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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Tout commence avec un pan de glace qui s'effondre, déclenchant une vague importante, mais surtout, laissant apparaître trois corps emprisonnés dans la glace. La surprise est encore plus grande lorsqu'on découvre qu'ils sont morts à deux moments différents bien qu'ils soient physiquement très proches sous la glace. En parallèle et sans rapport avec cette découverte (ou peut-être simplement pour le moment), une opération est menée afin de stopper un chalutier transportant le corps de la jeune Anika, 15 ans. Et si ces deux affaires avaient un lien ? Et s'il n'y avait pas qu'une seule réponse ?

Pour mener l'enquête, je fais la connaissance du pire meilleur flic d'Islande, Kornelius Jakobsson, censé être à la retraite, mais sur les lieux lors de la fonte des glaces. de fil en aiguille, il devient consultant et je comprends ce qui lui vaut son surnom. Ni désagréable ni vraiment sympathique, il possède cependant un instinct et une vivacité d'esprit très utiles lors des enquêtes, surtout quand ces dernières font voyager hors du pays.

Beaucoup d'histoires pour un seul homme, ou plutôt pour une seule lectrice. Évidemment, dès le début, j'imagine bien que tout ça a un lien. Surtout quand un crime sur fond de vengeance apparaît comme une solution plus douce par rapport à… Par rapport à quoi d'ailleurs ? Je vais le découvrir plus tard. Mais quand tuer devient la meilleure solution pour éviter les ennuis, on imagine bien que ça ressemble à un iceberg et que la plus grosse partie est dissimulée.

Dans l'ensemble, c'était une lecture plaisante qui a occasionné quelques rires grâce à Ari, qui va mener l'enquête avec Kornelius et ses dictons hérités de son grand-père. Je me suis juste un peu perdue de temps en temps dans tout ce froid, cette glace et ces histoires entremêlées. En revanche, ce roman montre bien que rien ne peut être caché indéfiniment. Et le jour où ça explose, les conséquences sont inarrêtables.
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Depuis mes premières lectures des polars d'Arnaldur Indridason, je me suis familiarisée avec les coutumes de cette île volcanique où tout le monde se connaît, où chacun porte en bandoulière le nom de son père, où les volcans portent des noms imprononçables, les disparitions monnaie courante … dans un cadre sauvage et menacé par la lave en fusion qui sourd des failles béantes et les effondrements d'icebergs baladeurs fondant inexorablement sous l'influence du réchauffement climatique.

Quand je vois un nouvel opus de Ian Manook, c'est un réflexe pavlovien, j'achète … Cette fois, je tombe sur le troisième épisode d'une série … et j'ai donc un peu de mal à situer certains personnages de l'entourage du héros, Kornelius Jakobsson, « pire meilleur flic » local, colosse pas souvent en ligne avec les règles de procédure …puisqu'il vient de se faire mettre sur la touche, tout en restant indispensable à la manifestation de la vérité puisqu'aussitôt investi d'une mission de « consultant ».

Un certain temps d'adaptation, donc, mais j'ai déjà acheté les deux premiers livres de la série pour revenir bientôt à sa source. Ici, une affaire bien embrouillée avec le meurtre d'une très jeune fille un peu trop émancipée, la découverte fortuite de trois cadavres pris dans la glace d'un pan de banquise, les arrangements avec la vérité d'un avocat marron pour atténuer la responsabilité de son client député, les secrets émergents des pressions diplomatiques entre les Etats-Unis, le Danemark et le Groenland. Il faut suivre !

Bien entendu, Kornelius va démêler cet écheveau de mensonges, avec l'aide de ses collègues. La belle et courageuse policière Botty Sigmardottir, Ari Eiriksson le jeune inspecteur qui ne cesse de débiter des aphorismes sans queue ni tête, la légiste ida, l'inspecteur Komsi, le ministre de la police, la Première ministre d'Islande, les leaders des partis de la coalition au pouvoir … Quand on vous dit que l'Islande est un petit pays … mais très convoité.

Et puis, aussi, les corbeaux … qui accourent lorsqu'on leur chante la mélopée qui donne son titre à ce roman plein de violence et de fureur, d'humour, de paysages sublimes et de recettes de cuisine pas toujours appetissantes.
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Malheureusement cette lecture a été un peu compliquée pour moi, je découvrais cet auteur avec ce roman mais je n'ai pas su accrocher à l'intrigue.. J'ai trouvé le rythme du roman assez lent même pour un polar nordique, j'avais de la peine à me replonger dans l'histoire et ça a un peu entaché ma lecture. Autre point qui m'a dérangé, j'ai eu du mal avec les nombreux personnages surtout au début, ajoutons à cela une belle dose de politique et de géopolitique et j'ai saturé. Et cerise sur le gâteau, je n'ai pas totalement compris l'intérêt de la route fin du roman 😅

Heureusement il a quelques points que j'ai tout de même beaucoup aimé dans ma lecture et notamment le style de l'auteur très imagé, je me suis vue en Islande, aux milieux des volcans, sur les glaciers et face aux magnifiques paysages que Ian Manook nous décrit. Ça a été une vraie immersion ! Je ne sais pas encore si je rentrerais l'expérience avec cet auteur, peut-être sur un sujet un peu moins politique qu'ici 😊
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Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, que je n'aurais probablement pas lu dans d'autres circonstances.
C'est honnêtement un livre très (un peu trop) facile à lire. Il se lit très rapidement, mais l'écriture est simple et me semble un peu grossière. Les personnages sont très caricaturés, on sent bien trop les intentions de l'auteur et ce qu'il souhaite nous faire ressentir.
L'enquête est assez intéressante, sans non plus être haletante pour moi. le dénouement est assez bien ficelé cependant.
En résumé, livre rapide et simple mais qui ne marque selon moi pas L Histoire.
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Merci à Babelio et Flammarion pour ce roman lu dans le cadre d'une Masse Critique. Concept génial.

