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Kay Scarpetta, agent du FBI tome 3 sur 26

Gilles Berton (Traducteur)
EAN : 9782253076384
316 pages
Le Livre de Poche (01/12/1994)
3.72/5   860 notes
Résumé :
En deux ans, quatre couples ont disparu dans la région de Williamsburg. On a retrouvé leurs voitures, et, plusieurs semaines après, leurs restes... Trop peu de choses en vérité pour que madame le médecin légiste, Kay Scarpetta - déjà bien connue des nombreux lecteurs de Mémoires mortes -, puisse déterminer les causes du décès. Mais, cette fois, tout va changer: l'étudiante qui circulait avec son petit ami à bord d'une Jeep Cherokee est la fille d'une des femmes les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a quelques années, j'avais apprécié la lecture de plusieurs enquêtes de Kay Scarpetta ("Mordoc", "Combustion"...), c'est donc avec plaisir que je me suis laissée tenter par celui-ci, trouvé dans une bibliothèque de rue participative. Au final, c'était moins bien que dans mon souvenir. Enfin, moins bien... C'est plutôt l'impression que quand on a lu un Patricia Cornwell, on les a tous lus... J'apprécie le fait de retrouver des personnages récurrents d'un roman à l'autre, mais là il n'y a vraiment pas de place pour la nouveauté. Bref, je crois que je me suis lassée du style de l'auteure...

Je mets quand même 3 étoiles car l'histoire n'est pas non plus mauvaise et pourrait plaire à une personne qui découvre la plume de Patricia Cornwell. Avant même d'entamer ma lecture j'ai voulu vérifier un détail: de quand date ce livre? Et bien il a 23ans... J'étais curieuse de savoir comment il avait vieilli. Et bien... plutôt mal, je dois dire. A notre époque où les techniques de la police scientifique s'affinent en permanence, la manière dont est ici menée l'enquête paraît poussive. A plusieurs reprises je me suis dit "Mon Dieu mais ils ont 2 mains gauches et pas de cerveau!" Sourire en lisant (p21): "Je rapprochai une chaise tout en décrochant". Où quand je lis qu'un chemisier en soie est qualifié d'élégant (alors qu'aujourd'hui il serait surtout ringard...), que les hommes "classes" portent des bretelles ou que Scarpetta écouté des vinyles de musique classique en rentrant chez elle. Décalage générationnel...

Kay Scarpetta est + qu'un protagoniste du récit: elle en est le fil rouge, de par l'emploi du "je" et par sa force de caractère. C'est vraiment un "personnage". Elle ne m'est d'ailleurs pas spécialement sympathique, je la trouve assez froide, hautaine, arrogante et égoïste, mais elle porte le récit. (Son collègue Benton Wesley du FBI n'est pas mieux. Les personnages attachants, ça ne court pas les rues par ici...) D'ailleurs, en temps que narratrice, je trouve que Kay Scarpetta tourne beaucoup autour de son nombril (ce qui donne un rythme lent à l'histoire, peu habituel dans ce genre littéraire), mais c'est tout de même intéressant d'avoir dans un thriller le point de vue d'un médecin légiste plutôt que celui d'un policier/enquêteur. La qualité des informations sur la médecine légale est un +, et cet aspect se comprend par le fait que l'auteure ait auparavant travaillé dans ce domaine.

Ce qui m'a moins plu, c'est le fait que l'intrigue vire assez rapidement au conflit politique (via le personnage de Pat Harvey). Ce n'est pas un domaine qui m'intéresse, ni ce que j'attends d'un thriller. J'ai trouvé les chapitres traitant de ce thème longs et confus, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher et j'avais hâte que l'histoire se recentre sur l'enquête en elle-même. Pareil en ce qui concerne le "secret" que cacherait le FBI, les informations qui seraient "bloquées": ça m'a laissé de marbre. On a trouvé mieux comme page-turner...

