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EAN : 9782258144163
208 pages
Presses de la Cité (12/04/2018)
3.3/5   121 notes
Résumé :
« J’ai peur. Je me sens un peu fou. Je ne suis pas lucide. Les hypothèses sont justes. Je sens grandir ma peur. »

Un garçon et une fille, dans une voiture lancée à travers la campagne enneigée. Il est absorbé par la route, elle est perturbée par des souvenirs brumeux, ainsi que par d'incessants appels provenant de son propre numéro. Parfois, ils parlent. S'aiment-ils ? Quelques heures plus tard, les voilà attablés face à leurs hôtes, ses parents à lui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
3,3

sur 121 notes
Je suis assez dubitatif sur un roman qui , il faut bien le reconnaître, à partagé avis favorables , voire très favorables et avis mitigés voire plutôt " frais " .
C'est un roman dans lequel on s'installe sans " grand enthousiasme " une histoire plutôt banale où un couple " en devenir " se rend chez les parents du mari potentiel , Jake. le trajet est long , lent , plein de silences , de doutes , de réflexions sur la vie à deux , en général , un couple qu'on n'envie pas , terne au point de douter de la vie à deux .....c'est désespérant.....sans vie , sans ...rien. Un couple dont l'un des deux est plutôt " tiède " , autant dire que.... . La visite chez les parents est ... peut - être serait il bon de vous laisser vous faire votre propre idée en les rencontrant et de vous faire aussi vivre le retour ....un retour...spécial.
Jake, c'est Jake, enfin , si l'on veut , et elle , c'est "je " , celle qui parle , qui raconte , qui vit ...mal.
C'est un roman noir . Un roman où tout semble si banal que le doute , puis l'inquiétude s'installent sans vraiment grande surprise , presque avec soulagement ....sauf pour la narratrice car , en tant que lecteur , j'avoue humblement ne pas avoir vraiment " vibré " , tout au plus avoir été surpris .mais n'avoir jamais vraiment ressenti ce sentiment profond qui vous étreint lorsque " l'art est là " .Qu'on me pardonne si je dis que j'ai trouvé tout ça un peu fade , convenu sans grande originalité. J'ai tenu à aller au bout , j'y suis parvenu sans souffrance , sans jubilation , sans grand plaisir non plus et c'est un roman que , à n'en point douter , je vais vite oublier .Voilà , ce n'est que mon avis , d'autant plus modeste que certains et certaines d'entre nous ont adoré au point de recommencer la lecture , une très belle reconnaissance , mais pour moi , recommencer , c'est juste sans intérêt.
La couverture , le titre , voire la quatrième m'avaient séduit. Comme Jake avait séduit sa " belle inconnue " ... Une union ratée. Dommage , même si je m'en tire sans trop de ressentiment envers un auteur qui a un certain talent , un talent certain même, mais qui n'a pas su me séduire. Une prochaine fois , peut - être. Attention , hein , si je dis que je n'ai pas trop aimé, c'est très personnel et , comme je le dis et le répète, " ce n'est que mon humble avis " .La première fois où j mon épouse m'a présenté à sa famille , rien ne s'est passé comme ca ...OUF ....c'était il y a 46 ans ....Pour le mariage de Jake ....ça devrait aller " plus vite " et durer un peu " moins longtemps " .
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Jack et elle sont en route.
Ce soir, elle rencontre ses beaux-parents.
Le temps est glacial. Tout autant que l'ambiance...
Elle a décidé d'en finir.
Bientôt. Après. Très vite.
La route est longue, déserte.
Son téléphone sonne à plusieurs reprises.
Mais elle ne répond pas...
Des appels provenant de son propre numéro.
Des messages, un harcèlement, qui durent depuis quelque temps.
Jack s'interroge, mais elle ne lui a jamais rien dit...
Une erreur ? L'avenir nous le dira peut-être... mais pour l'instant, la priorité, c'est le dîner, cette rencontre, dans cette ferme reculée...

Un thriller psychologique tout comme je les aime !
Avec des personnages singuliers, énigmatiques, curieux, barrés, suspects...
Une ambiance étrange, lugubre, limite glauque.
Une atmosphère angoissante, dérangeante, inquiétante...
Des questionnements permanents. Le cerveau n'a pas fini de cogiter !

L'intrigue se dévoile lentement. C'est oppressant, tendu...
Chaque page tournée, nous rapproche du drame qui se joue. On le sent, on le sait, on appréhende. C'est flippant. C'est très anxiogène.
J'ai vraiment adoré ce bouquin du début jusqu'à la fin.
Une histoire follement hallucinante...

Je remercie Netgalley et les éditions Presses de la cité.
Wendy !... J'ai tripé !!! (Un merci tout particulier à vous, pour votre attention qui m'a touchée)
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Le résumé de ce thriller m'a donné envie de découvrir cette histoire.
Un jeune couple part en road-trip vers la campagne pour rencontrer les parents de Jake.
Lors de ce voyage, on nous promet un malaise qui s'installe, notamment du point de vue de la fille et une angoisse qui ne cesse de monter…

Alors je dois dire que toute la première partie du livre m'a ennuyée. Plus précisément, le voyage de l'aller m'a paru interminable. J'étais totalement hermétique au suspense qui était censé monter. Les conversations pseudo-philosophiques de Jake étaient soporifiques. Ce qui m'a fait tenir dans ma lecture était mon envie de découvrir l'ambiance (que j'espérais glauque) chez les parents de celui-ci. Puisque bien évidemment j'imaginais une maison funeste et des parents plus qu'inquiétants…

Le passage chez les parents est étonnamment court. L'histoire prend un peu plus d'ampleur mais selon moi ce n'était pas encore suffisant pour me faire aimer ce thriller.
J'imaginais que le couple allait rester au moins une nuit dans cette maison de campagne un peu sordide et qu'il allait se passer des choses… que nenni !
Après le repas, Jake et sa copine reprennent la route pour le retour.

