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Carole Delporte (Traducteur)
EAN : 9782709628891
417 pages
J.-C. Lattès (14/11/2007)
4.05/5   186 notes
Résumé :
Si le chien est le meilleur ami de l'homme, il peut parfois être le pire. C'est ce que vont découvrir John et Jenny Grogan, quand ils décident d'acheter un labrador peu de temps après leur mariage, afin de tester leurs capacités parentales. D'adorable petite boule de poils, Marley se transforme en un mastodonte de quarante-cinq kilos, qui détruit tout sur son passage, dévore quantité de nourriture et d'objets en tout genre, et témoigne d'une affection aussi débordan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Impossible d'avoir un avis objectif sur ce roman. le sujet canin a toujours divisé le monde en deux : ceux qui ne voient pas l'intérêt d'avoir un chien, voire les exècrent carrément, et ceux qui les adorent (parfois un peu trop...). Il y a de grandes chances pour que les premiers vivent cette expérience comme une torture. Tandis que les seconds risquent fort de tomber dans le piège mélodramatique tendu par l'auteur. Je fais partie de la deuxième catégorie et assume parfaitement le fait d'avoir versé une larme à la fin. J'ai été agréablement surprise par la tournure que prend assez rapidement l'histoire. En effet, alors que l'on s'attend à une énième comédie canine dont la seule originalité serait centrée sur le chien, il s'avère en réalité que c'est la vie de toute la famille qui est le réel sujet. Et le roman est loin d'être la succession de gags qu'on s'imagine. de plus, les gags présents ici n'ont rien d'envahissant, et sont extraordinairement bien employés ! Il m'est arrivé plusieurs fois de rire de la voracité et de l'énergie de Marley. Ce chien est une vraie terreur, d'où un grand nombre de passages à mourir de rire! On est embarqué sans le vouloir et c'est un vrai régal.

Marley et moi se révèle bien plus subtile qu'il n'y parait et est plutôt drôle. Cette autobiographie parle de vérité que ce soit sur la lassitude du couple, du mariage, de l'immaturité, tout ce qui peut constituer un couple et le conformisme américain avec tous les clichés habituels mais justement ici on décide d'aller un peu plus loin et de ne pas faire une comédie canine pleine de facilité et d‘idioties. le tout fonctionne, c'est rythmé, touchant, intelligent et l'humour n'a rien de lourd. le divertissement est des plus agréables. Certes, c'est inévitablement prévisible, le pathos n'est pas loin et la morale sous-jacente sur l'éducation d'un animal de compagnie et 'comment réussir sa vie' pourrait agacer mais le couple que forme John et Jenny Grogan est tellement attachant qu'on ne peut que succomber. En plus, j'ai vraiment apprécié le côté pas exceptionnel du tout. Car la vie c'est également beaucoup de banalité, mais une banalité essentielle. Je pense que cette histoire est avant tout une histoire sur la naissance d'une famille et toutes les difficultés qui en découlent, où il faut faire conjuguer priorité du jour et ambitions individuelles. le chien Marley incarne cette dualité dans le regard des protagonistes, puis incarne la coexistence dans celui des enfants grandissants. Très banal, et très réussi. Bon, il ne faut pas non plus s'attendre à une étude sociologique sur les relations homme/femme, le roman reste léger même s'il réussit, ô grande surprise, à nous arracher des larmes en fin de parcours. Et oui on passe du rire aux larmes sans l'avoir vu venir. Au final, peu importe la dimension et l'étendue du scénario, ce sont de toute façon les sentiments qui dominent ici. Et après tout, c'est ce qu'on demande d'un bouquin : de l'émotion.

"Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien", disait John Grogan. Je crois que cette phrase résume fort bien cette oeuvre profonde, humaine, émouvante et marrante.
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• « Marley et moi : Mon histoire d'amour avec le pire chien du monde » de John Grogan, publié par la maison d'édition France Loisirs.

• Il y a quelques années de cela, j'ai vu un film ayant en têtes d'affiches deux acteurs que j'apprécie énormément, en les personnes de Owen Wilson et Jennifer Anniston, et un labrador. Ce film était tout bonnement magnifique, drôle et poignant, et m'a marqué profondément. Plus tard, j'appris que ce film était en réalité l'adaptation d'un roman, ce que je n'aurais honnêtement pas soupçonné. Je le gardais dans ma petite liste des livres à traquer d'occasions, et c'est il y a quelques mois qu'il m'est apparu, je me suis donc empresser de l'acheter et de le placer dans ma bibliothèque, dans l'attente de le lire. Ce moment est arrivé, et pour l'occasion je profiterais d'avoir toujours accès à son adaptation cinématographique pour le visionner à nouveau et pouvoir en faire une petite comparaison après cette critique !

