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3.65/5 (sur 366 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nimes , 1968
Biographie :

Frédéric Viguier se consacre à l'écriture depuis 2011.
"Ressources inhumaines" est son premier roman.

Au travers d’une affaire divers trouble, Frédéric Viguier s’interroge en romancier sur la place du romancier.

Frédéric Viguier est contacté par une mère pour écrire le livre qu’elle rêve de voir publié : celui qui rétablira l’honneur de son fils Sylvain, suicidé après avoir été soupçonné de pédophilie. En manque d’inspiration (et de fond), l’auteur se rend à Carcassonne pour rencontrer cette commanditaire.

Frédéric Viguier est l'auteur de trois romans et de plusieurs pièces de théâtre. Il vit et travaille à Nîmes.

https://fredericviguier.fr

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Interview de Frédéric Viguier pour Lecthot, le magazine des entretiens culturels. « Je suis laid, depuis le début. On me dit que je ressemble à ma mère, qu?on a le même nez. Mais ma mère, je la trouve belle. » Ressources inhumaines, critique implacable de notre société, a imposé le ton froid et cruel de Frédéric Viguier dont le premier roman se faisait l?écho d?une « humanité déshumanisée ». On retrouve son univers glaçant et sombre, qui emprunte tout à la fois au cinéma radical de Bruno Dumont et au roman social. Mais au drame d?un bourg désindustrialisé du nord de la France, Frédéric Viguier ajoute le suspense d?un roman noir. Dès lors, l?histoire d?Yvan, un adolescent moqué pour sa laideur et sa différence, accusé du meurtre de son petit voisin, prend une tournure inattendue. http://www.albin-michel.fr/ouvrages/aveu-de-faiblesses-9782226328793 http://lecthot.com/

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Citations et extraits (121) Voir plus Ajouter une citation
« Désigner les coupables, c'està-dire? » Alors ma mère m'a répondu que c'était ainsi que la société fonctionnait, et qu'il fallait l'accepter.
Il y a ceux qui ont le pouvoir et l'argent et les autres qui, pour s'occuper l'esprit et ne pas devenir fous, font parfois des bêtises pour se faire remarquer...

Pages 37-38, Le Livre de Poche, 2018.
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Ma mère, elle travaille à la Sécurité sociale, elle remplit des feuilles administratives qui parlent de la maladie des autres. Ma mère n'est jamais malade, ou alors elle ne le dit pas. Elle n'est jamais fatiguée, ou alors elle ne le montre pas. Ma mère ne se repose jamais, même pas en vacances. En vacances elle fait la cuisine, elle s'occupe du jardin, elle s'occupe de moi, et surtout, elle fait de la sculpture. Ma mère, elle sculpte des animaux. Des animaux qu'on rencontre dans nos campagnes : des lapins, des souris et des chats. Elle leur met une branche de romarin, ou de tout ce qui pousse dans le jardin, dans la bouche, et ensuite, avec ses sculptures, on beurre nos tartines. Ma mère fait des animaux dans du beurre.

Page 7, Le Livre de Poche, 2018.
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Le lendemain, le directeur de la prison m'a convoqué dans son bureau. Il me demande de m'asseoir, il me dit qu'il est content de moi, qu'il sait ce que j'ai subi, et qu'il le regrette, mais que c'est comme ça, que la prison n'est pas faite pour changer les gens, mais pour accélérer leur chute.

Page 153, Le Livre de Poche, 2018.
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Quand mon père n'est pas là, c'est qu'il est au bar, avec ses copains. Il cherche l'ivresse pour oublier la grisaille, c'est ce que dit mon père à ma mère, lorsqu’elle lui reproche de faire trop de bruit quand il rentre.

Pages 17-18, Le Livre de Poche, 2018.
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Les villas sont toutes équipées de toits brillants qui gardent pour elles les rares efforts du soleil, c'est ce que mon père a expliqué à ma mère : « Ils se croient les patrons partout, même du ciel, ils transforment les rayons du soleil en énergie, comme si le soleil était à eux. » Mon père, il est comme les autres gens du village, il n'aime pas ceux qui ne font pas comme lui, mais il aimerait vivre autrement.

Page 14, Le Livre de Poche, 2018.
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L'indifférence, c'est l'arme des faibles.
C'est une protection pour pas cher, le genre de carapace que seul le manque de caractère peut fournir. On est nombreux, dans un hypermarché, à pratiquer l'indifférence, et ça marche, puisqu'elle est exclusivement destinée aux employés qui nous sont inférieurs dans la hiérarchie.
Quand le mépris vient d'en bas, il perd très vite de sa force, surtout si l'on sait manier l'indifférence... On peut facilement passer pour un vrai chef, puisque l'indifférence est vite comparée à de l'arrogance et à de la suffisance, qui sont les qualités premières d'un vrai chef, sûr de son charisme et de ses compétences.
Maintenant que je suis chef, j'aurai à cœur de briser l'indifférence qui viendra d'en haut.
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On ne grandit jamais seul, Yvan, jamais. On peut jouer un rôle, simuler, faire semblant de ne plus avoir peur, mais grandir c’est autre chose.
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"Je sais que si je te laisse me répondre, tu vas me dire que tu n'as tué personne,que tu es là par erreur,et qu'il faut que je te croie.Alors,ne me dis rien,et écoute-moi.Je te comprends.Et tu sais pourquoi je te comprends?Parce que ça fait trente ans que je fais ce boulot,et que je connais mon métier .Il y a dans cette prison,sur les 800 détenus ,800 victimes de la vie et autant d'innocents."(p 106)
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Gilbert ne lui parlait jamais de sa femme. Il ne lui parlait que de ses gosses. Qu'il trouvait trop gros, trop laids, trop bêtes et surtout beaucoup trop cons. Il leur reprochait de ne s'intéresser qu'aux livres. Gilbert avait peur qu'ils ne deviennent pas de vrais hommes. Gilbert avait peur qu'ils s'intéressent à des métiers peu virils, des métiers si éloignés du sien, des métiers qui n'exigeaient pas des valeurs de courage et de force, mais de la fragilité et du sentiment, tout ce qui faisait peur à Gilbert.
(p. 135)
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Toutes ses collègues avaient bien vu qu'elle ne mangeait pas avec quelqu'un de son grade, et cela lui faisait drôle, à elle aussi, de côtoyer le monde des chefs, les seuls qui ont le droit de tutoyer ceux qui ont l'obligation de vouvoyer.
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