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Caryl Férey (Autre)Tim Willocks (Autre)
EAN : 9791041415397
192 pages
Points (22/03/2024)
3.64/5   38 notes
Résumé :
Ged Mackie, ex-soldat de la Légion étrangère rentre chez lui, à Manchester, pour la première fois en vingt ans. Les retrouvailles avec sa mère, Sheryl, une vraie dure à cuire, et avec sa fille Jada, ne sont pas de tout repos, mais ce n’est rien à côté des soucis qui l’attendent avec le gang le plus violent de la ville. Serait-ce en rapport avec ce braquage en Hollande pour le compte de Vogel, un impitoyable mafieux basé à Lyon ? Quand Sol, son meilleur ami, son frèr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Un petit bonbon acidulé ce roman !

Ce petit livre au look sympa et de belle qualité papier attire l'oeil et les mains comme un aimant. Encore une couverture qui ne m'a pas laissée insensible ! Et l'image colle avec l'histoire. Quant au titre : aussi. Mais n'allez surtout pas croire que vous trouverez le beau Steve dans les pages de ce livre. Il s'agit d'autre chose...

Deux auteurs pour ce roman. Deux cerveaux pétillants qui se sont amusés à fabriquer une histoire courte et récréative, aussi détonnante que... détonante. Ça file à toute vitesse, ça pétarade, ça mitraille sec. Les cadavres tombent comme des petits pains.

J'ai passé un très bon moment avec ce roman, j'ai découvert un tas de noms d'armes blanches et d'armes à feu (ça peut servir :-))), j'ai souri et même ri aux jeux de mots ou bons mots dont le récit est truffé, j'ai aimé les personnages y compris les plus... « Le Brochet suait de violence, un con supérieur ». J'ai même trouvé dans cette galerie colorée une Ma Dalton revisitée :) Une histoire à ne pas prendre au sérieux donc, mais qui offre tout de même 2 ou 3 petits moments suspendus, des paragraphes plus profonds qui se posent là subitement comme en surbrillance du texte ou comme des bulles de pensée. Bon j'admets, petites les bulles, mais bulles quand même !

Petite information complémentaire aux futurs lecteurs : il m'a fallu 2 chapitres pour entrer dans l'histoire et m'habituer au style saccadé. Après quelques lignes du 3e chapitre, arrivée à un stade où la déception prenait vraiment le pas sur ma lecture, j'ai décidé de reprendre depuis le début. Et là, miracle, lumière blanche au bout du tunnel... Ayant absorbé quand même les événements et les noms lors de ma 1ère lecture, j'ai de suite mis les pieds dans le plat. Un plat délicieusement épicé, dont j'aimerais un peu de rab...

« Je l'échangerais sans même y réfléchir, dit Jed (en parlant de l'otage), mais Vogel ne nous laissera jamais vivre. Il va falloir que j'utilise une nuisance extrême. »

Merci Jérôme (974JerLab34) pour cette découverte, merci également Agnès (aa67) pour ton billet qui m'a fait mettre des patins avant d'attaquer cette histoire, ce qui m'a permis de la savourer pleinement. Car moins on en attend, plus on est ouvert à la surprise !
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Polar à quatre mains imaginé lors du Festival Quais du Polar de Lyon.

Petit bouquin de 165 pages des éditions du Points et écrit par le Britannique Tim Willocks et le Français Caryl Férey.
Ayant apprécié Caryl Férey dans plusieurs de ses polars dont le dernier ayant pour titre Okavango et n'ayant pas encore lu ceux de Tim Willocks notés dans ma PAL, je me suis dit que ce pourrait être plaisant de le lire d'autant qu'elle est présentée comme une épopée rock et tendre. Plaisant cela l'a été mais sans plus.

L'histoire se défend d'autant qu'elle se passe sur deux continents, essentiellement entre Manchester et Lyon.
Ged Mackie, ex-soldat de la légion étrangère rentre à Manchester après vingt ans d'absence passés en France. Il avait quitté sa ville natale à 17 ans, laissant Sheryl « Mam » sa mère et Jada sa fille âgée de 21 ans. Les deux femmes qu'il retrouve vingt ans plus tard, ne sont pas faciles de caractère, c'est le moins qu'on puisse dire. Un autre personnage est très présent en fond c'est Sol, son meilleur ami, kidnappé lors de leur séjour en France.
On se ballade entre différentes situations et lieux : un braquage en Hollande commandité par Vogel, un mafieux basé à Lyon et cette titanesque ville qu'est Manchester. Lorsque que l'on sait que cette ville ne compte pas moins de 176 groupes criminels organisés, on comprend vite l'imbroglio dans lequel tout ce petit monde peut se trouver. Des morts à gogo et encore bien plus d'armes à feu et couteaux. Heureusement que le ton de dérision et de folie choisis par les auteurs fait passer cette masse de sang et de morts.

