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Commissaire Teresa Battaglia tome 4 sur 4
EAN : 9782266333122
448 pages
Pocket (12/10/2023)
3.92/5   86 notes
Résumé :
Incarcéré depuis vingt-sept ans, le tueur en série Giacomo Mainardi demande à voir la commissaire Teresa Battaglia. Il a des informations capitales à lui communiquer sur une enquête en cours.
Affaiblie par sa maladie d’Alzheimer qui ne cesse de progresser, Teresa suit les indications données par Giacomo. C’est dans la basilique d’Aquilée qu’elle poursuit son enquête au coeur des ruines. Là, le secret qui la lie à ce tueur risque d’éclater au grand jour. Le te... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Ah que j'ai aimé Theresa Battaglia. J'ai aimé d'amour cette femme si compréhensive, pleine de bonté, de compassion, d'humanité, d'amour.
Une de ces femmes qui se sont battues pour leur place , qui n'ont rien volé et tout mérité.
Battaglia c'est une intelligence vive, une perspicacité qui en jette et elle a su transmettre et bien entraîner ses garçons (collègues) comme elle les appelle, pour qu'elle puisse se retirer en paix.
Non je ne réclamerai pas à cor et à cri une autre enquête au commissaire Battaglia. Je la laisserai reposer ce corps vieillissant, meurtri de mille maux qui ne se guérissent pas. Je laisserai son âme méditer, contempler, apprécier bien tranquille.
La fin de cette tétralogie est parfaite. Tout, de l'écriture au récit à la structure narrative est des plus maîtrisés.  
Ilaria Tuti par Battaglia et son équipe, amis et détracteurs, collègues et partenaires vrais ou faux jetons, a tout dit. La boucle est parfaite.
Elle a tracé la voie à son adjoint Marini depuis le tout début, mais, ici, on découvre aussi ses relations avec Parri, Lona et la jeune Blanca.
Cette commissaire atypique, souffrant, que l'on connaît depuis « Sur le toit de l'enfer »nous est livré ici dans son entièreté ce qui nous permet de comprendre ce personnage complexe, qui n'a vécu que pour son métier et qui aujourd'hui doit lâcher prise.
Battaglia devra renouer avec un tueur en série qu'elle avait traqué il y a plus de vingt cinq ans et qui lui demande protection après avoir commis/avoué un autre meurtre.
Mais au-delà de l'intrigue policière, ce roman aborde des thèmes toujours d'actualité : les batailles menées par les femmes pour être reconnues dans leur métier, les violences conjugales, le machisme et bien sûr la maladie.

Ilaria Tuti m'a arraché des larmes avec ce titre. Je me suis tellement attachée à ses personnages que cette lecture fut intense et très émouvante.
Alors voilà, je termine cette série le coeur gros mais oh combien enchantée.
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Merci à Lecteurs.com et aux éditions Pocket de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .La commissaire Teresa Battaglia perd doucement la mémoire ce qui n'est pas un avantage dans son métier .Ses amis et collègues tentent de l'aider mais la maladie est inexorable .Quand Giacomo Mainardi ,un tueur en série incarcéré depuis vingt-sept ans ,la demande au parloir ,elle ne s'attend pas à ce que ces révélations rouvrent les cicatrices du passé .Un bon polar bien écrit d'une auteure que je découvre et suivrais avec plaisir .
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Merci à la masse critique de Babelio pour m'avoir envoyé cette sélection que j'ai beaucoup apprécié. Certes je connais Ilaria Tuti et suis les aventures de la commissaire Battaglia depuis ses premières traductions en français. Mais j'avoue avoir été déçue par le 3eme opus qui me semblait être un pas de coté dans le suivi quasi psychanalytique de cette héroine pas comme les autres. Ce tome est particulierement puissant et le meilleur des 4 lus de cette autrice.
La raison ? La personnalité atypique de Teresa Bataglia. Depuis les débuts, on sait qu'elle lutte contre un alzheimer précoce, qu'elle a perdu un enfant, qu'elle est en butte à un préfet qui ne l'apprécie pas (et réciproquement) et cet opus nous permet de découvrir à la fois ce qui restait caché tout en restant très prés de l'évolution complexe d'une femme qui a tout donné à son métier et qui doit s'en éloigner par la force des choses.
