Terminée, la lecture de l'album Pléiade consacré à
Franz Kafka par
Stéphane Pesnel. J'ai rencontré Kafka durant mes études, et je me suis plongé avec beaucoup d'émotion dans le parcours de cette âme si particulière.
Inadapté à une vie normale, tout entier voué à l'écriture, peu de personnes ont pu comprendre vraiment sa psyché, à commencer par son père.
Cet ouvrage permet de s'en approcher.
Dans son
journal, pour décrire son intériorité, Kafka évoque un corbeau volant en permanence autour de sa tête. Aveu déchirant. L'album se referme sur les mots de Milena, écrits à la mort de Kafka en guise d'éloge. Milena une des femmes qui lui fut intime et qui le comprit le mieux. Des mots précis et magnifiques qui dressent le portrait d'un des écrivains les plus fascinants du XXème siècle : "Il était timide, craintif, doux et bon, mais les livres qu'il a écrits sont cruels et douloureux. Il connaissait le monde d'une façon inhabituelle et profonde, il était lui-même un monde inhabituel et profond."