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Une enquête d'Eva et Mara : Les ch... tome 1 sur 3

Anatole Pons-Reumaux (Traducteur)
EAN : 9782404080284
336 pages
Gallmeister (04/04/2024)
  Existe en édition audio
3.78/5   455 notes
Résumé :
Les Chansons du mal, tome 1

Lorsque la police arrive, la scène du crime est glaçante : 85 coups de couteau et une gamine de treize ans. Mais ce n’est pas la victime... c’est la meurtrière. Elle est restée là, le poignard encore levé, un sourire diabolique aux lèvres. Quand d’autres crimes violents sont commis par des jeunes collégiens, l’inspectrice Teresa Brusca demande au commissaire Strega, suspendu suite à un ”accident”, d’enquêter officieusement ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (105) Voir plus Ajouter une critique
3,78

sur 455 notes
Bravissimo, excellent polar qu'on ne lâche pas une minute !
J'avais déjà été séduite par son précédent : L'île des âmes mais alors j'ai été totalement envoûtée.
On est fasciné par le personnage central du roman : le commissaire sulfureux et ténébreux qu'est Vito Strega et sa consoeur Teresa Brusca.
Piergiorgio Pulixi nous entraîne avec le chant des innocents dans une enquête effroyable mais passionnante.
Pourquoi et comment des adolescents deviennent -ils des meurtriers juste en jouant à un jeu vidéo ?
Un suspense haletant, patiné par les amours malheureux du commissaire dont l'enfance révèle le secret de sa personnalité.
Une psychologue déstabilisée par ce même commissaire.
Je n'ai qu'un conseil, amateur de bons polars, jetez vous sur le chant des innocents.
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Cette rentrée littéraire 2023 m'avait déjà offert de très belles surprises et je dois vous dire que « le chant des innocents » viendra se rajouter à cette liste. Alors que la culture transalpine n'est pas bien présente dans mes lectures, cette année aura compté plusieurs livres et m'aura permise de la découvrir, tant en matière de littérature contemporaine, qu'en littéraire noire.

Dorénavant, les Editions Gallmeister ne se concentrent plus seulement sur les écrivains américains mais publient aussi des auteurs venant d'Europe, comme c'est le cas ici et il faut les en remercier !

« le chant des innocents » est un thriller palpitant et captivant. Composé de chapitres courts, le rythme est effréné ! Pas de temps morts, ni de tergiversations ou de passages inutiles, tout est savamment posé.

L'enquête sur un meurtre perpétré par une gamine de seulement 13 ans est menée par Teresa Brusca, une inspectrice qui sollicite l'aide de son commissaire suspendu Vito Strega, brillant mais torturé. Alors que les meurtres s'additionnent, tous commis par de très jeunes adolescents et que les auteurs restent mutiques, Stega est persuadé que quelqu'un tire les ficelles et qu'ils sont tous liés…

Cet enquêteur Strega est hyper intéressant. Bien loin des stéréotypes de policier bien sous rapport, c'est une force de la nature, qui n'en a que faire de l'autorité et dont le besoin de justice étrille son quotidien. Hyper attachant par ses failles, ses convictions sont bien souvent avérées.

Écrit en 2015, soit il y a près de huit ans, il est stupéfiant de constater comment l'auteur sarde, Piergiorgio Pulixi avait imaginé cette histoire très actuelle, à l'heure de la très forte influence des réseaux sociaux, alors que ces derniers n'en étaient pas encore à leur apogée actuelle !

Ce livre, « le chant des innocents » est en fait le premier d'une série écrite par l'auteur mais les traductions n'ont pas été faites chronologiquement puisque deux autres ont été préalablement publiées : « L'île des âmes » et « L'illusion du mal ». Toutefois, pas de panique car chacun des tomes peut être lu indépendamment des autres.

Il me tarde de me les procurer et d'aller découvrir ces deux autres tomes après ce gros coup de coeur italien qui m'a littéralement scotchée !
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Troisième roman de PG Pulixi paru, il s'agit en fait d'une prequelle à "L'illusion du mal ", permettant de découvrir l'histoire et le passé qui ont faconné le commissaire Vito Strega tel qu'on le retrouve aux côtés des enquêtrice Eva et Mara dans celui-ci.

Est aussi mise en scène, sans interférences dans l'enquête menée par Strega, d'une figure tueuse à ses heures perdues traçant une trajectoire parasite et balbutiante, et dont la présence semble n'être qu'un acte de naissance pour recroiser son orbite lors d'un futur épisode.
Ce n'est pas un cheveu sur la soupe, mais pas loin, cet "alien" se raccrochant tant bien que mal au scenario du roman.

Il faut être honnête, le roman est nettement moins prenant, intéressant, que "L'illusion du mal". La personnalité de Strega prend clairement le pas sur la trame elle même, au demeurant plutôt linéaire pour un thème se presentant comme complexe.
Mais la lecture reste agréable et fluide, et le style, nerveux, s'exprime bien par l'enchaînement de courts chapitres.