Donc l'intrigue tourne de la relation complexe que Teresa a entamé avec un serail killer qui fut sa première grande victoire lors de son arrestation 27 années avant le début de ce livre. Giacomo Mainardi après des années en prison, s'est évadé et s'est rendu au bout de quelques jours. Il demande à parler à Teresa uniquement et lui indique que lors de cette "escapade" il a encore tué mais qu'en fait c'est un commanditaire qui a permis cet assassinat et que celui ci cherche à son tour à le tuer. En échange de précision sur le meurtre, il demande à Teresa de le protéger. Etrange? Vous n'avez rien vu. Car on va découvrir deux temporalités (en fait 3 pour dire la vérité, mais je vous laisse lire ce livre pour découvrir la 3ème), l'une actuelle où Teresa et sa troupe d'affidiés, ses garçons, vont enquêter sur ce mystérieux meurtre alors que les symptômes de la maladie sont de plus en plus forts et que Teresa va devoir dire à tous ce qui lui arrive et qu'elle va devoir prendre des décisions pour son avenir, sa fragilité devenant de plus en plus manifeste, l'autre qui nous raconte l'enquête de Teresa 27 ans auparavant alors qu'elle était sous les ordres de Lona, mariée (mal) et préparant son concours de commissaire, sur les meurtres de Giacomo et comment elle réussit à découvrir sa personalité et à l'arrêter.
Un roman fort car il aborde des thèmes sociaux brulants comme la difficulté de monter en grade, les violences conjugales, l'aveuglement de tous, le machisme ambiant, et la maladie...
Un excellent roman psychologique allié à un suspens bien mené. Les précédents tomes s'étaient attardé sur la relation entre Teresa et son jeune adjoint, Massimo. ici on découvre mieux Parri, Lona, Blanca. Les personnalités sont approfondies et l'autrice nous les rend follement attachantes. Une tribu qui j'espère poursuivra ces aventures...A lire!
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Je me régale depuis que j'ai en main le nouveau roman noir d'Ilaria Tuti, auteure que je découvre. Malgré la noirceur des rapports entre son héroïne, la Commissaire Teresa Battaglia et le tueur en série Giacommo Mainardi qu'elle désigne seulement par son prénom comme s'ils étaient très proches… le meurtrier, très perfectionniste dans la mise en scène de ses fantasmes morbides. Ce roman semble être la conclusion de la carrière de l'héroïne, terrassée par une maladie neurologique qui avance très rapidement.
La construction narrative du roman alterne les chapitres situés vingt-sept ans auparavant, aux débuts de « l'oeuvre » du tueur en série qui correspond également aux débuts d'enquêtrice de Teresa. Et ceux se déroulant dans le présent.
Au fil des chapitres, Ilaria Tuti distille habilement une partie de la vie de Teresa et les évènements qui ont provoqué son délabrement physique. Elle a avec le tueur en série un lien très fort, étant la seule à avoir cherché à comprendre ce qui l'a mené à commettre ses crimes dans cette mise en scène artistique impressionnante. Il est aussi fait référence à une symbolique Antique à travers des mosaïques du Ive siècle qui jouent un rôle important pour le tueur.
Aujourd'hui, Teresa est très affaiblie, elle se déplace difficilement et doute de ses capacités à boucler sans doute son ultime enquête. Elle entretient des rapports étroits avec l'équipe qui l'entoure et dont les membres lui vouent une admiration et une amitié indéfectibles. Elle est en empathie avec le tueur, dont elle sent dès la première enquête, qu'il s'agissait d'un meurtre rituel et le début d'une longue série. Elle est anxieuse car la maladie efface de sa mémoire sa vie par pans entiers, ce qui la pousse à vouloir résoudre cette enquête rapidement. Cela rend le roman haletant.
Un roman noir incandescent, que j'ai eu du mal à lâcher une fois commencer. Belle découverte.
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"Fille de cendre" est le quatrième volume de la série autour de la commissaire Teresa Battaglia. Un personnage pas comme les autres car il n'est pas courant que l'auteur de polar plonge son héros dans la maladie. Cette enquêtrice, en bisbille avec sa hiérarchie, soutenue et accompagnée par le fidèle Marini, sent Alzheimer l'envahir peu à peu.
La maladie évolue vite. Il va pourtant falloir faire appel aux souvenirs pour résoudre l'enquête. le récit oscille entre les recherches actuelles sur un meurtre et ses liens avec des meurtres semblables qui ont eu lieu il y a 27 ans. On comprend vite que Teresa Battaglia est liée au tueur désigné, en prison depuis.
Le passé va éclairer cette enquête, lentement, pierre après pierre, il va aussi éclairer la vie passée de Battaglia et tout ce qui fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Un récit qui fait appel également à l'histoire d'Aquilée, foyer du christianisme à l'époque Romaine. Des passages complexes, riches accompagnent l'enquête et ne prennent sens qu'à la toute fin de l'histoire.
Le style d'Ilaria Tuti est fouillé, très sensoriel mais le principal attrait de cette série est bien Teresa qui, à elle seule, vaut le détour. On se demande d'ailleurs si ce 4ème volume ne vient pas clore la série tant elle semble affaiblie et de plus en plus perdue dans les limbes de sa mémoire.