• Tout est bonnement génial dans ce livre. C'est un récit de vie successivement drôle, poignant, triste, émouvant.. Tout y est, vraiment. La vie du jeune couple qui démarre sa vie active au côté de leur chien atypique est passionnante. On voit cette famille grandir et vieillir côte à côte, traversant des haut et des bas, les aléas de la vie s'étalant tout au long de la vie du loufoque Marley.

• Oui, Marley est l'élément central de ce livre, tout les événements sont plus ou moins liés à lui, et pour cause, ce passage de la vie du couple Grogan représente l'entièreté de la vie du canidé.. Il partagera les débuts d'un couple dans toutes les étapes de leur vie active, l'achat d'une maison, la naissance de leurs enfants, les anniversaires, les décisions importantes.. Ce livre fait prendre pleinement conscience de l'impact que l'on a sur nos animaux et de ce que l'on représente pour eux.

• Les aventures de John Grogan et de son chien sont palpitantes, et pleines de vie. Que cela soit dans ses élans destructeurs, dans ses étranges lubies, dans ses moments de douleurs ou dans son partage affectif envers sa famille, ce chien nous fait ressentir énormément d'émotions, nous faisant littéralement passer du rire aux larmes.. La fin est un crève-coeur pour toute personne ayant un jour aimer les animaux et connu la douleur que peut apporter leur "repos".

• Les situations burlesques sont nombreuses et ont offerts de nombreux sourires au lecteur que je suis. J'ai eu le plaisir de découvrir une oeuvre originale dont l'adaptation n'est pas une simple photocopie, avec de nombreuses situations inédites dans les deux formats, et ça c'est un ravissement rare dont il était essentiel que je le souligne. Les deux supports se complètes en parfaite harmonie et je recommanderais les deux sans hésiter !

