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EAN : 9782070135431
208 pages
Gallimard (30/11/-1)
3.33/5   111 notes
Résumé :
La traque des étudiants se poursuivait boulevard Saint-Germain et rue Saint-Jacques. Des groupes de jeunes, garçons et filles mélangés, se battaient à mains nues contre les matraques des policiers, d’autres lançaient différents objets ramassés sur les trottoirs. Parfois, des fumées m’empêchaient de distinguer qui attaquait qui. Nous apprendrions plus tard qu’il s’agissait de gaz lacrymogènes. 
Le téléphone sonna. 
C’était Jean-Luc, très inquiet, qui cr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman autobiographique commence l'été 67, « un an après » la rencontre et le mariage d'Anne Wiazemsky et de jean-Luc Godard, qu'elle raconte dans « une année studieuse ». Ceci-dit, je pense que l'on peut lire ces deux romans séparément, sans problème.

Que tous les amoureux de cinéma et de la fin des années 60 s'accrochent, ce livre est totalement passionnant. J'ai adoré « une année studieuse » et j'ai récidivé avec « un an après ». C'est le genre de livre qui me vibrer par les lieux, les personnes, les événements, les sentiments évoqués.

Anne Wiazemsky et de jean-Luc Godard habitent au quartier latin, rue Saint-Jacques dans le 5ème arrondissement de Paris, au moment où éclatent les premières manifestations de mai 68. Nous allons vivre en direct live les événements avec eux alors qu'ils ont des positions très différentes. Anne finit de tourner avec Michel Cournot « les gauloises bleues » et s'intéresse plus à sa profession de comédienne qu'à la politique alors que Jean-Luc est très engagé notamment quand il va participer à l'annulation du festival de Cannes avec ses amis François Truffaut et Chris Marker, entre autres.
Nous allons donc les suivre à Paris mais aussi à Londres, en Italie, au Canada, aux États-Unis… dans l'intimité des tournages mais aussi dans leurs engagements, leurs doutes et leur rapport de couple.

C'est un livre à lire un stylo à la main pour noter tous les films tournés ou sortis en 68 évoqués et qui promettent d'excellentes soirées (sauf pour ceux que l'on ne trouve pas en DVD malheureusement). Je me suis d'ailleurs concocté une petite liste :
Les gauloises bleues de Michel Cournot
Théorème de Pasolini
La bande à Bonnot de Philippe Fourastié
Marie pour mémoire de Philippe Garrel
Le conformiste de Bertolucci
Notre-Dame des Turcs de Carmelo Bene
La Semence de l'homme de Marco Ferreri
Et de Jean-Luc Godard :
Le gai savoir
Un film comme les autres
One Plus One (Sympathy for the Devil)
British sounds
Pravda

Enfin, j'adore la façon de raconter d'Anne Wiazemsky, fausse naïve face au mauvais caractère et aux crises de jalousie de Jean-Luc Godard, de 17 ans son aîné qui est parfois assez insupportable mais qui reste attachant par son talent, ses convictions et ses doutes.


