histoire, c'est un peu compliqué au début mais il faut se laisser porter, le plaisir vient tout seul et tous les personnages se rejoignent et toutes les histoires s'imbriquent. Quel talent!
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Mille (et une ?) années après les événements, un narrateur raisonnable vivant dans un monde pacifié et "libéré" de la religion, relate les événements survenus lors de la Guerre des Mondes, qui opposa pendant mille et un jours le monde des hommes et le Péristan, le monde magique des Djinns, ou fées, ou Péris dans la culture indo-persane. Le récit de cette guerre est plaisant, plein de rebondissements et de surprises, et met aux prises Dunia, la princesse djinn incarnant le bien, et quatre mauvais djinns mâles qui veulent dominer le monde, y instaurer la terreur et réaliser ainsi l'idéal du penseur intégriste musulman Ghazali : que la peur jette les hommes dans les bras de Dieu et fasse d'eux des dévots soumis et tremblants. De son côté, Dunia, l'héroïne positive, qui a engendré une foule de descendants issus des oeuvres du philosophe rationaliste et libéral Ibn Rushd, ou Averroës, (Ibn Rushd dont le père de l'auteur avait repris le nom en hommage, Rushdie), rassemble ses troupes pour résister au mal.



Si la narration de cette guerre surnaturelle est plaisante, on remarquera que le roman ne se concentre pas sur le destin d'un seul personnage, mais de plusieurs, schématiques et tracés assez sommairement. C'est que ce livre est beaucoup moins un roman qu'une fable, un conte philosophique à la façon de Voltaire (cité plusieurs fois). Aussi, Rushdie voulant démontrer une thèse, illustrer une morale et une politique à l'aide des charmes de la fable, n'écrit pas un vrai roman, mais une allégorie, avec toutes les faiblesses littéraires que ce genre implique : Diderot disait que c'était la plus froide des formes littéraires. Les personnages ne sont guère plus, par moments, que des fantômes mécaniques au service d'une idée, ce qui se ressent au peu de soin et de subtilité avec lesquels ils sont dessinés, comme Candide, Pangloss ou Martin le pessimiste.



La thèse que défend Rushdie ne pourra que plaire aux lecteurs contemporains bien-pensants : la religion est une mauvaise chose, issue de la peur et de la déraison des hommes, dont les Djinns ne sont que l'expression et la métaphore (comme on l'apprend à la fin, dans l'épilogue qui sert de moralité - donc, déception, ces êtres magnifiques et drôles n'étaient que ... des figures de style ?) Cette thèse, banalisée par la bourgeoisie des Lumières et par Auguste Comte, aplatit considérablement l'ensemble, et ramène tout le foisonnement baroque du livre (et le caractère fantastique, merveilleux et drôlatique des djinns, de leur descendance et de l'histoire) à une espèce de prêche rationaliste convenu, malgré une pirouette finale.



En somme, ceci est un conte un peu scolaire, et trop soumis à une lourde intention démonstrative, même s'il reste agréable à lire.
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits - ça peut faire entre 1000 et 1004 nuits, d'après mes calculs - toutes passées sur l'oreiller, à écouter, non pas une princesse, mais le vieux Ibn Rushd, alias Averroès, chuchoter, non pas des histoires de magie et de djinns, mais des débats philosophiques sur la foi et la raison. Ah zut ! Un peu décevant peut-être ? Mais non, car les princesses et les djinns sont là, non pas dans les contes, mais dans le récit. Elles sont réelles, car bien sûr les contes sont réels.



J'imagine bien Salman Rushd-ie descendre d'Ibn Rushd, comme son personnage Geronimo, jardinier nostalgique né lui aussi à Bombay, et qui vit à New York, où évoluent une bonne partie des personnages de ce récit (l'autre vient du monde des djinns). Mais sur les photos, ses oreilles ont des lobes.



Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits, qui font entre 1000 et 1004 nuits, d'après mes calculs (et mon côté pénible), c'est aussi la durée des événements apocalyptiques et burlesques racontés dans ce livre, où la réalité vacille et dont doit sortir ce monde meilleur, énigmatique, une utopie "positiviste" de science-fiction.