Du point de vue traduction, rien à redire. A mon sens, Benjamin Legrand a fait ce qu'il a pu pour concilier les deux écritures. L'histoire est assez louftingue et reflète les tempéraments des auteurs : une belle dose de folie comme Férey les apprécie, une température chaude dans pas mal de situations, mais aussi du charme et de la tendresse. Amitié, amour, vengeance, plusieurs thèmes sont abordés en toile de fond ; ça sauve le petit livre.
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Imaginez… Springsteen et Jagger décident d'enregistrer un disque ensemble… Vous faites quoi ? le jour de la sortie, vous vous précipitez pour… casquer !
Willocks et Férey, les Bruce et Mike du roman noir, assistés de Benjamin Legrand, traducteur et scénariste (le cultissime Transperceneige, c'est lui !), qui collaborent, ça promet du lourd ! Rarement le « cadavre exquis » n'aura aussi bien porté son nom. Tout au long de ce trop court roman la jubilation éprouvée par les auteurs est palpable. C'est un festival de dialogues qui claquent comme des balles, des balles qui claquent tout court, des flots d'hémoglobine, des puzzles anatomiques et un héros Mackie (comme les enceintes…) qui rejoint McCash et Cicero Grimes dans la galerie des Gueules (de roman) noires inoubliables. Et les seconds rôles ne sont pas mal non plus, Vogel (comme le méchant de Braquo ?), Sol l'Argentin (il en fallait bien un !), Sheryl, Jada, les aussi cons que redoutables frères Taylor et enfin, malgré son mutisme, le fameux « Steve McQueen ». Un seul bémol, Manchester vs Lyon c'était une belle affiche pour quelques balades urbaines comparatives. Sur ce point, la quatrième de couverture nous a un peu vendu du rêve. En revanche, le terme d'humour dévastateur ne provoquera pas de polémiques… Victor !
Si l'enchainement des violences physiques et verbales renvoie Tarantino dans les rayons de l'Ecole des Loisirs et impose donc une préconisation d'usage sur la possibilité de considérer cet ouvrage comme choquant, il est, par contre, à recommander vivement à ceux qui adorent Férey et encore plus Willocks. A ce sujet, mon cher Tim, si tu m'entends, il arrive quand ce dernier fucking tome des aventures de Mattias Tannhauser ?
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Ce bouquin écrit à quatre mains, issue d'une idée émise par le du quai du polar, est un thriller Franco-britannique.
Les auteurs associés, Willocks et Ferey ont écrient les chapitres en alternance, impairs pour l'anglais, et pairs pour le français.

L'ensemble relate une sorte de chasse à l'homme survenue à la suite d'un braquage, et c'est Ged Mackie, personnage principal et ex légionnaire, qui en fait les frais. Evidemment, l'énergumène expérimenté, exempt de toute peur, pro de la gâchette et des armes blanches, ne va pas se laisser faire.
S'en suivra donc un périple ensanglanté qui débutera à Manchester et se poursuivra en France jusqu'à Lyon.

Rien qui n'a vraiment su m'exalter en fait, si ce n'ai un titre aguicheur accompagné de cette magnifique couverture et l'espoir de passer un bon moment grâce à ces deux ténors de l'écriture. Malheureusement dès l'introduction, le soufflé retombe, j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire, les premiers chapitres au rythme saccadé sont à la limite de la compréhension lors de la première lecture, j'ai du revenir dessus à la fin, une fois que j'ai eu tous les éléments pour bien les comprendre.

l'histoire est menée tambour battant, ça pétarade dans tous les coins mais rien qui n'ait réussi à me transcender, pas vraiment de suspense, pas vraiment d'intrigue, juste de l'hémoglobine tout azimuts avec certains passages qui pourraient faire sourire tellement l'ensemble est téléphoné.
On s'emmêle même parfois les pinceaux dans l'histoire, mais bon, dans le carnage général, la finalité reste la même.
Et le Steve Mc Queen, la dedans, juste une relique pour laquelle on aurait aimé qu'il y ait plus de sens.