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J'avais vu et aimé le film “la Chinoise”, mais n'avais pas retenu le nom d'Anne Wiazemsky. C'est par hasard que j'ai acheté “une année studieuse” que j'ai aimé (sans doute, ne parce que j'avais 24 ans en 68), aussi me suis-je précipité sur “Un an après”. J'en ai profité pour m'intéresser à son oeuvre littéraire entière et me suis amusé à faire comme si j'avais une critique à rédiger. Peut-être ces quelques lignes auront l'heur d'intéresser ceux des lecteurs de Babelio qui n'en savaient pas plus que moi sur cette écrivaine.
Avec “Un an après”, la biographie familiale d'Anne Wiazemsky vient d'acquérir une brique supplémentaire.
Un examen rapide (et nécessairement superficiel) de son oeuvre littéraire nous permet de constater qu'avec “Une poignée de gens” nous avons découvert ses grands-parents paternels dans la Russie du début du XXe siècle puis, avec “Aux quatre coins du monde”, l'exil dû à la révolution d'octobre. “Mon enfant de Berlin”, nous parle de la rencontre de ses parents et de sa venue au monde. ”Mon beau navire” le début des années 60. “Jeune Fille” la recontre avec Robert Bresson (“Au hasard Balthazar”) alors qu'elle est en classe de 1re à l'École Sainte-Marie de Passy (1965). “Une année studieuse”, les prémices de mai 68 et Godard. “Un an après”, mai 68 et la séparation d'avec Godard. “Canines” ses débuts au théâtre
En tant qu'auteure, Anne Wiazemsky, m'a toujours fait penser irrésistiblement à Françoise Sagan et en particulier ces deux derniers “romans”. Peut-être à cause de leur origine familiale commune, la grande bourgeoisie.
Sur le plan matériel, on mène une vie aisée et non moins riche sur le plan culturel. Il en va tout autrement du plan psychologique et affectif. À travers elle, nous découvrons ces héritiers de la Nouvelle Vague que sont les acteurs médiatiques de cette époque, particulièrement ceux du monde du cinéma qui ne nous sont familiers que pas leur oeuvre. Elle nous révèle ce qu'elle perçoit de leur personnalité intime de génie, de timidité, d'arrogance, de mauvaise foi... Dans ces deux ouvrages la petite bande dont elle fait partie mène une vie d'enfants gâtés et nous découvrons un Godard totalement irrationnel, aussi immature que son jeune entourage, totalement caractériel, possessif et jaloux, agressif envers les autres et envers lui-même jusqu'au suicide à l'Immenoctal par jalousie, ce qui ne retire rien à son talent.
Que dire du style d'Anne Wiazemsky ? Qu'il n'égale pas celui de Françoise Sagan ? Sans doute. Quelquefois le texte tourne à l'énumération type Who's Who, mais la phrase coule bien, on progresse sans ennui. L'auteure semble ne faire preuve de complaisance vis-à-vis de personne, pas plus que d'elle-même. Elle a une capacité d'admiration qui semble inépuisable, elle sait reconnaître le talent des autres mieux que le sien, au point de leur pardonner leurs pires défauts. On ne peut que lui souhaiter de garder longtemps un peu de cette candeur qui se perd si facilement avec la progression en âge.
La fin de sa “romance” avec Godard ne prend que quelques lignes : « Notre séparation définitive prit plus d'un an, presque deux. Cela fut extrêmement douloureux pour lui comme pour moi, même si l'initiative semble me revenir. La fin malheureuse de notre histoire devint banale et privée, je cessai d'être un témoin privilégié de l'époque. Je ne l'écrirai pas. »
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Mariée depuis un an à Godard, son ainé de 17 ans, la jeune Anne Wiazemski continue sa carrière dans le cinéma de la grande époque, tandis que son mari se maoïse, intellectuellement, culturellement et artistiquement. Dehors, ça gronde, cette révolution qu'on appellera Mai 68. le hiatus entre la désinvolture de la jeune bourgeoise qu'est Anne, l'engagement gauchiste de son mari et la réalité des évènements montre cette distorsion entre le réel et le paraître. C'est l'un des atouts de ce livre que de le montrer. Troisième volet de son autobiographie (tome un, les débuts avec René Clément, tome deux, le tournage et le mariage avec Godard), ce tome trois alterne trop le futile et la grandeur de l'Histoire pour être aussi crédible que ces deux prédécesseurs.Il en reste un portrait tourmenté de Godard, cinéaste suisse maoïste. Et ça, ça ne court pas les rues!
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On avait beaucoup parlé d'Anne Wiazemsky au moment de la sortie de son livre Une année studieuse dans lequel elle racontait, comment alors jeune actrice, petite fille de François Mauriac, elle avait rencontré puis tourné avec Godard qui allait devenir son futur époux.

Un an après commence là ou une année studieuse se termine. , Anne Wiazem­ski, 20, et quelques rôles prestigieux déjà derrière elle, chez Bresson (Au hasard Balthazar) ou chez son mari (La Chinoise). Cet second- et dernier, au vu de la citation que j'ai mis en exergue et qui clot le livre, raconte Mai 68 et la moitié de 1969 alors que le couple vient d'emménager dans un appartement du Quartier Latin

Voici donc de la même époque que dans le roman de Chantal Pelletier, mais ce coup ci du coté des nantis et des célébrités. Nous partageons la vie trépidante et les rencontres incroyables qu'Anne peut faire, avec Deleuze, Brel, les Beatles Truffaut, ou encore le trs à la mode Cohn Bendit, aussi grand ami d'Anne W...