Pour la faire courte: je suis déçue. Dans ce roman, + de combines politiques que d'enquête policière... Il n'y a pas tellement de rebondissements. Un petit "sursaut" tout de même lorsque l'histoire aborde les meurtres de Jill et Elizabeth. Résolution d'enquête un peu facile à mon goût. Tous les indices semblent s'imbriquer comme par magie (même ceux qu'ils n'ont pas, on les leur fournit sur un plateau!) et leurs hypothèses les + tordues sont exactes (et du 1er coup!) comme par hasard... Il n'y a pas de final à proprement parler. Bref, ne vous attendez pas à aller de surprise en surprise, le tout dans un bain de sang. Avoir du temps devant soi et s'intéresser un minimum à la politique sont des bases pour apprécier cet ouvrage...
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La grande recette classique du thriller moderne :Prenez un (en l espèce une ) toubib légiste douée pour le tripatouillage de tripes et fluides divers et
(a)variés , d autre part bien fournie , bien sûr , en problèmes sentimentalos - sexuels Ah que son chéri ! rajouter un ami flic loyal mais lourdingue lui aussi pourvu des mêmes problèmes , unE amiE journaliste dévorée d ambitions 3 eme traumatisée sentimentale . Une mère politicienne désespérée .La CIA le FBI qui rôdent autour , mais tout cela c est pour la garniture .Le plat de résistance c est bien sûr l Inévitable tueur en série , bien dodu devenu le nec plus ultra du menu de la carte criminelle perverse de ces 3 ou 4 dernières décennies , Les victimes bien attendrissantes, laissez faisander pour le coté chasseur du gibier Arrosez le tout de l habituelle sauce Freudienne de super marché,( c est vrai on s ennuierait le soir dans les chaumière sans ce cher Sigmund )et déglacez avec un dernier bain de sang justicier et purificateur .Le tout à feu doux pour ne pas vous sortir de la léthargie dans laquelle vous a plongé Mme Cornwell .Si après ça vous avez envie de le déguster bon courage . Je vais me diriger vers des récits plus digestes,suite à 5 polars d auteurs différents mais qui racontent sur le fond la même histoire
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Ceci est une seconde lecture (2010)
A sa parution la note était bien meilleure.
le temps passe........
On se lasse ?
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Les chemins de la mort
Un serial killer sévit dans les environs de Williamsburg (Virginie) : depuis deux ans, à intervalle régulier, des couples disparaissent brutalement. Il ne reste que leur voiture, abandonnée au bord d'une route ou sur un parking… Les corps, eux, ne sont retrouvés que des mois plus tard, par hasard, dans une forêt ou un lieu isolé. Inutile de préciser que l'autopsie, quand bien même réalisée par le médecin expert général de l'Etat, n'apporte que très peu d'éléments à la police. En ce week-end du Labor-Day, c'est une Jeep Cherokee qui est découverte sur une aire de repos. Ses occupants se sont évaporés… C'est le cinquième couple qui disparait : Fred Cheney et Deborah Harvey, deux étudiants sans histoire, à ceci près que Deborah est la fille d'une personnalité politique en vue, Pat Harvey, la responsable nationale de la lutte contre la drogue, une femme puissante qui pourrait bien devenir la future vice-présidente… Les circonstances semblent les mêmes, mais s'agit-il du même tueur ? Ou d'une opération montée pour déstabiliser Pat Harvey qui s'est faite de nombreux ennemis ?
Il y a bien longtemps, j'étais une adepte de la série consacrée par l'auteure à Kay Scarpetta, et puis je me suis lassée… Les premiers opus étaient originaux (à l'époque, peu de polars faisaient des médecins légistes leurs personnages principaux) et addictifs. En 2021, j'ai tenté de reprendre le fil avec le « dossier Benton » qui m'a plutôt déçue, au point de laisser les 14 autres tomes parus dormir bien gentiment dans ma PAL ! Finalement, je me suis tournée vers le numéro 3, dont j'avais gardé un bon souvenir mais dont j'avais oublié les détails de l'intrigue. Et cette relecture s'est avérée plaisante, Kay Scarpetta n'est pas encore (trop) agaçante, l'enquête est intéressante en ce qu'elle plonge le lecteur dans les dessous peu reluisants de la justice et de la politique américaine.
