La maison Golden

Avec la Maison Golden, Salman Rushdie nous parle de l'Amérique d'aujourd'hui. Celle des années Obama surtout, mais aussi celle du "Joker" qui a battu "Batwoman". Car voilà, Salman Rushdie ne peut jamais s'empêcher de mettre de la fantaisie, de la folie, dans ses romans. Et si le propos est de raconter l'ascension et la chute d'un richissime homme d'affaire d'origine indienne, le bien nommé Néron Golden, qui débarque à New York le jour de l'investiture d'Obama, l'auteur le fait sous un angle cinématographique pour mieux s'amuser avec les codes du septième art. La caméra virevolte, les références abondent, les citations tissent la trame et s'opère alors un dialogue inattendu entre Hollywood et Bollywood, sur fond de guerre des gangs, de terrorisme et de montée des nationalismes. Encore une fois, avec son regard pétillant, et sa plume aiguisée, Salman Rushdie nous démontre qu'il a tout compris au monde d'aujourd'hui.

Je n'ai pas pu dépasser la page 76. Je n'ai pas du tout accroché. En théorie pourtant ce livre avait tout pour me plaire : la localisation de l'histoire dans une ville que j'aime beaucoup, l'aspect huis-clos en un lieu singulier, des personnages tout aussi singuliers... Mais pour moi la sauce n'a pas pris. Pourtant j'aime bien Rushdie dont j'ai lu une bonne partie des oeuvres.... Rendez-vous manqué pour moi.

Salman Rushdie écrit un roman pour se faire plaisir, il étale son érudition, à force de références multiples issues de diverses cultures, ça tourne à la démonstration mais cela ne sert pas l'histoire.
le roman se veut très cinématographique, on croit y voir une déclaration au cinéma, mais ça ne marche pas.
Bref, cette histoire est bien longue, assez peu mystérieuse derrière cette fuite d'une famille qui change de pays et de noms, avec un manque cruel d'émotions, on s'ennuie on se perd dans ce qu'a voulu faire l'auteur, sans y parvenir.

J'ai bien tenté mais je ne m'y retrouve pas dans ce labyrinthe entre fiction et réalité.. ou l'inverse? dommage j'aurais bien voulu savoir où allaient certains personnages et surtout COMMENT ils iraient.

Des fameux et tristement célèbres attentats de Bombay à NYC… cette famille décousue débarquée à Brooklyn (je crois) dans un milieu artistique (je crois) oscillant entre des légendes et des faits réels est un peu fouillis (je crois).

Le style est quand même agréable (en anglais) mais la foison de personnages "intemporels un peu en pagaille alourdit le tout.

peut être une autre fois ?

Séduite par le joli dessin de couverture, j'ai abandonné ma lecture au bout d'une quarantaine de page n'accrochant pas du tout au style. le récit m'a semblé partir dans tous les sens tel un feu d'artifice de références et digressions ne possédant pas assez de base à laquelle se raccrocher à mon goût.