L'auteur nous décrit un Godard fidèle à l'image qu'on peut se faire de lui : extremement cérébral et torturé, colérique, exigeant, possessif et aussi profondément amoureux, malgré les différences de points de vues et d'âge entre les deux membres du couple.

Malgré un intérêt certain pour le sujet et cette époque, et une vraie admiration devant la précision et la justesse des souvenirs de l'auteur presque 50 ans après on peut être un peu agacé par le coté un peu trop tourné sur elle même de l'auteur, ses préoccupations de jeune bourgeoise privilégiée et la frivolité de certains des passages.
Interessant mais aussi un peu vain, ce livre est à réserver aux fans de Godard et de ce cinéma de l'époque...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Suite d'Une année studieuse, Un an après raconte Mai 68 et la moitié de 1969 à travers la vision d'une jeune femme de 21 ans, Anne Wiazemsky elle-même, fraichement mariée à un certain Jean-Luc Godard, le couple venant d'emménager dans un appartement du Quartier Latin. Aux premières loges donc pour les événements à venir. de son style toujours limpide et gracieux, la romancière nous livre ses confidences à l'oreille, modeste, curieuse et midinette comme elle l'était à l'époque devant Deleuze, Lennon, Bertolucci, Jagger, Brel ou Moravia. Elle trace le portrait sans fard de Godard, cyclothymique, vindicatif, inconséquent, enragé, compulsif, doux et ... effroyablement jaloux. Mai 68 le radicalise, il participe aux manifestations, s'expose physiquement, rejette de plus en plus le cinéma "bourgeois", se fâche à mort avec Truffaut. Anne, elle, s'amuse, s'ennuie, commence à sentir que son mariage est en danger tant le Godard politique s'éloigne de ses aspirations culturelles et de ses envies de tourner (La bande à Bonnot, Porcherie de Pasolini, La semence de l'homme de Ferreri). Un récit intime au coeur d'une aventure collective : Anne Wiazemsky égrène les rencontres, évoque les longues discussions révolutionnaires et les amitiés naissantes. D'une écriture rapide, avec humour et sans nostalgie comme si elle venait de vivre ces moments à l'instant. Ses 21 ans, du Quartier Latin à Rome en passant par Londres, New York et Montréal.
Lien : http://cin-phile-m-----tait-..
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critiques presse (13)
LaLibreBelgique
28 novembre 2016
Spectatrice toujours un peu étonnée par ce qu’elle découvre, Anne Wiazemsky nous fait revivre en direct une année 68 sur laquelle a coulé beaucoup d’encre mais qu’elle revisite de son point de vue à elle.
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Lexpress
09 mars 2015
Une plume alerte et délicate.
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Lexpress
03 mars 2015
On sautille dans le monde de Godard, du cinéma et des artistes de 1968 avec plaisir et amusement.
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Lexpress
27 février 2015
Il y a une simplicité, une grâce infinie dans les émois, les naïvetés ou les colères de la jeune narratrice, la vingtaine à peine, aux côtés de ce monstre de cinéaste, piteux et formidable, de ses frasques, ses innombrables sautes d'humeur.
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Lexpress
25 février 2015
L'auteure, actrice et romancière, dresse le portrait d'une époque marquée par les émeutes et les revendications étudiantes et politiques. Un récit agréable à lire, amer et divertissant, qui livre avec brio une vision du monde du cinéma à la fin des années 60.
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Lexpress
25 février 2015
Qu'elle soit effrayée, amoureuse, dépitée, admirative, bronzée ou transie, les racines et répercussions des sérieux tumultes que notre héroïne-auteure traverse ne sont ni présentées ni analysées. Les philosophes et autres font le dos rond, les syndicalistes n'ont aucune parole: il y a juste un petit traintrain quotidien, un petit bout de lorgnette.
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Lexpress
25 février 2015
L'auteure rapporte et reporte de manière très factuelle mais elle fait de la recollection de ces faits un tout cohérent qui voit les personnages évoluer progressivement dans leur comportements et leurs sentiments, sous l'effet d'événements dont ils sont à la fois témoins et acteurs.
