Deuxième livre de cet auteur pour cette année. Celui là, c'est un hymne à son père, il vient de mourir et il lui rend hommage. Un très beau hommage, plein de vie (pour un mort !), d'amour. Une très belle relation père-fils. Un papa immense, avocat, conteur, humoriste, passionné. Ce fils qui est devenu écrivain à 7 ans pour que ce père vive son rêve, mais sans rancoeur ni pour l'un ni pour l'autre semble-t-il.
Une partie sur les croyances de l'auteur en l'au-delà (c'est assez jolie et pourquoi pas) et sur la maladie (le cancer en l'occurrence) et les traitements alternatifs, le mental peut faire régresser voire éradiquer le cancer (selon l'auteur, les malades mentaux sont moins touchés par cette maladie, instinct de survie et âme d'enfant), partie plus bof bof.
Il est au côté de son père lorsqu'il meurt et il ressent une spirale d'énergie, s'engouffrer dans sa poitrine (comme avec ma grand mère, cette impression qu'elle est entrée en moi et en Clara, j'étais enceinte). Recueillir le dernier souffle.
On t'enterra la veille de tes 91 ans – comme tu l'aurais fait remarquer, tu es mort avec un an de moins.
Le fantôme de
Georges Brassens Romain Gary / Emile Ajar
Poli, malin, confiant. (odieux, naïf, désespéré)
Jean-Louis Bory : ils ne courront jamais aussi vite qu'on les emmerde.
Tu ne me manques presque jamais, papa. Je te parle plus que je ne t'entends, mais depuis ta mort j'ai l'impression de vivre double.
Geneviève DormannCarl Simonton, guérir envers et contre tout.
Tu ne voulais pas qu'on te pleure : j'accomplis ta volonté et je te ris.
Quant à moi... "votre père était si fier de vous ", disent les gens. Ce n'est pas si simple, et c'est bien pire. Tu as fait de moi, dés l'enfance, un être totalement libre – mais libre de réaliser tes rêves en ayant l'impression d'inventer sa vie.