Troisième et avant dernier tome des Chroniques de l'Erable et du Cerisier.
Ce volume marque un tournant dans la saga de Camille Monceaux. Après avoir suivi Ichiro (l'érable) dans les deux précédents tomes, cet opus donne la parole à Hiinahime. Et elle a des choses à dire.
On reprend donc l'histoire à la fin du premier tome, à ce moment où Hiinahime encaisse cette révélation : son visage ne porte pas les cicatrices horribles de brulures comme on le lui a fait croire toute sa vie, mais c'est le visage d'une Nanbanjin, une non japonaise.
Dans les suites, la dame de compagnie mettra en scène sa mort pour duper Ichiro et Hiinahime va être conduite de cage dorée en cage dorée rencontrant sur son chemin son supposé grand-père le Shogun, l'empereur et sa mère, Rin la Shinobi et Nami, servante sourde et rayon de soleil dans la vie de Hiinahime.
Mais la jeune fille, déterminée et opiniâtre, guette chaque occasion de recouvrer la liberté, de retrouver la trace de ses origines mais surtout de retrouver Ichiro.
Je n'avais pas vu venir le changement de narrateur. La surprise passée, je trouve plutôt malin ce changement. Après tout, la série s'intitule Chroniques de l'érable et du cerisier. L'érable a eu deux tomes pour s'exprimer, au tour du cerisier, incarné par Hiinahime de prendre la parole.
Ce changement permet aussi d'aborder une autre facette de la société japonaise féodale. Celle des puissants et des aristocrates.
Hiinahime étant beaucoup déplacée et découvrant tout du monde, évoluant dans des milieux très codifiés, le rythme du récit est plus lent.
J'ai trouvé que le rythme du récit retraçait bien le passage lent du temps pour un personnage prisonnier mais je dois bien avouer que j'ai trouvé ses quelques 500 pages bien longues.
Ce sentiment a sans doute été renforcé par le fait que le livre lu avant celui ci faisait déjà 700 pages amenant un certain phénomène de saturation.
La plume de l'autrice est pourtant agréable. Il se dégage de ses lignes une mélodie qui lui est propre avec une écriture imagée et poétique par instant, avec une vraie capacité à restituer l'atmosphère d'un lieu, d'une pièce ou d'un groupe.
Le travail documentaire a sans doute été important et l'autrice parvient à retranscrire l'époque et la société japonaise sans écraser son lecteur de ses connaissance. Elle montre plutôt que dire et cela demande effectivement le temps de placer les lieux, évènements et atmosphères.
Je ne peux m'empêcher de penser au Clan des Otori de Lian Hearn, saga en 5 tomes qui malheureusement s'affaiblissait de volume en volume. Avec les Chroniques de l'érable et du Ceriser, Camille Monceaux maintient un haut niveau d'écriture et prépare avec ce troisième tome la résolution à venir de sa saga.
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Quelques longueurs au début mais l'intrigue s'accélère au milieu du roman. L'histoire est originale, les personnages attachants. Je trouve ça intéressant d'en apprendre plus sur le Japon du 17e siècle. Hâte de lire le deuxième tome de l'histoire et d'en apprendre plus sur les origines du héros.
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Troisième et avant dernier tome de la saga. Particularité de celui-ci : ce n'est pas Ichirô mais Hiinahime qui s'improvise narrateur.
Avec toujours cette écriture poétique et envoûtante, Camille Monceaux nous livre les secrets et états d'âme de cet inconnue chère au cœur d'Ishiro. L'auteure sonde l'âme de cette nouvelle héroïne qui voit son chemin de vie encombré de cailloux qui vont l'aider à se forger une muraille.
D'entre les trois tomes j'avoue que celui-ci se place en dernière position de mes favoris, quelques longueurs en cause (le deuxième ayant la première). Le changement du narrateur m'a un peu décontenancée et j'ai moins apprécié la personnalité d'Hiinahime. Et surtout Ichirô ma terriblement manqué ! J'aurais préféré un roman chorale qu'un unique narrateur.
Au-delà de cet aspect personnel le déroulé de l'histoire se maintient bien, l'ambiance japonaise agissant comme un véritable aimant et offrant un moment d'évasion bienvenu. L'action s'est mise davantage au cœur des conflits politiques nous permettant de découvrir les vices de la cours.
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Un roman que j’ai découvert juste parce que la couverture et la tranche sont splendides… et j’en ai adoré l’histoire.
L’intrigue se déroule au Japon : Ichiro, abandonné dans la montagne, est élevé par un samouraï qui lui enseigne l’art du sabre. Mais par une nuit d’orage, sa vie va basculer.
Alors c’est vrai qu’au départ j’ai trouvé que l’intrigue était longue à démarrer mais une fois Ichiro seul, j’ai été transportée dans l’aventure. On passe de la montagne à la ville et on se rend bien compte par la suite que cette « lenteur » était nécessaire afin de poser des bases au récit.
J’ai adoré découvrir le théâtre no, les différents personnages, les troupes de comédiens…
L’écriture est fluide et si imagée qu’on peut entendre la pluie ou sentir les odeurs décrites.
Un roman qui nous transporte avec brio dans le Japon médiéval.
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Je ne peux pas parler du livre entier car je l'ai abandonné en cours de route . Si un livre ne me donne pas envie de passer chaque minute de mon temps a le lire je me lasse vite. En soi ce livre n'est pas mauvais et je n'en ai pas un mauvais souvenir mais je n'ai pas accroché, plutôt quelconque, je n'ai pas eu la patience d'attendre que le héro parte sur les routes peut être que ça aurai été après.
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C'est beau, poétique et triste.
On est propulsé dans le japon du XVIIème siècle avec les samouraïs, les guerres de pouvoir et au milieu cet enfant, qui ne sait rien de sa vraie famille mais qui semble avoir une destinée particulière.
J'ai beaucoup aimé ma lecture et j'ai hâte de retrouvé Ichiro dans le tome 2.
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