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Lexpress
25 février 2015
La midinette dévoile des souvenirs très personnels, trop peut-être. Hallucinant de sentir à quel point cette jeune star s'intéresse surtout à elle-même et à son milieu de privilégiés apportant à cette autofiction une tournure très confidentielle.
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Lexpress
20 février 2015
L'écriture, sans être déplaisante, n'a cependant rien de remarquable et ne sauve pas le tout de l'ennui. Rien qui accroche. Le style, très fade, est dépourvu des qualités littéraires qu'on attend d'un récit ou d'un roman (puisque on parle de roman...).
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Culturebox
27 janvier 2015
Le plus délicieux, dans "Un an après" ? Le contraste assumé entre la narratrice (double de l'auteur Anne Wiazemsky) et un mai 68 décidément trop dépenaillé pour elle. Ajoutons-y les postures révolutionnaires de son mari Jean-Luc Godard : assaisonnement parfait pour un récit souvent cocasse.
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Lexpress
19 janvier 2015
Un an après : le nouveau récit d'Anne Wiazemsky est au diapason de son titre, simple, fluide, élégant.
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Telerama
14 janvier 2015
Au fil de ces pages écrites avec une délicatesse teintée d'émerveillement et de sensualité, et qui affichent sans mensonge une sensibilité plus littéraire, artistique que politique, on assiste simultanément à la suite chaotique des événements et au délitement inéluctable d'un couple.
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Liberation
12 janvier 2015
Excellente scénariste de cette épopée, Anne Wiazemsky alterne collectif et tête-à-tête. [...] Celle-ci précise que ses activités de mémorialiste, commencées avec Jeune fille - la rencontre avec Robert Bresson et le tournage de Au hasard Balthazard en 1965 -, s’arrêtent là, avec «la fin malheureuse» de son mariage.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
(Dans cet extrait Anne W. cite : Pierre son frère , François Mauriac son grand-père et Jean-Luc Godard son mari)
(.....)
Malgré cela , Jean-Luc avait rageusement rajouté sur le tract que Pierre et moi devions apporter à notre grand-père : "Vous n'avez pas honte ? à votre âge et si près de la mort?"
(.......)
Au téléphone Pierre m'avait rapporté cette phrase de notre grand-père à propos de Jean-Luc : " Ce n'est pas parce qu'il s'imagine que j'ai un pied dans la tombe qu'il faut me marcher sur l'autre." C'était une de ses phrases préférées, la preuve que son sens de l'humour l'avait emporté sur sa colère.
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Parfois, des fumées m’empêchaient de distinguer qui attaquait qui. Nous apprendrions plus tard qu’il s’agissait de gaz lacrymogènes. Le téléphone sonna. C’était Jean-Luc, très inquiet, qui craignait que je n’aie pas eu le temps de regagner notre appartement. «Ecoute Europe numéro 1, ça barde au Quartier latin !» Nous étions le 3 mai 1968.»
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« Notre séparation définitive prit plus d'un an, presque deux. Cela fut extrêmement douloureux pour lui comme pour moi, même si l'initiative semble me revenir. La fin malheureuse de notre histoire devint banale et privée, je cessai d'être un témoin privilégié de l'époque. Je ne l'écrirai pas."
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Une phrase de Colette que adolescente j'avais inscrite dans mon cahier de textes me revint en mémoire : "Petit souci, je ne veux pas que tu deviennes un gros chagrin."
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Dans l'escalier, puis dans la rue Saint-Jacques, devant notre immeuble, Jean-Jock chantait à tue-tête :
Je suis franc et sans soucis,
Ma foi, je m'en flatte!
Le drapeau rouge que j'ai choisi
Est rouge écarlate.
De mon sang, c'est la couleur
Qui circule dans mon cœur.
Vive la commune!
Enfants!
Vive la commune!

- Vive la commune! Enfants! répéta Jean-Luc.
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