Céla, c'est une petite fille munie de parents égoïstes et tyranniques, dont les seules ambitions sont : la richesse, et la célébrité. Et puisque leur fille ne leur apporte ni l'un ni l'autre, elle peut au moins leur faire économiser de l'argent et des efforts, non ? Elle n'est donc jamais sortie de chez elle, n'a jamais connu d'autre loi que son "manuel de l'employée", mais rêve de rencontrer des gens. Oui mais, "à quoi ça sert, les gens ?" demande son père ? Pour répondre à cette question existentielle, Céla ose franchir la haie, et se rendre à la bibliothèque, car la réponse doit bien se trouver dans un livre non ?
On m'a décrit Céla comme une petite Matilda, et en effet, il y a un peu de ça, je crois bien. Mais petite, je n'avais pas aimé Matilda. Alors que, adulte, j'ai eu le coup de foudre pour Céla ! Elle est d'une vivacité d'esprit hors du commun, sa bonne volonté est désarmante, on la devine charmante et avide de découvertes... Bref, comment ne pas l'adorer ? Et en même temps qu'on l'adore, comment ne pas se révolter contre ses égoïstes de parents ?
C'est un roman touchant, drôle, porteur de belles réflexions... mais surtout, quel plaisir de lecture, on ne s'ennuie pas une seule seconde, et finalement, dans ses malheurs, la petite Céla est si attendrissante !
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Malgré des parents tyraniques, égoïstes et égocentriques, Céla croit dur comme fer à la beauté du monde qui l'entoure. Allant à l'encontre des préceptes de son père et sa mère, elle se lie d'amitié avec les habitants de son quartier et découvre qu'une famille, c'est surtout celle qu'on se choisit.
Une jolie fable lumineuse et pleine d'espoir par un grand nom de la littérature jeunesse.
Dès 10 ans.
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Découvrir qu'on ne peut pas faire confiance aux gens sur lesquels on comptait est ravageur. C'est comme découvrir que ce qu'on a pris pour la terre ferme n'est en réalité qu'un trou rempli d'araignées sous nos pieds. Céla en fut secouée jusqu'au plus profond de son être.
- Excuse-moi, l'interrompit Céla. "Nope" ?
- Tu ne connais pas ce mot ? Ça veut dire "non" mais avec plus de... disons plus de peps, plus de pschit.
- Ah. Peps. Pschit.
- Pareil pour "ouaip", c'est "oui" avec plus de peps et de pschit.
Payot - Marque Page - Sara Pennypacker - le château des papayes