C'est le premier Salman Rushdie que je lis, foisonnant mais étonamment cohérent, bien qu'un peu décousu, conte des mille et une nuits, fantasy urbaine, roman sur l'amour et sur l'identité, conte philosophique, réflexions et sketches entremêlés, nombreux personnages hauts en couleur, innombrables références à la culture littéraire et populaire, riche, très riche avec des passages capiteux que je n'ai pu m'empêcher de relire.



L'auteur est célèbre, et pour de mauvaises raisons. Je crois qu'on peut lire ce roman comme la réponse, subtile (plus ou moins) et déçue, d'une personne qui a su garder son humour, à la stupidité maléfique qui s'est déchaînée contre lui (provoquant de nombreuses morts), comme la revanche d'Ibn Rushd contre Al Ghazali, parfaitement logique finalement, les pieds sur Terre.
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Une fable merveilleuse qui convoque philosophie et humour, fantastique, magie et qui sonne pourtant si réel. Ce conte est envoûtant, les personnages sont nombreux et très atypiques, et nous assistons à un combat époustouflant entre jinns (inspirés par le philosophe Al Ghazali ) et descendants de Ibn Rushd (Averroes), entre deux philosophies islamiques contraires, les premiers semant la terreur, les seconds prônant la raison, se battant pour un monde indépendant de la volonté de Dieu, pour sauver les Hommes du fanatisme religieux et du terrorisme.



«Imaginons la race humaine comme il s'agissait d'un seul individu [...] l'enfant ne comprend rien et se cramponne à la foi parce qu'il ne dispose pas du savoir. La lutte entre la raison et la superstition peut être considérée comme la longue adolescence de l'humanité et le triomphe de la raison sera sa maturité. Ce n'est pas que Dieu n'existe pas mais c'est que comme tout parent fier de sa progéniture il attend le jour où son enfant peut tenir debout sur ses deux pieds, faire son propre chemin dans le monde et se libérer de toute dépendance à son égard.»

«Les tyrans ne sont jamais originaux et ils ne tirent pas la leçon de la disparition de leurs prédécesseurs. Ils se montreront brutaux et étouffants, ils engendreront la haine et détruiront ce qu'aiment les hommes et c'est qui causera leur perte. Toutes les batailles importantes sont, en fin de comte, un conflit entre la haine et l'amour, et nous devons nous raccrocher à l'idée que l'amour est plus fort que la haine.»



J'ai beaucoup aimé ce roman, et pourtant j'ai bien failli l'abandonner. J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans cette oeuvre; complètement déroutée au début, l'auteur a su me ramener à l'intrigue, dans laquelle j'ai fini par plonger sans pouvoir la lâcher; elle est porteuse d'un optimisme puissant, et empreinte de beaucoup d'humour.



Un roman complètement fou, qui nécessite un peu de concentration tellement l'auteur part dans tous les sens, mais un roman qui vaut le coup à mon humble avis !



Je suis très admirative du courage de ce grand monsieur.
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits ou si cela vous semble plus facile à compter, mille et une nuits ... Tout ce temps pour renverser nos croyances et nous mener avec humour dans ce conte fantastique. Fable des temps modernes ou roman d'amour palpitant ? Quoi qu'il en soit, c'est avec plaisir que j'ai dévoré ces 313 pages de pur enchantement.
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Dans une des nombreuses versions de cette chronique j'ai acheté ce livre à la période des fêtes parce qu'au moment de le voir à l'étalage je me souvins de la chronique enchanteresse de mon ami Bernacho mentionnant Averroès, ou alors pour le soyeux de la couverture à en perdre la tête dans les étoiles, ou encore pour Salman Rushdie que je me promettais de lire depuis longtemps, ou bien pour ce titre évocateur de belles heures et plein de mystère, peut-être même aurais-je parcouru la quatrième de couverture qui m'aura emballé, et il s'en est passé des choses depuis car le temps ..., bref ce ne sont là que les versions les plus rationnelles.



Car il en est d'autres où une fée, et quelle fée : rien moins que la Princesse jinnia de la Foudre, après m'avoir particulièrement bien écouté aurait murmuré à mon coeur et l'aurait réchauffé, soufflant sur les braises, au point de faire rejaillir un mélange de fumée et de feu et ainsi les non moins nombreux trésors qu'il renfermait. Mais il en est aussi une que je privilégierai, où j'aurais par trop caressé une bouteille (de gin Bombay ???) et ainsi reçu le livre par le simple enchantement d'une amitié. Non je n'ai pas oublié le réveillon. Encore une fois merci.