• Un véritable coup de coeur qu'est ce livre, que j'appréhendais de découvrir tant j'avais peur d'être déçu après la claque que j'avais reçu avec son adaptation cinématographique. La fin m'a encore une fois amener au larmoiement.. Je me suis également surpris plusieurs fois à m'arrêter en pleine lecture, m'être levé, et être allez gratifié d'une caresse amicale mon chien, qui a quelques similitudes troublantes avec cet incroyable Marley.. Une lecture qui restera ancrée longtemps dans ma mémoire. ~
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A la fois drôle et touchant, John Grogan réussi parfaitement à retracer la relation que crée un maître affectueux attentionné et patient avec un animal plein d'entrain. Ce témoignage autobiographique permet de se rendre compte de tout ce qu'engendre l'adoption d'un nouveau compagnon à quatre pattes. L'auteur met en garde les lecteurs de toutes les responsabilités, de tous les inconvénients que peut entraîner la prise d'un chien. Mais il leur montre également toute la joie, le réconfort que celui-ci peut apporter avec toute la peine que cela peut signifier en cas de décès.
Au final, c'est une belle histoire d'amour que nous présente John Grogan, une histoire d'amour qui a du chien.
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Une claque! Voilà l'effet de surprise que j'ai eu venant de ce livre!
Je pensais lire un roman "gnangnan", mal écrit, kitsch , lourdaud ...
Finalement, "Marley et moi" est un véritable bijou. Une ode à l'amour de nos amis à 4 pattes. J'ai moi même un chien "horrible", un vrai chien bêtise à qui je ne peux m'empêcher tous les jours de lui faire des reproches au point d'en arriver parfois à être injuste... et bien, croyez le ou non... ce livre a complètement changé ma façon d'agir avec mon chien... c'est difficile qu'un livre arrive à avoir autant d'impact sur nos vies. Mais ça l'a été pour moi! Il n'y a pas une page où j'ai eu un sourire, un chapitre où j'ai éclaté de rire, un paragraphe où je n'ai pu m'empêcher de faire la comparaison.
Un livre tendre, profond, drôle et à la fois émouvant.
Beaucoup de gens autour de moi ont vu le film. Ce n'est pas mon cas. Ce livre est une véritable réussite remplie d'une bonne bouffée d'air où l'auteur a réussi son pari... rendre Marley immortel.
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Je suis passée par tous les états d'âmes avec ce roman-témoignage. J'ai même fini le livre en larmes.
Nous suivons les aventures d'un jeune couple Jenny et John Grogan alors qu'ils adoptent un jeune chiot labrador sur un coup de coeur. Alors qu'ils sont sur le départ de la maison d'élevage, un monstre de chien surgit de la forêt, énorme tornade. C'était le père ! Cela laissait présager la suite. Effectivement le chiot grandit très vite et atteint le poids respectable de 44 kg. Il devient aussi incontrôlable, insupportable et infernal. J'ai ri de beaucoup de situations mais si ça avait été mon chien, j'aurais vraiment piqué des crises de nerfs ! Comme lorsque Marley entraîne la table en fer forgé à laquelle il est attaché à la terrasse d'un café pour aller renifler un caniche. Ou alors lorsqu'il passe à travers les portes vitrées ou qu'il a peur de l'orage ou lorsqu'il bave de partout. Mais au fur et à mesure du récit, j'ai vu le profond attachement de Marley envers ses maîtres et inversement. La loyauté et l'affection qui unissent le chien et ses maîtres sont magnifiques.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Je la recommande à ceux qui aiment les chiens et ceux qui comme moi ne sont pas vraiment motivés à l'idée de prendre un chien à la maison. Ils changeront peut être d'avis.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Etait-il possible qu'un chien -en particulier un chien aussi déluré que le nôtre - pût montrer aux hommes les choses qui comptaient vraiment dans la vie ? Je crois que oui. Loyauté. Courage. Dévotion. Simplicité. Joie. Et les choses qui ne comptaient pas, aussi. Un chien n'avait pas besoin de belles voitures, de grandes maisons ou de vêtements griffés. Les symboles de prestige ne signifiaient rien pour lui. Un simple bâton lui suffisait. Un chien jugeait les autres non pas en fonction de leur couleur, de leurs croyances ou de leur statut social, mais simplement en fonction de ce qu'ils étaient vraiment. Un chien se moquait de savoir si vous étiez pauvre ou riche, cultivé ou illettré, intelligent ou borné. Donnez-lui votre coeur et il vous donnera le sien. C'est aussi simple que cela et pourtant, nous, humains, si sages et si sophistiqués, avons toujours eu du mal à comprendre ce qui est vraiment important.
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"Non" était devenu notre mot favori. Nous utilisions les ordres de base - assis, couché, pas bouger - avec un succès très relatif. Marley était jeune et fougueux. Il avait la capacité de concentration d'une algue et la volatilité de la nitroglycérine. Il était si excité que la moindre diversion entraînait chez lui une réaction à la fois imprévisible et hors de toutes proportions. Nous comprimes seulement beaucoup plus tard que notre chien présentait tous les signes que l'on retrouvait chez des milliers de jeunes enfants scolarisés. Notre chiot souffrait de ce qu'on appelle en termes médicaux un désordre hyperactif avec déficit de l'attention.
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Ce jour-là, je compris qu'en Amérique l'accouchement sans douleur était un luxe et non une nécessité. Pour ceux qui pouvaient se le permettre et avaient une bonne assurance maladie - comme nous - l'hôpital proposait une péridurale, qui permettait d'anesthésier la zone lombaire par injection de corticoïde directement dans le système nerveux. Après quatre heures de travail, un anesthésiste intervint. Il introduisit une fine aiguille dans la colonne vertébrale de Jenny et lui posa un cathéter, de façon à diffuser le produit anesthésiant le temps nécessaire. En quelques minutes, Jenny fut soulagée de la douleur et se détendit. Les femmes mexicaines des chambres voisines n'eurent pas cette chance. Elles accouchaient à l'ancienne, et leurs cris continuaient par moments de déchirer l'air.
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Dans l'obscurité solitaire, je pouvais presque sentir la finitude de la vie et, au-delà, sa préciosité. Nous la tenions pour acquise, mais elle était fragile, précaire, incertaine, capable de se briser à tout instant sans prévenir. Et je me rappelai ce qui devait être évident mais qui ne l'était pas - que chaque jour, chaque heure, chaque minute était digne d'être chéri.
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Les enfants étaient des indicateurs temporels impossibles à ignorer. Ils marquaient l'écoulement inexorable de l’existence et leur présence donnait un sens à ce qui aurait été autrement une infinité de minutes, d'heures, de jours, d'années.
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