J'ai ressorti le numéro 4 : peut-être lui laisserai-je sa chance en relecture, en parallèle avec mes lectures principales ?
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Fin août. Deborah Harvey et son petit ami, Fred Cheney, alors qu'ils se rendaient dans le bungalow de la famille de la jeune fille, disparaissent dans de curieuses circonstances. Tout comme quatre autres couples, quelques années auparavant, dont les cadavres avaient été retrouvés dans un rayon de 70 kilomètres autour de Williamsburg. A l'époque, Kay avait été incapable de déterminer la cause de leur mort. Ces meurtres, faute d'indices ou de théorie plausible, n'avaient jamais été résolus. 
Malgré des recherches approfondies, aucune trace du couple, ni dans les environs de l'aire de repos sur laquelle la voiture de la jeune fille a été retrouvée, ni ailleurs. Kay se demande si cette disparition a un lien avec les "Couple Killings", comme la presse les avait surnommés, ou s'il s'agit d'une vengeance contre la mère de Deborah, Pat, directrice du Programme national de lutte contre la drogue. 
Abby, journaliste au Washington Post, enquête sur l'affaire. Mais elle se rend compte que son téléphone est mis sur écoute, qu'elle est suivie et que son courrier semble lu avant de lui être distribué. Hasard? FBI? CIA? le gouvernement voudrait-il étouffer quelque chose qu'il veut à tout prix passer sous silence? Kay réalise alors dans quel spirale politique elle s'est involontairement fourrée, mais sa quête de la vérité est la plus forte.
C'est alors que, quelques mois plus tard, en janvier, les deux corps sont retrouvés dans une mise en scène identique à celle des autres cadavres. Mais un détail intrigue Kay: pourquoi Deborah avait avec elle son sac de sport alors qu'elle avait les mains attachées dans le dos et que le tueur la menaçait de son revolver? Pourquoi n'avait-il pas tué ses victimes sur le chemin et dissimulées dans les buissons avant de repartir? Autant de questions auxquelles Pete et Kay devront répondre avant que le tueur ne récidive...ou que le FBI ne fourre son nez dans l'enquête.
Contexte: week-end du Labour Day pendant lequel Richmond voit un redoublement de fusillades et d'accidents, ce qui signifie que Kay croule sous le travail avant que la présente enquête commence.

Et il ne restera que Poussière, bien que de facture classique, atteste du talent de l'auteur pour ficeler des intrigues complexes, aux implications judiciaires et politiques habilement mises en scène. Patricia Cornwell déchiffre pour nous les dessous de la justice américaine, dans des dialogues ni pontifiants ni alambiqués, mais suffisamment limpides pour permettre au lecteur de comprendre les possibles incidences sur le roman: "Elle (Pat, la mère de la disparue) a enquêté et a présenté un rapport au Congrès. Une sous-commission a été créée pour mener les investigations, commission auprès de qui, comme tu le sais sans doute, elle a été invitée à jouer le rôle de consultant. Elle semble avoir découvert pas mal de choses, et une audition est prévue pour avril prochain. Certaines personnes, tu t'en doutes, ne voient pas ça d'un bon oeil, y compris au sein du Justice Department." (Page 105).
Le +: les enquêteurs se font manipuler par le tueur en suivant le chemin que celui-ci leur trace en semant des cailloux blancs. C'est à eux de renverser la tendance, et pour le lecteur, tout est là: de quelle manière vont-ils procéder pour y parvenir, si toutefois ils y parviennent?
