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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Emile Zola, l'auteur du "J'accuse" et de Germinal entre autres publications archiconnues, s'est aussi essayé au genre de la nouvelle, et avec un certain succès finalement. Autant le dire tout de suite, les "autres nouvelles" sont très réduites et beaucoup moins alléchantes que celle qui tient la tête d'affiche: Olivier Bécaille, lui, a vraiment quelque chose à nous dire, à nous raconter, car son expérience sort vraiment de l'ordinaire...

Effectivement, l'histoire d'Oliver Bécaille et de sa mort, qu'il nous raconte d'ailleurs lui-même, vaut la peine d'être narrée dans les détails. Assistant impuissant à sa propre mort donc, Olivier Bécaille voit défiler ses proches devant son cadavre sans pouvoir parler ni interagir avec eux, mais peut voir et entendre tout ce qui se passe. Enchaînant la veillée, la procession et l'enterrement, le pauvre Olivier Bécaille conte son malheur et ses angoisses surtout. Car finalement, sans dévoiler la fin devantage, c'est l'angoisse de la mort qui est mise en lumière dans cette nouvelle d'importance. Comment la voir arriver ? Comment l'embrasser ? Comment la surpasser ? Des thèmes métaphysiques un peu trop gros pour une nouvelle au premier abord, mais parfaitement organisés et synthétisés avec La Mort d'Olivier Bécaille.

Ce recueil met donc parfaitement en lumière la nouvelle phare, mais pêche fortement par les autres qui l'accompagnent, qui ne m'ont ni marqué, ni intéressé. Dommage donc : autant seulement publier la première tout seule... mais c'est l'intérêt de ce genre de petit recueil de nouvelles : publier une belle oeuvre et l'augmenter d'autres beaucoup moins connues pour les faire découvrir, mais franchement ici, le fait qu'elles soient désignées par "autres nouvelles" montre bien l'intérêt à leur accorder...
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Pourquoi les croque-morts portent-ils ce nom macabre? Eh bien tout simplement parce que dans les temps où la médecine était encore balbutiante, ils étaient chargés de vérifier si le macchabée à mettre en terre avait vraiment passé l'arme à gauche en..croquant énergiquement les doigts -de pied ou de main- du trépassé présumé pour voir si le candidat à six feet under réagissait!!

Dur, dur, le métier de croque-mort, devaient pas se marrer tous les jours et avoir de bonnes quenottes, ces braves gens!

Ceux d'Olivier Bécaille avaient dû mal faire leur boulot ou "croquer" avec trop de délicatesse: voilà ce pauvre Olivier qui se réveille dans son cercueil...Horreur! Il entend tout, il devine tout, mais personne ne l'entend lui!!Va-ton le délivrer avant que les asticots ne finissent le travail?

Un vrai cauchemar..quoique... entendre ce que les autres disent et pensent de vous ce doit être intéressant dans ces moments-là..ça occupe, en tous les cas!

Une nouvelle assez réussie, mais un peu trop appuyée: Maupassant nous aurait fait cela avec plus de doigté -c'est le cas de le dire!

Mais si, comme moi, vous paniquez dans un ascenseur qui s'arrête un peu trop longtemps, si vous aimez qu'une porte soit ouverte -et non fermée- , si vous ne rentrez pas au Bonheur des Dames le jour des réclames, alors vous êtes mûrs pour le grand flip!!!

Les autres nouvelles sont sans grand intérêt.

Le grand Zola est plus à l'aise dans le King size des Rougon-Macquart que dans la petite boîte délicate de la nouvelle - fût-elle tapissée de satin comme tout cercueil qui se respecte- ..
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La mort d'Olivier Bécaille raconte l'histoire d'un homme que l'on croit mort et qui est enterré vivant. Un texte bouleversant dont bien des images nous reste même après des années de lecture.
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Après les Rougon-Macquart et Thérèse Raquin, j'ai été contente de retrouver Zola dans un genre littéraire différent, la nouvelle.
Compte tenu de la brièveté du texte, nous évitons les descriptions parfois pénibles.
La Mort d'Olivier Bécaille, Nantas, L'Inondation et Les coquillages de M. Chabre, quatre nouvelles très différentes, dont une très triste, mais pas celle que l'on peut croire au premier abord.
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Critique seulement sur la nouvelle éponyme du recueil.
En quelques pages, Zola parvient à susciter l'empathie pour le personnage principal, ainsi qu'une certaine angoisse lorsqu'il se retrouve enterré vivant, devant lutter pour sa sortie et sa survie, écrasé par la terre.
Mais c'est aussi une nouvelle qui évoque tout un monde parisien : la vieille ouvrière, la presque jeune fille qui en sait déjà trop sur la vie, le séducteur qui veut profiter de la situation. 20 pages, certes, mais tout un monde !
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Seconde incursion dans l'univers littéraire de Zola, ce recueil propose quatre nouvelles d'un auteur que j'ai toujours pris soin d'éviter notamment par manque d'attrait pour ses récits.