Mais à mon sens, si l'on envisage de découvrir et poursuivre cette série de Pulixi, dont le quatrième épisode vient de paraître, la lecture de ce tome est intéressante à la pleine compréhension des personnages. Et en replaçant dans l'ordre chronologique les differents livres cela donne "le chant des innocents " pour Strega en premier, puis "L'île des âmes " pour Eva et Mara, et enfin "L'illusion du mal" ; le quatrième épisode, "La septième lune", reprend les protagonistes après la conclusion de ce dernier.
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Ayant lu il y a quelques années L'île des âmes, premier ouvrage de l'auteur publié en France, j'ai été contente de pouvoir découvrir le premier tome de cette nouvelle série en format audio.

Dès les premières minutes d'écoute, on se retrouve plongé dans l'horreur. On découvre une scène de crime où une jeune victime a été lacérée de 85 coups de couteau. À côté d'elle, se tient une adolescente qui reconnaît en être la responsable. Qu'est-ce qui a pu pousser cette gamine de 13 ans à commettre l'irréparable ? Alors que tout le monde pense qu'il s'agit d'un acte isolé, le nombre de victimes tuées par des adolescents se multiplie. Teresa Brusca, inspectrice italienne se sentant dépassée par les événements, n'aura pas d'autres choix que de demander de l'aide à Vito Strega, son collègue suspendu, qui pourra la soutenir car le carnage ne fait que commencer...

Concernant l'écoute en elle-même, j'ai beaucoup aimé "le jeu d'acteur" de notre lecteur. Florian Wormser a su rendre vivant ce récit et m'a donné l'impression de "vivre" les personnages qu'il interprète tout au long de sa lecture.

Côté personnage, j'ai apprécié découvrir les personnalités de nos personnages principaux et le fait que Piergiorgio Pulixi nous permette d'entrer autant dans leur intimité. Néanmoins, du fait que ce texte soit assez court pour un roman policier et que l'auteur accorde une grande place aux interactions entre ses personnages, j'ai trouvé que finalement l'enquête en elle-même passe au second plan et n'est pas suffisamment approfondie. Je n'aurais pas été contre une centaine de pages en plus pour qu'elle puisse être plus développée.

Je tiens à remercier Audiolib et Babelio pour ce très bon moment d'écoute en compagnie de Florian Wormser. Je ne pense pas que j'aurais autant apprécié ce livre si je ne l'avais pas écouté, car notre lecteur apporte beaucoup au récit. Je vous conseille donc vivement de le découvrir sous ce format 😉
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Piergiorgio Pulixi offre un moment de répit à ses inspectrices Rais et Croce en s'intéressant dans ce roman à Vito Strega, un personnage que l'on avait croisé dans « L'illusion du mal ».
Enfin, ça c'est si on se fie à l'ordre des parutions de Gallmeister, qui fonctionne à l'inverse de celui de l'auteur en Italie. Si le choix de l'éditeur se comprend car la deuxième aventure des inspectrices a permis d'introduire Vito Strega et de se raccorder par la suite à l'ordre de parution de l'auteur, en revanche cela se ressent que « Le chant des innocents » a été écrit avant, ce qui m'a un peu perturbée.

Le commissaire milanais Vito Strega est, à l'ouverture du roman, dans une mauvaise passe : suspendu de son métier pour avoir tué son coéquipier, sa réintégration dépend de l'avis d'une psy qu'il déteste consulter, et sa femme vient de le quitter, lassée de passer derrière des affaires qui ne le quittent jamais.
Car Vito Strega est l'archétype du flic ténébreux et complexe, obsédé par son métier, par l'envie de rendre justice aux victimes, afin de faire taire leur chant qui résonne sans discontinuer dans sa tête (et qui d'ailleurs donne son titre au roman et à la série de romans qui en découlent).
Et c'est précisément quand il n'est plus en pleine possession de ses moyens policiers (et sûrement psychologiques) qu'une épidémie de meurtres commis par des adolescents sévit à Milan, l'obligeant à reprendre illicitement du service, car ces affaires servies sur un plateau (des meurtriers qui attendent sagement de se faire arrêter à côté de leurs victimes) lui paraissent étranges.

J'ai beaucoup aimé « L'île des âmes » et « L'illusion du mal » pour leur ambiance et leur maîtrise. Ici, on retrouve ce qui a fait le succès des tomes précédents, mais avec une certaine redite par rapport à « L'illusion du mal », l'auteur reprenant le même schéma en ce qui concerne les coupables, lui permettant de placer sa théorie « d'un mal omniprésent, au milieu d'un océan d'indifférence », comme le résume Vito Strega dans ce volume. Un mal qui se propage comme une maladie, les monstres engendrant d'autres monstres, mécanisme facilité par une société en déliquescence.