Et il ne restera que poussière est un roman intelligent, palpitant pas tant dans les faits eux-mêmes que dans la façon de mener l'enquête, les hypothèses émises en fonction des indices, les enjeux et interactions politiques. du grand Patricia Cornwell!!
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Quand tu subis une telle épreuve, tu ne réalises pas ce que tu es en train de faire, même si tu en as l'impression. Et personne ne peut comprendre ce que tu vis. Tu te sens isolée. Quand tu sors, les gens t'évitent. Ils fuient ton regard, ils ont peur de te parler parce qu'ils ne savent pas quoi dire. Alors, ils chuchotent entre eux : "Vous avez vu une telle ? C'est celle dont la fille..." Tu finis par avoir l'impression de vivre dans une caverne. Tu as peur de te retrouver seule, peur de voir du monde, peur d'être éveillée, peur de t'endormir parce que tu redoutes les horribles heures du petit matin. Tu n'arrêtes pas de fuir et tu finis par t'épuiser. Quand je regarde en arrière, je m'aperçois que tout ce que j'ai fait depuis la mort de 🌹 était à moitié fou.
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— Il est marié, n’est-ce pas, Abby ?
Cette fois, elle ne put contenir ses larmes.
Je me levai pour nous resservir à boire. Elle allait me dire qu’il était malheureux en ménage, qu’il envisageait de divorcer, et qu’elle avait cru qu’il allait tout quitter pour elle. Un scénario aussi prévisible que la trame d’un roman d’Ann Landers. Je l’avais entendu des dizaines de fois. Anny s’était fait manipuler en beauté.
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- Je croyais que depuis l'administration Ford la CIA ne pratiquait plus les assassinats, dis-je. La CIA n'est même pas autorisée à organiser des coups d'État dans lesquels la vie d'un dirigeant étranger pourrait être mise en danger.
- C'est exact, confima Mark. La CIA doit s'abstenir de participer à ce genre d'opérations. Tout comme les soldats américains au Vietnamne devaient pas tuer de civils. Et comme les flics ne doivent pas faire preuve de violence excessive envers un suspect. Mais quand on se place au niveau individuel, il arrive souvent que les choses échappent à tout contrôle. Les règles volent en éclats.
[p.175]
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- Bien, j'attends les mauvaises nouvelles. Qu'avons-nous ce matin?
- Six autopsies, rien que des homicides.
- Génial, commentai-je avec irritation.
- Oui, l'Amicale des flingues et couteaux n'a pas chômé, ce week-end. Quatre morts par balle, deux à l'arme blanche. Et vive le retour du printemps !
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Je succombe facilement aux coups de foudre. Mais ils sont rares et ne durent pas. Et quand ça se termine, je suis comme un soldat blessé qui rentre chez lui en clopinant et je me jette dans les bras du premier type qui promet de s'occuper de moi.
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Videos de Patricia Cornwell (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patricia Cornwell
Vous l'attendiez, voici enfin le premier épisode du tout nouveau podcast des éditions du Masque : Conversation dans le noir. Chaque jeudi, nous vous proposerons une conversation téléphonique entre éditrice et auteure à écouter sur l'ensemble de nos réseaux sociaux. Dans ce premier épisode c'est Louise Mey qui ouvre le bal avec une conversation passionnante autour des femmes, de l'écriture et du militantisme en temps de confinement. Nous vous souhaitons une bonne écoute !
Extrait lu : https://fal.cn/extraitladeuxiemefemme
Oeuvres citées : Comtesse de Ségur Les quatre filles du docteur March - Louisa May Alcott Fred Vargas Série Kay Scarpetta - Patricia Cornwell Ecriture : Mémoires d'un métier - Stephen King
CRÉDITS : Conversation dans le noir est un podcast des éditions du Masque. Réalisation : Paul Sanfourche. Générique : Longing - Joachim Karud.
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