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EAN : 9782266005081
Pocket (30/11/-1)
3.25/5   20 notes
Résumé :
Quatrième de couverture :
Les adversaires étaient de taille l'un et l'autre. Au point qu'au Parquet, l'opinion générale était que le juge d'instruction Froget allait enfin se casser le nez, ce qui n'était pas pour déplaire à tout le monde.

II était assis devant son bureau, dans une pose qui semblait inconfortable, une épaule plus haute que l'autre, la tête penchée.

Comme toujours, il était noir et blanc : le blanc de sa chair,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Cette série de quatorze nouvelles mettant en scène le juge Froget a été écrite à bord de l'Ostrogoth, à Stavoren (Pays-Bas), durant l'hiver 1929-1930.
Les treize premières nouvelles de ce recueil ont été prépubliées dans l'hebdomadaire « Détective » du 13 mars au 19 juin 1930 sous le pseudonyme de Georges Sim. La dernière nouvelle, « La Nuit du pont Marie », n'avait pas été retenue, à l'origine, par l'auteur. Publiée séparément dans le quotidien « L'Intransigeant » du 10 juin 1933, elle n'a retrouvé sa place dans cette série qu'en 1967.

Voici un bref aperçu des quatorze intrigues policières qui vous attendent dans ce recueil :
- Ecrite à la première personne, la nouvelle « Ziliouk » raconte la tactique très personnelle dont va user le juge Froget pour confondre un aventurier soupçonné d'espionnage et d'homicide.
- Dans « Monsieur Rodrigues », tout se déroule au sixième étage d'un immeuble où on fume de l'opium et où parfois l'on meurt. Dans cette énigme, le juge va prouver qu'il ne s'agit pas toujours de mort naturelle.
- Il arrive aussi qu'une personne soit confondue parce qu'elle a reconnu un borgne, ce sera le cas de « Madame Smitt ».
- Dans les « Flamands », le juge va se retrouver confronté à l'inconscience, l'obscurantisme, l'amoralité ... Et à trente-trois coups de marteau.
- Avec « Nouchi », cette jeune et jolie hongroise, le juge fera la part des choses entre une escroquerie à l'assurance et une escroquerie à l'amitié…. C'est tout un programme !
- Concernant l'affaire « Arnold Schuttringer, le juge devra résoudre un crime au vitriol par substitution, mais le criminel sera déclaré irresponsable.
- le juge démontre pour quelle raison « Waldemar Strvzeski » a attaqué une crèmerie avec un révolver non chargé.
- Pour « Philippe », le juge apporte la preuve qu'une bouteille homéopathique était bien remplie d'eau et non de poison. Il ne s'agit donc ni d'un suicide, ni d'un accident.
- En ce qui concerne « Nicolas », le juge retient l'accusation de coups et blessures, mais pas celle de tentative d'assassinat, qui n'était qu'une machination.
- Dans « Les Timmermans », est-ce bien le clown à vélo qui a assassiné le jongleur ?
- le juge établit que « le Pacha » Enesco, pourtant violent avec les femmes, n'a pas fait disparaître la prostituée que tout le monde recherche.
- Dans « Otto Müller », le juge remarque un petit fil noir qui dépasse de la cravate de l'accusé. C'est là qu'il a cousu la preuve de son crime.
- Pour « Bus », contrairement à tous, le juge n'a pas confondu le noir coupable et le noir innocent.
- Déguiser son suicide en crime pour faire condamner, soit sa femme, soit son amant, est un piège dans lequel ne tombe pas le juge, grâce à un clochard dans « La Nuit du Pont-Marie ».

Bonne lecture !
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Ceux qui ont pris l'habitude de lire chaque mois les aventures du commissaire Maigret seront déçus ou charmés en ouvrant ce volume, selon qu'ils s'étaient attachés à leur héros ou qu'ils commençaient à en être fatigués. Maigret a disparu pour faire place à un juge d'instruction, le juge Froget, dont la méthode consiste à découvrir la vérité au moyen des contradictions et des lapsus qui échappent aux inculpés. Il y a 13 interrogatoires, 13 triomphes, et par conséquent aussi 13 nouvelles au lieu d'un roman. Encore une innovation. Et il y en a d'autres : le volume est illustré par des photographies, d'ailleurs assez astucieuses. On s'est inspiré de la technique du cinéma : une série de gros plans nous montrent des objets ou des décors, d'une banalité de fait divers, mais où l'imagination fait surgir l'amorce du mystère, comme la queue d'un serpent dissimulé sous une tenture. Cette illustration est bonne en oe qu'elle est en harmonie avec le texte, dont les éléments sont aussi empruntés aux faits divers, mais disposés avec beaucoup d'ingéniosité. Naturellement, les treize histoires n'ont pas toutes absolument la même valeur. Les deux meilleures, à notre avis, sont peut-être les numéros VI et VII : « Schuttringer » et « Waldemar Strvzeski ». La première se recommande par une élégante démonstration, d'allure quasi mathématique, bien qu'elle laisse subsister certaines obscurités ; la seconde par la maîtrise avec laquelle est campé le personnage central. Je ne sais pas si M. Simenon l'a inventé de toutes pièces ou l'a tout bonnement copié d'après nature, mais ce qu'il y a de sûr c'est que plus d'un romancier cultivant le genre dit psychologique pourrait lui envier cette création. Ce dévoyé falot, vaniteux et inconsistant, ballotté par les événements et par sa sottise et qui provoque la mort de plusieurs hommes pour les raisons les plus futiles, comme c'est vrai, c'est nature. Et il n'y a pas qu'en Pologne, hélas, qu'il y a des types comme ça ! II y en a dans tous les pays, et il leur arrive de tenir les leviers de commande... Souhaitons une longue carrière au juge Froget.
Régis Messac,
les Primaires, n° 35, novembre 1934

Lien : https://www.regis-messac.sit..
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Drôle d'époque que celle du juge Froget ! Celui-ci résout les affaires criminelles sans police scientifique, sans ADN, sans informatique ni téléphonie... Rien qu'avec des interrogatoires.
Alors faut il dire que la police et la justice n'ont fait aucun progrès depuis le juge Froget ? Loin de moi cette idée.
A l'époque du juge Froget, on passait à tabac les suspects, un gangster noir americain était qualifié de "nègre", un richissime oriental de "rastaquouère"...
Je vous laisse imaginer quel mot l'auteur utilise pour designer les homosexuels.
Cette suite de courtes nouvelles est à lire pour voyager dans le temps, se rendre compte de ce qui a changé... Et de ce qui ne changera jamais.
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Recueil de 13 nouvelles
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les adversaires étaient de taille l'un et l'autre. Au point qu'au Parquet, l'opinion générale était que le juge d'instruction Froget allait enfin se casser le nez, ce qui n'était pas pour déplaire à tout le monde.
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Dans ce polar, l'auteur ne nous parle pas de Maigret, mais d'un homme qui prend une mauvaise décision un soir à Dieppe. de fil en aiguille, le lecteur parcourt les rues de la ville dans une haletante chasse à l'homme.
Un entretien mené à Dieppe, à la librairie La Grande Ourse.
Vidéo réalisée par Paris Normandie.
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