Ian Manook nous emmène à nouveau en Islande.

Je le lis après avoir fermé les yeux sur les dernières lignes dun roman de Olga Tocarczuk. Et la rupture de style et d'ambiance est brutale : du cocon au glaçon ; de la poésie au brutal ; de l'émerveillement à la chute.
Je le lis après m'être vautrée de tendresse pour l'Islande de Jon Kalan Stefanson. Alors forcément ça bouscule moins. Ça ne fracasse pas. Ça se passe. Forcément on passe de la poésie au crime et à la noirceur, de l'innocence à la corruption.

Les romans c'est parfois comme les changements températures : faut se préparer, se couvrir, s'adapter, renoncer. Pas si facile et la critique peut alors devenir un exercice redoutable tant le changement de catégorie est manifeste.

On est ici dans le brut. Dans le polar honnête. Forcément on en tient compte. Ou pas.

J'avais peu goûté au premier volume de la série islandaise de cet auteur. Trop proche d'un dépliant touristique, joli mais ennuyeux, peu crédible. Un petit moment de fatigue après la formidable série autobiographique arménienne ?
Je n'avais donc pas pas lu le deuxième opus quand le troisième s'est présenté.
On y retrouve la touche ethnographique, politique et culturelle qui fait tout le sel de cette plume et l'Islande est sublime. Mais je reste au bord du fjord ou du glacier tandis que Kornelius poursuit sa route et je finis par me perdre et le perdre.

La faute à Jon Kallman Stefanson.
La faute à Olfa Tocarczuk.
La faute aux hommes et à leur noirceur que ne vient que très rarement transcender le genre policier.
La faute à l'Islande peut-être, tellement belle qu'elle ne peut que prendre toute la place et ne pas être seulement le bel écrin qu'elle est ici. L'Islande ne laisse la place à rien d'autre qu'à elle-même et à sa puissance tellurique. Mais peut-être est-ce sans doute le message essentiel que nous délivre ici l'auteur.
Pas la faute à Manook donc.

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Un peu déçue par ce livre de Ian Manook..
Je reste une grande fan de sa trilogie mongole "Yeruldelgger" qui m'avait fascinée à l'époque et j'avais vraiment beaucoup apprécié "Heymaë", le premier opus des aventures de Kornelius Jacobson, le détective de cette saga islandaise.Je n'ai pas lu le second volet , mais Masse Critique m'a offert l'opportunité de lire cette "dernière enquête" .
Je pense qu'effectivement Ian Manook a épuisé le filon islandais.L'Islande reste encore l'atout majeur de cette saga avec ses saveurs culinaires, ses volcans, ses glaciers, ses noms impossibles à prononcer vus d'ici, dont Manook saupoudre avantageusement cette histoire compliquée de corruption entre Islande, Groenland et Danemark.Les personnages sont toujours attachants et bien campés mais l'histoire m'a semblé un peu longuette ( 438 p.). Et le style de Manook a , au fil de l'histoire, (comme dans Yeruldelgger d'ailleurs ) tendance à se déliter sérieusement.
Donc un peu désappointée.
Au fil du roman, j'ai également pensé au maitre du polar islandais, Arnaldur Indridason qui n'a de cesse de remuer l'histoire de l'Islande tout au long de son oeuvre et dont je ne me lasse jamais.
Je vais me tourner maintenant vers les livres de Ian Manook sur l'Histoire de l'Arménie. On en dit beaucoup de bien.
Ian Manook..Un auteur intéressant, à suivre, mais en s'en méfiant un peu (Trop de facilité, je pense..et au moins 4 pseudonymes en plus .., c'est dire !)
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J'ai fini hier le roman "Krummavisur" de Ian Manook grâce à une Masse Critique Privilège de @babelio_ que je remercie 🙏

Des cadavres incrustés dans la glace qui sont découverts grâce (à cause) du réchauffement climatique.
Une base nucléaire américaine sous-marine secrète qui remonte à la surface grâce à ce même réchauffement climatique.
Une jeune adolescente découverte morte à bord d'un chalutier.
Voilà, le décor est planté. Un décor qui avait tout pour me plaire.

Ajouter à cela des enquêteurs atypiques, je pensais passer un excellent moment de lecture...

Hélas, l'alchimie n'a pas fonctionné. Les consonnances en "dottir" et "sson" ont vite eu raison de moi. J'ai eu beaucoup de mal à me projeter dans l'histoire un peu trop lente à mon goût...

En revanche, j'ai été surprise de découvrir que l'auteur était français tellement les descriptions des paysages nordiques étaient criantes de vérité. Pour le coup, sortez les doudounes car on a réellement l'impression d'y être 🥶

C'était la 1ère fois que je découvrais la plume de l'auteur et même si cela n'a pas matché pour ce roman, je compte bien renouveler l'expérience avec "L'oiseau bleu d'Erzeroum" qui est dans ma wish list 🥰
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