Bande annonce du film "Fabricant de larmes", adaptation du roman d'Erin Doom.
« - 𝙅𝙚 𝙡'𝙖𝙞 𝙘𝙤𝙢𝙥𝙧𝙞𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙥 𝙩𝙖𝙧𝙙. 𝘾𝙝𝙖𝙘𝙪𝙣 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙖 𝙨𝙤𝙣 𝙛𝙖𝙗𝙧𝙞𝙘𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖𝙧𝙢𝙚𝙨... 𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚 𝙘𝙖𝙥𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙥𝙡𝙚𝙪𝙧𝙚𝙧, 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙧𝙚𝙣𝙙𝙧𝙚 𝙝𝙚𝙪𝙧𝙚𝙪𝙭 𝙤𝙪 𝙙𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙪𝙥𝙥𝙡𝙞𝙘𝙞𝙚𝙧 𝙙'𝙪𝙣 𝙧𝙚𝙜𝙖𝙧𝙙. 𝘾𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚 𝙦𝙪𝙞, 𝙚𝙣 𝙣𝙤𝙪𝙨, 𝙤𝙘𝙘𝙪𝙥𝙚 𝙪𝙣𝙚 𝙥𝙡𝙖𝙘𝙚 𝙩𝙚𝙡𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙞𝙢𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙣𝙩𝙚 𝙦𝙪'𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙥𝙡𝙤𝙣𝙜𝙚 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚 𝙙é𝙨𝙚𝙨𝙥𝙤𝙞𝙧 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙪𝙣 𝙢𝙤𝙩, 𝙤𝙪 𝙣𝙤𝙪𝙨 é𝙢𝙚𝙪𝙩 𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙪𝙣 𝙨𝙤𝙪𝙧𝙞𝙧𝙚. 𝙀𝙩 𝙩𝙪 𝙣𝙚 𝙥𝙚𝙪𝙭 𝙥𝙖𝙨 𝙡𝙪𝙞 𝙢𝙚𝙣𝙩𝙞𝙧... 𝙏𝙪 𝙣𝙚 𝙥𝙚𝙪𝙭 𝙥𝙖𝙨 𝙢𝙚𝙣𝙩𝙞𝙧 à 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚, 𝙘𝙖𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙨𝙚𝙣𝙩𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙩𝙚 𝙡𝙞𝙚𝙣𝙩 à 𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙗𝙞𝙚𝙣 𝙖𝙪-𝙙𝙚𝙨𝙨𝙪𝙨 𝙙𝙚 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙢𝙚𝙣𝙨𝙤𝙣𝙜𝙚𝙨. 𝙏𝙪 𝙣𝙚,𝙥𝙚𝙪𝙭 𝙥𝙖𝙨 𝙙𝙞𝙧𝙚 à 𝙦𝙪𝙚𝙡𝙦𝙪'𝙪𝙣 𝙦𝙪𝙚 𝙩𝙪 𝙖𝙞𝙢𝙚𝙨 𝙡𝙚 𝙙é𝙩𝙚𝙨𝙩𝙚𝙧. 𝘾'𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 ç𝙖... 𝙏𝙪 𝙣𝙚 𝙥𝙚𝙪𝙭 𝙥𝙖𝙨 𝙢𝙚𝙣𝙩𝙞𝙧 𝙖𝙪 𝙛𝙖𝙗𝙧𝙞𝙘𝙖𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙡𝙖𝙧𝙢𝙚𝙨.(…) »
Les mythes parlent du passé. Les légendes nous éclairent sur notre présent. Et les contes de fées sont pour l'avenir, mais pour peu d'entre nous. Les plus rares. Les contre de fées sont pour ceux qui le méritent. Les autres sont condamnés à rêver d'une fin qu'ils ne verront jamais.
Les contes de fées ne nous apprennent pas à nous résigner. Ils nous poussent à ne pas perdre espoir. Ils ne nous expliquent pas que les monstres existent, mais qu’ils peuvent être vaincus.
Je n’ai jamais su aimer, confessa-t-il d’un ton amer et vaincu. Je ne sais pas prendre soin ni être gentil. Je ne crois pas aux sentiments parce que je suis incapable de me lier à quelqu’un… Mais si l’amour existe, alors il a tes yeux, ta voix et tes maudits pansements sur les doigts.
Parce que ce sont dans les larmes que se cachent l'amour et la compassion. Elles sont l'extension la plus intime de l'âme. Ce qui, plus que la joie ou le bonheur, nous fait sentir vraiment humain
Tu as déjà vu une étoile filante ? Tu les as déjà vues briller dans la nuit ? Elle était comme ça. Rare. Minuscule et puissante. Avec un sourire lumineux, même quand elle tombait.
(p71)
Anna me dévisagea en fronçant les sourcils, un sourire hésitant sur les lèvres.
- Tout va bien ?
LE sang continuait de pulser dans ma tête. Je cachai mon visage derrière mes cheveux et me forçai à acquiescer. J'étais glacée.
- Tu en es sûre ?
Je hochai de la tête, priant pour qu'elle n'insiste pas. Anna était prévenante et attentionnée mais son âme était trop pure pour douter de ma sincérité.
- Alors j'accompagne Asia en bas. J'ai apporté des fleurs du magasin pour qu'elle les emporte chez elle.
J'entendais à peine ce qu'elle me disait. J'attendis qu'elles s'éloignent pour recommencer à respirer et étirer mes doigts crispés. Bien que j'aie déjà vécu ce type de moments, il m'était à caque fois impossible de les surmonter. J'étais habituée aux crises de paniques injustifiées, aux délires soudains d'agitation, à la sensation étouffante d'être enfermée dans une bulle. Une phrase de trop provoquait en moi des angoisses incontrôlées, une phase en moins alimentait monstrueusement mon sentiment d'insécurité.
Peut être que notre plus grande peur est d'accepter que quelqu'un puisse sincèrement nous aimer pour ce que nous sommes.
Et je t'aime... Comme je ne sais aimer que toi, toi et seulement toi, qui me fais du bien et du mal plus que tout autre chose, qui es la lumière et l'obscurité, l'univers et les étoiles.
Nica, ne le laisse pas seul. Promets-moi que tu ne le feras pas.
Je ne le ferais pas.
Je ne le ferais plus.
Je ne le laisserais pas seul parce qu'il l'avait trop longtemps été.
Je ne le laisserais pas seul parce que les contes existent pour tout le monde.
Je ne le laisserais pas seul parce que ce n'est pas seul que l'on apprécie la vie, mais aux côtés de quelqu'un, main dans la main, le cœur fort et de la lumière sur le visage.
Je ne le laisserais pas seul parce que je désirais lui par-ler, l'écouter, l'entendre encore pour longtemps. Je dé sirais effleurer son âme.
Je désirais le voir sourire, rire et s'illuminer, je désirais le voir heureux comme jamais je n'avais désiré quelque chose.
le désirais tout ça et plus encore, car Rigel avait sculpté mon cœur au rythme de sa respiration et que, désormais, je ne savais plus comment respirer autrement Et j'aurais voulu hurler tout ça, là, sur ce canapé, le faire sortir et le crier au monde, mais je me retins. Au contraire, je laissai parler mon cœur et gardai tout le reste pour moi.
Je le promets.