Et à ma grande surprise, c'est là que j'ai commencé à apprécier réellement l'histoire. Il se passe quelque chose d'imprévu qui tient vraiment le lecteur en haleine. C'est haletant. On se demande où l'auteur veut nous entraîner.
Dans ce dernier tier du roman le suspense est bien présent.
La fin est inattendue et remet en question toute l'histoire.

C'est un roman court de 228 pages.
Je suis donc assez mitigée sur cette lecture puisque vous l'aurez compris, je n'ai vraiment aimé que le dernier tier du livre.
Je pense quand même me souvenir longtemps de cette histoire grâce à ce dénouement assez déconcertant.
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Elle « songe à en finir », on le sait d'emblée.
En finir avec quoi ? Avec eux deux, là, parce que ça ne rime à rien, leur truc. Elle n'est pas mal, avec lui, mais elle aime bien la solitude, aussi. Ou elle se dit que c'est peut-être préférable.
Elle y pense, tandis qu'ils roulent vers la ferme de ses parents, à lui. C'est la première fois qu'elle va là-bas, elle ne les connaît pas, ils sont attendus pour le dîner.
Pendant ce long trajet, en cette soirée d'hiver glaciale, ils discutent, et elle se répète qu'elle doit mettre un terme à 'ça'. Leurs échanges sont passionnants, et intellectuellement stimulants, pour le grand plaisir du lecteur.

Ultra flippant, ce livre, ambiance de film d'horreur - je dis ça, mais je n'en regarde pas. Par contre, je connais bien Hitchcock, hé hé !
On est de plus en plus mal à l'aise entre ce type aussi cultivé que chelou, le harcèlement téléphonique et le voyeurisme, la volonté de fuite de la fille, ce trajet dans une voiture isolée sur une route de campagne, la tempête de neige... On se demande d'où va débouler le forcené, yeux exorbités, bave aux lèvres et hache à la main. Surtout qu'on sait que l'histoire finit mal, puisqu'on a rapidement des indices : de temps en temps, un drame est évoqué via des dialogues (assez amusants, d'ailleurs, façon 'Brèves de comptoir'), les circonstances se dessinent, on fait peu à peu le lien.

J'ai adoré cette lecture, jusqu'au changement de ton, vertigineux, troublant, dérangeant.
Quand j'ai compris...
je me suis revue .
Alors après cette lecture, je sens grandir ma peur : est-ce que je ne suis pas zinzin ?...
Quoi qu'il en soit, je me sens toujours un peu flouée par ce genre de dénouement (moins qu'avec du fantastique, mais à peine).
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Ensemble depuis seulement quelques semaines, un couple est dans une voiture qui roule à travers la campagne enneigée. La fille veut quitter le garçon mais l'accompagne quand même pour un dîner chez ses parents. Après, c'est sûr, elle le quittera.

Il fait froid, c'est l'hiver, les voitures sont rares, la campagne s'étend dans toute sa majesté hivernale et la nuit tombe.

Tout premier roman du canadien Iain Reid couronné par plusieurs prix, qui s'était jusqu'à alors fait remarquer pour deux ouvrages de non fiction salués par une bonne partie de la critique internationale, “Je sens grandir ma peur” est un suspense psychologique rondement mené, aussi court (200 pages) qu'intense et plein de tension jubilatoire pour le lecteur.
On aime la façon dont Reid construit minutieusement, avec une précision d'horloger, ce récit d'angoisse psychologique particulièrement bien mystérieux, qui ne délivrera son secret dans un twist final particulièrement retors et bienvenu.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Il est très rare que les autres sachent tout ce qu’on pense. Même ceux dont on est proche, ou apparemment proche. Peut-être est-ce impossible. Même dans les mariages les plus solides, les plus soudés, les plus heureux, les conjoints ignorent ce qui trotte dans la tête de l’autre. On n’est jamais dans la tête de l’autre. On ne peut jamais connaître réellement ses pensées. Or, ce sont les pensées, l’important. Les pensées, c’est la réalité.
Une action peut être trompeuse.
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Il me semble que, l’idée répandue, c’est que la peur est une émotion passagère. Une émotion vive et percutante, mais qui ne dure pas. Ce n’est pas vrai. L’anxiété ne s’estompe pas, à moins d’être remplacée par autre chose. La peur panique reste et se développe, si elle en a l’occasion. On ne peut ni la surmonter, ni la tromper, ni la maîtriser. Sans traitement, elle ne fait que grandir. La peur est une éruption cutanée.
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Comme Jake est un brillant causeur, l’un des meilleurs que j’aie jamais rencontrés, je m’attendais à retrouver cette qualité chez ses parents. Je croyais qu’on parlerait travail, et peut-être même politique, philosophie, arts plastiques, etc. Je croyais que la maison serait plus vaste et en meilleur état. Je croyais qu’il y aurait plus d’animaux vivants.
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On parle de résilience, cette capacité à endurer tout et n’importe quoi, à tenir le coup, à être fort. Mais ce n’est faisable que si on n’est pas seul. Tel est le socle de nos existences : cette proximité avec autrui. Si on est seul, tout n’est plus qu’une question de survie.
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- Qu'est ce que tu entendais précisément quand tu disais que tout souvenir est une fiction?
- Un souvenir est réinventé à chaque fois qu'il est convoqué, répond-il. Sa vérité n'est pas figée. Une histoire fondée sur un fait réel a souvent plus à voir avec la fiction qu'avec le fait qui l'a inspirée. Tout comme une fiction, un souvenir est fait pour être recyclé: tous deux sont des espèces de récit.
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