Une chance, l'ouvrage se lit rapidement mais franchement je m'attendais à nettement mieux de la collaboration de ces deux pointures de l'écriture


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Initié par le festival Quai du Polar de Lyon, ce roman en « cadavre exquis » est le fruit d'une collaboration entre deux pointures du roman noir qui ont écrit les chapitres en alternance.
Ged, Un ancien de la Légion étrangère, rentre chez lui à Manchester où habitent sa mère et sa fille de 21 ans qu'il ne connait pas. La réunion de famille est écourtée par la faute de Vogel, un mafieux lyonnais qui rêve de récupérer toutes les parts d'un braquage auquel Ged et son camarade Sol avaient activement participé.
Sol a été kidnappé par Vogel et Ged, après avoir éliminé les premiers tueurs lancés à ses trousses, traverse la Manche en compagnie de sa fille pour terminer le travail dans la région lyonnaise.
Dans cette histoire de truands menée à cent à l'heure, ça défouraille de tous les côtés, ça saigne à la chaine et les cadavres s'accumulent en quantité phénoménale. Malgré son passé de légionnaire et son présent de machine à tuer, on se surprend à aimer ce héros impassible, doté d'une mère flingueuse et d'une fille aux nerfs d'acier.
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critiques presse (4)
LePoint
12 avril 2024
Le résultat de leur collaboration est bluffant : Le Steve McQueen est une aventure à la Tarantino sur fond de braquage de diamants, dans laquelle deux héros liés par une vieille amitié tentent de déjouer les plans d'un mafieux retors.
Lire la critique sur le site : LePoint
Culturebox
09 avril 2024
"Le Steve McQueen" que nous proposent Tim Willocks et Caryl Férey est un formidable polar classique pour l'intrigue, mais déjanté et très contemporain pour la tonalité.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeFigaro
08 avril 2024
Les deux auteurs s'amusent comme des petits fous avec une intrigue menée tambour battant.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
OuestFrance
27 mars 2024
Dans « Le Steve McQueen » les auteurs Ferey et Willocks livrent un polar hommage haletant.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Je ne veux pas que tu sois blessée.
- Je n'ai pas peur de ça.
- C'est parce que tu as vingt et un ans.
- Non, c'est parce que ma génération va assister à la fin de la civilisation.
- Quoi ?
- La possibilité d'espace vital pour toutes les activités humaines est presque épuisée. Chaque goutte de pluie qui tombe n'importe où sur cette planète, chaque flocon de neige est plein de poisons éternels. Il y a un million d'enfants destinés au marché du sexe, deux mômes vendus chaque minute. L'extinction de treize espèces chaque jour. Et ça continue, dans tous les domaines. C'est ça qui me fait peur, et j'ai peur de n'être qu'une autre tête de nœud sur Facebook qui n'y peut absolument rien.
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"De toutes les toilettes du monde, Toe Taylor ! Vacances d'été, sans doute ?
- Ouais, une partie de chasse. Et tu es la putain de mère de Bambi."
Ged se retourna lentement, secouant les gouttes de ses mains à hauteur d'épaule. La seule façon de se sortir de ça, c'était d'arborer des couilles en cuivre massif.
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Le Brochet n'aimait pas les Anglais, leur musique, leur culture, les sports qu'ils avaient inventés pour distraire le monde qu'ils avaient mis à genoux, leur langue de theu theu theu, leur Histoire faite de pillages et de défense acharnée contre les nazis, il enculait le vieux Charles, sa dame de compagnie et celle qui s'était emplafonnée dans un pilier, leurs chiards dont il ne connaissait pas le nom, leurs amis et même leurs chihuahuas.
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"Je suis un policier britannique ! paniqua Punt sous la menace. Ne tire pas !
- Alors, rends-nous les Malouines, renvoya Sol.
- Quoi ?
- Les Malvinas, hijo de puta !
- Las what ?
- Laisse tomber : allez, dit-il en pressant la queue de la détente, mes amitiés à Thatcher."
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Les hurlements violents, l’odeur de bière éventée et les murs jaunis échappèrent à la conscience de Ged, et des visions de catastrophe inondèrent son esprit.
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Vidéo de Caryl Férey
Explorez les secrets de l'écriture avec Caryl Férey, Vincent Hauuy, Olivier Paquet, Joëlle Wintreber, et Patrick K. Dewdney. Plongez dans les conseils d'auteurs , du travail acharné à la création de mondes littéraires. Découvrez l'importance de la lecture, de l'expérience personnelle, et des cinq sens dans la création d'une écriture riche et immersive. Un voyage captivant dans l'artisanat de l'écriture !
Version intégrale de la vidéo : https://youtu.be/dITmPEz5aOk
Chez les Artisans de la Fiction, situés à Lyon, nous valorisons l'apprentissage artisanal des techniques d'écriture pour rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Nous nous concentrons sur les bases de la narration inspirées du creative writing anglophone. Nos ateliers d'écriture vous permettent de maîtriser la structure de l'intrigue, les principes de la fiction et la construction de personnages.
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