Celle qui ouvre le bal est "La mort d'Olivier Bécaille" qui, étrangement, est la nouvelle que j'ai le moins appréciée alors même qu'elle m'intéressait le plus. Olivier Bécaille se réveille un matin, mort. Prisonnier de son corps inerte, il assiste impuissant à l'organisation de ses obsèques. Comme il le constate si bien lui-même, Olivier Bécaille est "un homme médiocre". La nouvelle ne l'est pas, mais elle a déçu mes attentes erronées et le narrateur est si morne que j'en comptais les 35 malheureuses pages...

"Nantas" est un homme ambitieux mais à qui il manque les moyens de ses ambitions. Quand on lui propose d'acheter sa reconnaissance de paternité pour préserver la réputation d'une jeune femme de bonne famille, sa fortune et faite. Alors que tout lui réussit, que toutes les portes s'ouvrent à lui, un dernier obstacle entrave son véritable bonheur : l'amour réciproque de son épouse. La nouvelle qui a racheté la précédente à mes yeux. Je n'ai pas tout apprécié mais clairement je me suis laissé porter par la fulgurante ascension sociale du jeune Nantas et la révélation qui s'impose à lui une fois au sommet.

"L'inondation" est la nouvelle à ne pas lire dans un moment de déprime. Une tragédie qui frappe Louis Roubieu et sa famille alors que tout leur souriait. Pourtant, on veut y croire, on mise sur ce petit espoir jusqu'au moment où on accepte fatalement que oui, le vieux Louis va perdre tout ce qui faisait son bonheur. C'est pour ce genre d'histoire que j'ai toujours mis Zola de côté…

"Les coquillages de M. Chabre" vient clore ce recueil et je dois dire que c'est la perle inattendue. Pas un coup de coeur, mais presque. Déjà, avec Nantas, elle vient remettre un peu de couleur à mon moral bien écorché par les deux autres nouvelles. Sur les conseils de son médecin, M. Chabre s'offre des vacances avec son épouse sur la côte pour profiter d'une cure de coquillages frais. En effet, ce serait un bon moyen, paraît-il, pour favoriser la conception de cet enfant qu'il désire si ardemment. M. Chabre, c'est le pépère plan-plan qui reste sur le bas-côté du chemin de sa vie. Difficile de ne pas succomber au contraste qu'offre le jeune Hector surtout lorsqu'il s'éprend de la vive Estelle et met tout en oeuvre pour la séduire au nez et à la barbe du mari, M. Chabre. Un amour d'été avec cette pointe d'humour au détriment de M. Chabre et de ses coquillages…
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Un livre que j'ai été obligée de lire (travail de français). Il n'est pas mauvais, le style est bons, voire très bons, mais l'histoire... Qu'est-ce que c'est long ! Ce n'est pas forcément une mauvaise chose que le personnage soit en trains de penser à ce qu'il allait faire, quand il était dans sa tombe, qu'il se demande qu'est-ce que la mort... Mais ce n'est pas du tout philosophique, est c'est juste les réflexions d'une personnes sans intérêt, qui fait des réflexion sans intérêt.
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Recueil de nouvelles d'Emile Zola...J'ai adoré lire ce livre, c'est un pur moment de plaisir.
Je conseille vivement ce livre a tous les amateurs de Zola.
L'histoire est prenante dès la première page, le livre se lit très vite, .
La mort d'Olivier Bécaille est sur un thème encore d'actualité traité de main de maitre par Zola !
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Lu en 2000 au collège...depuis ma compréhension des moments de difficulté a beaucoup changé...on ne sait jamais quelle être habite ceux qui nous entourent...même si immobile ou paraplégique!!!
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Des nouvelles forts sympathiques et agréables à lire.
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