Cette réutilisation d'un même matériau ne m'a pas tellement gênée (après tout, ce n'est pas le premier auteur à avoir son leitmotiv) en comparaison du style d'écriture, qui n'est pas fantastique… comme je l'écrivais plus haut, ce roman est bien antérieur aux autres, et j'ai en effet eu la sensation de lire un brouillon de ceux-ci : les chapitres sont très courts, plus que d'habitude, font alterner l'intrigue principale avec des secondaires qui sont trop nombreuses, pas utiles, et échouent dans leur tentative d'ajouter de la tension. Au final, ils font surtout ressortir que l'intrigue est un peu mince, car Vito Strega la résout à la Hercule Poirot, ce qui n'est pas vraiment le style du roman.
Les passages plus « sentimentaux » du roman ne sont pas des plus réussis, le comportement de Vito Strega envers sa femme, proche du harcèlement, occasionnent des échanges un peu faibles ; quant à ses pensées concernant les proches des victimes, elles tombent facilement dans un définitif grandiloquent un peu ridicule (par exemple : « La femme monta dans sa voiture et Strega la regarda partir, retrouvant la douleur qu'il avait perçue chez la mère de Rosalia. La douleur d'une mère qui a perdu sa fille pour toujours. »).

Mais tout n'est pas à jeter dans ce roman, que j'ai quand même pris plaisir à lire : l'auteur réussit à intégrer un peu de complexité par son sujet moderne et malheureusement pertinent (l'actualité de ces derniers jours en France résonne douloureusement) mais aussi par son traitement du caractère de Vito Strega, en ce qu'il oblige aussi le lecteur à se décider sur qui il est : un gentil commissaire, bien que problématique par certains aspects ? Un colérique dangereux pour lui comme pour les autres ?

« Le chant des innocents », présenté par Babelio comme le premier tome d'une série, est donc pour moi à réserver aux fans de l'auteur, les néophytes privilégieront les romans déjà parus. A voir donc ce que le nouveau roman de Pulixi, « La septième lune », va donner.
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critiques presse (4)
Actualitte
23 novembre 2023
Pas de doute que vous apprécierez, vous aussi, une histoire habilement construite qui, sans coup férir, va encore malmener les fragiles illusions que vous pouviez avoir sur les desseins – tortueux – de l’âme humaine.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LeMonde
29 septembre 2023
"Le Chant des innocents", qui tourne [...] autour d’adolescents que l’on manipule, est un thriller captivant, saccadé par de très courts chapitres.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Culturebox
11 septembre 2023
Les personnages, et en premier lieu celui de Vito Strega, sont complexes, déchirés, parfois torturés. Mais c'est ce qui fait toute la richesse de ce roman noir.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Liberation
25 août 2023
C’est un régal.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Êtes-vous sûrs que vous aimez vraiment ce que vous aimez, de tout votre cœur ?
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SURPRISE SURPRISE !

(...)
Il alla s’asseoir sur le grand canapé, et s’abandonna au jazz de la pluie.
Quelques minutes plus tard, il l’entendit arriver.
Sofia s’assit avec désinvolture à côté de lui comme si elle n’était jamais partie.
— Tu en as mis, du temps. Où tu étais ? demanda-t-il.
Elle ne répondit pas. Elle se contenta de se lover dans ses bras, comme toujours.
Strega l’effleura du bout des doigts et l’embrassa sur la tête.
— Je sais que tu te poses la question, et la réponse est oui : il y a une femme endormie sur ton lit. Mais pas la peine d’être jalouse. C’est juste une amie.
Elle secoua la tête, visiblement irritée.
— Il fait trop froid pour passer la nuit dehors, dit Strega en essayant de l’amadouer. Pas vrai ?
Elle le fixa de ses immenses yeux verts, et il crut la voir acquiescer.
— OK, tu es fatiguée. Bonne nuit, petite.
La chatte miaula et ils s’endormirent ensemble, comme toujours.




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Le mal est contagieux, commissaire, et vous le savez. Il ne s’agit pas de vengeance ici, mais d’exemple.
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Bonne question : pourquoi s’imposait-elle ça ? Pour elle, ce métier n’était pas une mission, comme il semblait l’être pour Vito. Il n’avait rien de romantique. Ce n’était pas un moyen de compenser le mal par la justice, comme le faisaient croire les téléfilms policiers. C’était seulement un travail difficile et mal payé. Rien de plus.
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C'était son problème. Les cadavres au sol, les lacérations, la brutalité des coups de couteau qui avaient profané la peau, tout était comme une partie de lui . Il était immergé dedans . Le mal s'insinuait dans tous les fibres de son être,se mêlait à son sang . Il percevait la douleur et le désespoir des victimes, et leur chant, dans son esprit, formait désormais un choeur assourdissant.
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Videos de Piergiorgio Pulixi (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Piergiorgio Pulixi
Nous avons eu le plaisir d'interviewer Piergiorgio Pulixi lors de sa venue au Festival Quais du Polar !
Nous avons pu échanger avec l'auteur autour de son dernier thriller « le Chant des innocents » paru en mars chez Audiolib et lu par Florian Wormser.
Un grand merci à l'auteur !
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