Laura El Makki vous parle de son premier roman "
Combien de lunes", sorti fin août pour notre rentrée littéraire.
Une plongée dans un univers onirique envoûtant...
De la droite la plus conservatrice à la gauche la plus sociale : le parcours politique de Victor Hugo a tout du grand écart. Certains l'accusent de versatilité, voire d'opportunisme. Il répond par la verve de ses convictions et la constance de ses engagements.
Victor Hugo était un grand séducteur et aurait tout tenté pour un moment passé dans les bras d'une jolie fille. Il les aime plutôt jeunes, avouant avec subtilité ne pas être "bouquiniste en amour".
Y-a-t-il jamais eu de l'amour entre Victor Hugo et la musique? Peut-être. Il est en revanche certain que les musiciens, eux, n'ont cessé d'aimer le poète.
À ses yeux, mieux vaut tournoyer dans le ciel que rester collé à son rocher. L’aigle, c’est bien lui : puissant et solitaire, indompté et méfiant. En un mot, libre.
Hugo n’est pas un utopiste, ni un magicien, mais croit profondément qu’on peut combattre l’injustice sociale. Les «misérables» ne sont pas condamnés à ses yeux. La preuve : le plus brutal des hommes peut être converti à l’humanité par la plus douce des petites filles.
"[...] les choses peuvent changer, le progrès peut advenir, l'Histoire n'est jamais figée. Le défi est de n'avoir pas peur, d'accepter la défaite et de continuer à avancer."
Les Misérables est un roman fascinant. Il est aujourd’hui le livre le plus lu de Victor Hugo, et l’un des classiques littéraires le plus adapté au cinéma. Il faut continuer à en tourner les pages pour saisir l’ampleur de l’épopée, la beauté de la langue, mais aussi le secret délivré par Victor Hugo à la toute fin : c’est l’amour qui sauve, et qui fait de l’homme le plus miséreux le véritable héros de l’histoire.
L'éducateur, tel un médecin, prescrit une bonne dose de livres pour remédier à la maladie de l'exclusion, et désigne l'homme de lettres comme le seul capable de nourrir les têtes et les cœurs. (p.161-162)
"Il faut une grande hardiesse pour oser être soi", avait un jour écrit le peintre, réagissant aux attaques et censures dont il était la constante victime.
On peut chercher longtemps et se perdre dans les profondeurs. Ou suivre le pas de ces femmes, faire un pacte avec l'imagination et vivre avec les livres. Eux seuls, après tout, rendent la vie "impérissable " -" à jamais indestructible".