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3,52

sur 271 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
A quoi tient l'échec d'un livre ? D'abord à un malentendu... Comme le diagnostique si juste une lectrice déçue : " de plus, par moment, je me suis demandée si Vanessa Schneider voulait évoquer la vie de sa cousine Maria ou raconter sa propre histoire ? ". Ce qui déjà semble un point fort ennuyeux. Appelons ça la revanche de Narcisse... "Je croyais parler de ma soeur brisée par les autres, et me retrouve à parler autant de moi-même"... Ensuite, les paresses d'écriture, le délayage, l'écriture Jours-de-France psychologisante... D'emblée, une fois compris que : (1) Daniel Gélin n'a rien vu venir, (2) & (3) que Bernardo Bertolucci s'avère être un beau salaud et Marlon Brando un cerf vieillissant à la motte de beurre, ce livre procure un tel ennui qu'on se demande bien quelle est la fonction REELLE de ce type d'ouvrage... S'agit-il de "dénoncer "? ... Bon, d'accord, allez, ok, ça marche ! Au-delà du "Name and Shame", s'agirait-il de rendre hommage à Maria Schneider, personne humaine ? Alors, cette construction de papier et de phrases imprimées n'est sûrement pas à la hauteur de l'actrice, l'artiste, l'enfant, la soeur, la femme... Bien désolé, Vanessa Schneider, mais ne suis point parvenu à "endurer" l'ensemble de votre livre... Semblable aux pages glacées d'un magazine parcourues avant de devoir passer sur le divan de torture du chirurgien-dentiste. Pas le temps ou la patience de tout lire.... D'ailleurs on m'appelle déjà ! Ouille-ouille-ouille, ça va faire mal...
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Lu rapidement dans le cadre du club de lecture.
Je ne suis pas naturellement attirée par ce genre de littérature. L'aspect people, les petites histoires des grands de ce monde ou des gens connus ne m'attirent pas sauf quand il est mené par un historien avec un travail efficace de documentation et de recherches.
Ce roman m'a fait le même effet qu'Eva de Simon Liberati : l'ennui doublé d'un agacement profond.
J'ai trouvé l'écriture extrêmement ampoulée avec des recherches stylistiques vaines et maladroites, le tutoiement tout au long du récit m'a mis mal à l'aise et place selon moi le lecteur dans une intrusion permanente, on subit le récit en se disant que l'héroïne citée le subit aussi, et il y a une sorte de parisianisme avec des ellipses incessantes sur le milieu. Est ce le cinéma? la famille? la contre culture? Les très courts chapitres se finissant quasiment tous avec un effet superfétatoire ne m'ont pas aidé à le comprendre et le roman a fini par me tomber des mains.
Cette lecture aura au moins le mérite de me confirmer que ces thèmes et leurs traitements par des membres intimes ne sont pas pour moi. !

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Vanessa Schneider, journaliste et surtout, ici, cousine de Maria Schneider revient sur la carrière et la vie mouvementée de cette actrice, rendue malheureusement célèbre par une scène choquante du Dernier tango à Paris, film tourné avec Marlon Brando. Ce récit est un mélange d'anecdotes sur l'actrice, de moments de famille, de souvenirs d'enfance de l'auteure dans un ordre un peu chaotique. L'actrice est tantôt appelée par son prénom, tutoyé, l'auteure parle d' « elle », de « toi » on ne sait jamais trop où on en est. Ce qui m'a surtout dérangée, c'est l'étalage de souvenirs intimes, sans l'accord de la principale intéressée puisqu'elle est décédée aujourd'hui. L'auteure évoque même des éléments biographiques dont on peut penser que l'actrice aurait préféré ne pas parler. L'ensemble m'a paru assez racoleur, sans véritable intérêt et surtout peu respectueux de l'actrice. Impression de malaise, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture, ayant l'impression de jouer les voyeurs sans vraiment le vouloir.
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"Tu t'appelais Maria Schneider" de Vanessa Schneider (256p)
Ed. Grasset ( août 018)

Bonjour les lecteurs ....

Avant que ce livre ne sorte, si je vous avais parlé de Maria Schneider, seuls les cinéphiles avertis aurait su de qui je parlais.
Par contre si je vous parle de la scène qui créa scandale dans le film "Dernier tango à Paris" , déjà plus de personnes visualisent l'actrice.

Maria.. la femme sauvage, la femme libre que le monde du 7° art va anéantir.
Maria dépassée par le scandale lié au film sulfureux qui l'a révélée.
Maria qui ne s'en remettra jamais et qui touchera à tous les interdits.

Ce livre, écrit pas sa cousine, se voulait certainement comme un hommage à l'actrice dont la vie ne fut que descente aux enfers.
Mais voilà ...le récit n'est pas parvenu à me captiver.
L'écriture est sans relief et la narration ne suit aucun ordre logique.
Les chapitres courts nous baladant un peu n'importe comment.
J'ai eu plus l'impression de consulter un album photo que de lire une biographie.
Je ne suis d'ailleurs pas certaine de mieux connaitre Maria après avoir peiné sur ces 250p.
Difficile d'y trouver un sens.

De plus, par moment, je me suis demandée si Vanessa Schneider voulait évoquer la vie de sa cousine Maria ou raconter sa propre histoire ?
Le livre se présente plus comme un règlement de compte.
L''auteure, toutes griffes dehors n'épargne personne, ni sa famille, ni la famille Gelin, ni l'entourage de Maria., quitte à tomber dans le " people"
Peu de personnes trouvent grâce à ses yeux.

Vanessa Schneider est-elle bien dans ses baskets ?

Bref, vous l'aurez compris .. je sors de cette lecture déçue, frustrée avec l'impression que j'en aurais appris autant en lisant un magasine à 3 francs six sous.
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