Dans ce récit digne des contes des mille et une nuit Salman Rushdie nous serpente de digressions en digressions, entrelacées d'imaginaire et de réalité qui ne font qu'un et inversement se développent l'une par l'autre, pour nous emmener, ô trouvère aux maintes circonvolutions, dans un possible futur dont nous avons oublié le passé, ou du moins une partie pour la moitié (à peu près) d'entre nous et l'autre pour l'autre moitié, prolongeant à travers le temps et l'espace la dialectique qui opposa il y a des siècles Ibn Rushd à Ghazali. Car le monde aujourd'hui reste divisé.



Mais il est bon de rappeler que ce récit est celui de la vision qu'en a un lointain descendant dans plus de milles ans sur la période des Etrangetés qui s'est passée dans quelques années et tel qu'elle a traversé les âges par l'histoire, la tradition, les contes et légendes pour en devenir le nouveau référent post mythologique bien qu'il mentionne l'Iliade et l'Odyssée (et sans doute plus vieux encore mais je n'ai pas capté).



Comment justifier, sinon un puissant mauvais sort, ma difficulté à tourner les pages et cette tendance à être perpétuellement ramené en arrière pour me raccrocher ? Sans doute l'impression d'incessante répétition, les noms multiples pour le même personnage, les mêmes images revenant en boucles comme sur CNN n'ont pas aidé à maintenir l'attention du lecteur lent et atteint d'aphantasia que je suis.



J'aurais aussi aimé que Salman Rushdie ne s'en tienne pas à la sempiternelle dichotomie du bien et du mal ou à la simple alternative d'une dialectique mais m'emmenât vers les chemins nouveaux d'une troisième et quatrième dimensions philosophiques, se dissociant de la logique des ordinateurs pour mieux approcher toute la complexité de l'être humain. Ceci étant dit : "En rédigeant cette chronique, nous le disons une fois de plus, nous savons pertinemment qu'elle est passée du récit factuel à celui de spéculations et de fictions." p.307
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Salman Rushdie surprend une nouvelle fois avec un roman singulier, tempétueux, drôle et érudit. Comme souvent, il scrute notre société en y mêlant histoire et contes fantastiques. Les 1001 nuits servent ici de trame et de décors pour mieux renverser les perspectives sur nos croyances, nos certitudes, notre vision du bien et du mal.

Dans son autobiographie Joseph Anton, l'auteur expliquait que son père avait choisi son patronyme en hommage à Averroès, dont le nom arabe est Ibn Rushd. C'est donc tout naturellement qu'il fait partir son histoire de la dialectique qui opposait ce philosophe érudit, défenseur des sciences profanes, à Al Ghazali, mystique dogmatique. De cette lutte philosophique naîtra toute une guerre entre les djinns blancs et les djinns obscurs avec la terre comme champ de bataille et les humains comme marionnettes de ces combats qui les dépassent.

Par son érudition, sa folie, son humour, Rushdie nous emmène très loin sur son tapis volant, au pays des rêveurs et des conteurs.

C'est un roman "fantastique" dans tous les sens du terme.
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Deux Ans, Huit Mois et Vingt-Huit Nuits

Pour moi une lecture pénible. J'ai abandonné avant la fin. Je ne sais pas si c'est propre à ce livre ou si c'est le style habituel de Salman Rushdie, mais j'ai trouvé l'écriture brouillonne, confuse, ça part dans tous les sens. D'un paragraphe à l'autre on change parfois complètement d'idée, sans qu'il n'y ait de cohérence ni même d'effet bénfique sur le rythme ou la beauté du texte.



Pourtant il y a une bonne idée de départ, et une ambition enthousiasmante : revisiter les contes des Milles et une nuit (soit deux ans, huit mois et... d'où le titre), utiliser cette mythologie des djinns pour les faire advenir dans le monde moderne.



Mais je n'ai pas réussi à accrocher. Des personnages intéressants mais une histoire si décousue que ça tombe à plat. Je ne suis pas sur d'avoir compris où l'auteur voulait emmener ses lecteurs. Déception pour ma première lecture de cet auteur.
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