— Tu as aimé le match ?
La voix d’Alex me fait revenir à la réalité, et je réalise que Lena n’est plus dans ses bras. Elle a rejoint son père, qui parle un peu plus loin avec Callie et Willow.
— Oui, j’ai beaucoup aimé.
Il hoche la tête, et un soupir quitte ses lèvres.
— Tant mieux. Je suis vraiment content que ça t’ait plu,
et je suis aussi très heureux d’avoir gagné. Je ne voulais pas que tu assistes à une défaite lors de ton premier match. Je me suis donné à fond pour toi.
Pour moi ?
(p83)
Ce qui vient de se passer m’a fait réaliser que je suis encore plus attachée à Alex que je ne le croyais. Je le savais depuis quelque temps mais, quand cet inconnu m’a demandé de répéter, j’ai compris.
J’ai vraiment compris.
Alex me comprend, s’adapte à moi, fait beaucoup de choses pour moi.
La chute sera vraiment très compliquée et douloureuse.
— D’accord princesse, allons terminer notre partie. Princesse.
Si j’en étais réellement une, j’aimerais qu’il soit mon
prince. J’aimerais vivre dans un conte de fées, vivre avec lui une romance du style de celles qu’on lisait avec Ellie.
(p168)
— Je ne sais pas si tu te souviens, mais un jour tu m’as dit que tu m’entendais toujours...
— Je me souviens de tout ce qui te concerne, Anastasia, dit-il sans cesser de m’embrasser.
Les papillons dans mon ventre s’envolent d’un seul coup, et je suis obligée de prendre plusieurs grandes inspirations pour me calmer et continuer.
— Je voulais juste te dire que, moi aussi, je t’entends toujours.
— Je sais.
— Tu sais ? répété-je un peu surprise en rouvrant les yeux.
— Quand je te parle, tu me regardes, tu fixes mes lèvres comme si tu mémorisais leur mouvement. Tu ne peux pas me contredire, je suis sûr de moi, parce que je fais exactement la même chose quand je t’écoute parler.
(p291)
— Il te reste une seule chose à faire sur la liste que t’a laissée ta sœur.
— Aide quelqu’un à réaliser son rêve, cité-je en souriant.
Cette mission est peut-être celle qui m’a le moins étonnée. Ellie était une si bonne personne, elle aimait aider les gens.
— Tu te souviens quand tu as dit que j’étais une personne importante à tes yeux ?
— Oui, je m’en souviens.
La respiration d’Alex s’accélère. Je me redresse pour le regarder dans les yeux.
— S’il te plaît Ana, aide-moi à réaliser mon rêve.
Je devine tout de suite ce qu’il va me demander, et les larmes me montent aux yeux.
— Quel est ton rêve, Alex ?
— Je rêve que tu vives.
(p354)
Toi, Anastasia. Tu es l'une de mes grandes addictions, la meilleure et sans doute la plus dangereuses. Te perdre me détruirait.
— Alex, le soir du bal masqué que tu as organisé, sur cette même plage, tu m’as dit que j’étais devenue ton addiction, la meilleure et sans doute la plus dangereuse. Je n’ai rien répondu, alors que cela fait un long moment que j’ai compris, moi aussi, que tu étais devenu mon addiction. Alors, si ça te dit... continuons d’être addicts l’un à l’autre pour le reste de notre vie.
Mes joues sont brûlantes tandis qu’Alex me regarde en souriant. Il tend les bras pour m’attraper par les hanches et me faire asseoir sur ses genoux. Nos visages sont très proches, lorsqu’il répond :
— Je pense que c’est une très bonne idée, Anastasia.
— Ellie m’avait demandé de faire une chose complètement folle, c’est ce que j’ai fait en tombant amoureuse de toi.
(p347)
« - Je comprends. De mon côté, tu sais, j'ai fini par comprendre que j'avais une nouvelle addiction.
Le regard qu'il pose sur moi me chamboule.
- Toi, Anastasia. Tu es l'une de mes grandes addictions, la meilleure et sans doute la plus dangereuse. Te perdre me détruirait. »
- Arrête de me regarder comme ça, murmuré-je en fixant le sol. Regarde le film. On est là pour ça.
— Non, Anastasia.
Je me tourne vers lui, et son regard se plonge dans le mien.
— Je ne pourrai jamais arrêter de te regarder ainsi, tu es captivante. Et en toute sincérité, je ne suis pas ici pour regarder Le Grinch mais pour passer du temps avec toi.
Sa main se lève vers mon visage. Il passe son pouce sur ma lèvre inférieure avant de lécher la petite trace de crème glacée qu’il vient d’essuyer.
— Alex ! m’exclamé-je en rougissant.
Il me sourit et fait mine de rien, en tournant la tête vers le film et en recommençant à manger son dessert. Je l’observe à mon tour.
— Arrête de me regarder comme ça, me dit-il d’un air narquois.
(p154)
— Je comprends. De mon côté, tu sais, j’ai fini par comprendre que j’avais une nouvelle addiction.
Le regard qu’il pose sur moi me chamboule.
— Toi, Anastasia. Tu es l’une de mes grandes addictions, la meilleure et sans doute la plus dangereuse. Te perdre me détruirait.
Mon cœur rate un battement. Je hoche doucement la tête en essayant de me calmer.
— Je comprends.
— Non Anastasia, tu comprends peut-être, mais tu ne sais pas à quel point je suis sérieux.
Il pose sa main sur ma joue pendant que la deuxième caresse du bout du doigt ma clavicule nue.
— J’ai déjà perdu quelqu’un que j’aimais et je me suis relevé. Si je te perds, toi, je plongerai dans la mort la tête la première, murmure-t-il.
(p290)
L’être humain est complexe. Difficile à satisfaire. Certaines personnes ne seront sans doute jamais satisfaites. Il est important de ne pas se préoccuper du regard des autres et de vivre pour soi.