Voilà qui nous donne une lecture intense et assez émouvante pour les habitués de la série. Pour les autres, il est conseillé de lire d'abord dans l'ordre: La nymphe endormie, Sur le toit de l'enfer, A la lumière de la nuit.
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critiques presse (2)
LeMonde
23 décembre 2022
Passant de l’horreur des faits aux affres d’un vieillissement qu’elle décrit avec pudeur, ­Ilaria Tuti excelle à tisser ces niveaux de récit. L’écriture s’adapte, précise dans les scènes de crime, délicate quand elle aborde l’effroi intérieur de l’héroïne. Elle livre ainsi un thriller brutal, introspectif et ­féministe.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeSoir
12 décembre 2022
Autour d'une enquête qui la remet en présence d'un tueur en série arrêté 27 ans plus tôt, Ilaria Tuti dévoile enfin les secrets du passé de son héroïne.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
La prison était un labyrinthe dans lequel I' esprit pouvait s'égarer, s'enferrer dans les angles vifs des réseaux entrecroisés de centaines d'existences qui étaient emprisonnées à l'intérieur. Il n'y avait rien de naturel dans cette géométrie privée de tous les jeux de la fantaisie, faite pour maintenir l'homme dans un univers de confinement en totale opposition avec les courants impétueux et capricieux de la vie. Ce n'était pas une sanction imposée pour rééduquer, mais un châtiment, et franchir le seuil de cet univers supposait d'en accepter l'ombre sur soi, d'en respirer l'odeur métallique, cruelle, masculine. Cela supposait d'accepter, I'espace d'un instant, de se laisser enfermer. Teresa ne s'habituerait jamais à cette impression de sentir ces vies peser sur elle ; au-delà des murs épais, des barreaux, des portails qui les maintenaient à distance, ces vies trouvaient le moyen de la frôler. Elles étaient enragées, tout simplement désespérées.
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Les crises de panique la surprenaient toujours dans l'obscurité, dans le silence, les bras et les jambes agrippés aux draps, offerte à la perte. Elles jaillissaient montées sur une harde de chevaux sombres lancés au galop contre les pentes de sa peau marbrée. Ils galopaient en heurtant les points de suture, ils lui enfonçaient leurs sabots dans les genoux, au creux des coudes, piaffaient sur les clavicules, sur les chevilles. Ils effritaient ce que Teresa maintenait à grand-peine, brisant la femme d'os qu'elle était devenue, femme écorchée. Ils la réduisaient en menus fragments et chaque fois un petit morceau d'elle se dispersait.
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La mort s'était levée comme une brume diffuse dans un bosquet d'acacias en fleur. dans l'humidité odorante d'une cuvette verdoyante traversée par un canal. Elle avait rampé sous la forme d'une fumée depuis le fond limoneux, loin des lumières de la ville .Dans l'aube bleue, entre les gouttes qui faisaient briller le feuillage et le coassement des grenouilles ,la terre gonflée de bulbes s'était imbibée de sang .
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Qui pouvait affirmer que l'avenir n'était que désespoir ? L'oubli était peut-être un ingrédient du bonheur et il s'agissait là d'un voyage au bout de la nuit.
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Et elle ne pouvait éprouver de douleur parce que son corps était encore anesthésié. La douleur qui l'a brûlait était autre, elle venait de l'âme, qui savait, qui avait tout vu,sans pouvoir rien faire parce qu'il n'y avait plus rien à faire.
Elle avait perdu son enfant. Il n'y aurait plus jamais aucun enfant.
Elle hurla si fort qu'elle terrorisa ceux qui la retenaient, entre les inconnus au regard bouleversé et les flacons de médicaments qui tombèrent avec fracas sur le sol, Albert qui appelait la sécurité, et qui braquait son arme avec toute la force de la peur.
Elle hurla jusqu'à faire sauter les points de suture de sa mâchoire, hurla au monde un deuil qui n'aurait pas de fin et la culpabilité qui, à partir de ce moment, la hanterait pour toujours.
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Videos de Ilaria Tuti (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ilaria Tuti
https://www.laprocure.com/product/1285525/tuti-ilaria-fleur-de-roche
Fleur de roche Ilaria Tuti Traduit de l'italien par Johan-Frédérik Hel-Guedj Éditions Stock Collection La cosmopolite
« On connaissait Ilaria Tuti pour ses romans policiers, c'est un auteur italien, mais on ne l'attendait pas dans cette collection, La Cosmopolite chez Stock, c'est une très belle collection, la collection rose, avec ce titre, Fleur de roche, qui veut dire edelweiss. Ça se passe pendant la Première Guerre Mondiale dans un petit village italien assez montagneux. C'est l'histoire de ces femmes, c'est un hommage en fait pour ces femmes qui ont pendant la guerre gravi les montagnes... » Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris
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