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4,02

sur 1281 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
« Ennui quand tu nous tiens le corps et l'esprit ! » pourrait être le titre que je donne à ce livre.
Bonne idée de départ qui se transforme, selon moi, en un déballage de choses connues de tous et qui manquent d'un petit détour par le non corporel, car quand trop c'est trop, ça ne peut qu'être lourd.
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Me voilà bien embarrassée devant un titre qui semble faire l'unanimité mais pour lequel j'ai du mal à comprendre l'engoûment.

Le sujet et l'idée sont d'une originalité déconcertante et l'on est en droit d'attendre d'un "Journal d'un corps" une oeuvre différente, destabilisante, grandiose. Hors, je n'en ai rien trouvé, à mon grand désespoir.

Je me suis ennuyée à mourir devant cet enfant tout ce qu'il y a de plus commun, qui happe ses muscles, se chie dessus, et qui étale le tout dans mon livre... j'avoue, j'ai le même à la maison et ça me suffit !
J'ai reconnu n'importe quel adolescent bavant devant la féminité, se réveillant en sursaut de ses rêves sensuels, pratiquant le plaisir solitaire à tout bout de champ... non pas qu'il m'ait déplu... mais bien plutôt qu'il n'a rien d'original ! J'ai aussi le même à la maison...
J'ai eu un peu honte pour ce cadre sup que se pissait sur les doigts pour vérifier la température, qui hésitait dans son débat métaphysique entre l'odeur du pet et celui du rot, et dont l'expulsion du polype m'a laissée de marbre. Je ne sais pas si j'ai le même à la maison, mais ça ne m'amuserait pas...
Enfin, je n'ai pas même vibré devant ce vieillard débordant de sagesse dont l'"agonie" n'en est pas une et qui prétend rapporter le journal de son corps là où il oublie tant de détails. J'ai eu le même à la maison, au combien plus humain que celui-ci !

L'éciture est la même du début à la fin et la plume du garçon de treize ans ne diffère pas de celle de l'homme de 70 ans ; voilà qui est bien improbable et qui retire à la beauté de ce journal. Les ficelles tendues au lecteur (car il y a des ficelles) sont tellement visibles qu'elles en sont prévisibles (la varicelle de Grégoire est annoncée dans son enfance, par exemple...). Si bien qu'aucune surprise ne m'a tenue en haleine durant ce long périple d'un corps qu'on cherche à incarner sans vraiment y parvenir.

Reconnaissons néanmoins ces grands moments de littérature dans lesquels l'on décèle la plume, si fière et si talentueuse, de Pennac, mais celle-ci se noie entre deux saignements de nez, perdant de sa saveur et de sa beauté. Ce journal d'un corps m'a ennuyé à mourir et n'a fait qu'encourager le mien à se manifester comme il le fait depuis plusieurs années, comme de chacun d'entre nous le fait depuis toujours.
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Lorsque son père décède, Lison découvre un journal tenu par celui-ci depuis l'âge de 12 ans. Il y a décrit, non pas ses états d'âme, mais mille et une réflexions sur son corps. Cela commence par la réaction du corps du jeune louveteau de 12 ans oublié dans la forêt qui urine de peur dans son pantalon à l'adulte qui au fil des pages décrit la traitrise de ce corps atteint par la maladie. le sujet est intéressant. Mais, est-ce le style "journal intime", que j'apprécie peu d'une manière générale, je n'ai pas été séduite par ces pages qui m'ont ennuyée au point de ne pas en achever la lecture. Très déçue, moi qui avait adoré les premiers romans de cet auteur atypique
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Je commence à soupçonner que je suis réfractaire à l'oeuvre de Daniel Pennac. J'en connais pourtant, des fidèles de sa plume qui me le vantent loyalement et très régulièrement avec l'emphase d'un abbé moyen âgeux tonnant le royaume à venir!
Et bien, rien à faire: preuve en est avec ce nouvel essai que j'ai fait: Journal d'un corps. Plusieurs fois il a failli me tomber des mains, sans que je sache mettre le doigt sur le pourquoi. le style ne me touche pas, le personnage m'insupporte, et vraiment je ne peux plus endurer cette manie des écrivains mâles d'un certain âge d'offrir en pâture à leur héros vieillissant une jeunette brusquement folle d'eux. Ce cliché mérite de disparaître une bonne fois pour toutes!

Je crois qu'il me reste à réessayer de lire Daniel Pennac dans dix ans, mais en attendant il y a bien d'autres auteurs qui m'attendent!
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Que dire sur la légèreté de ce livre? C'est juste la vie d'un homme qui a du être réellement encombré toute sa vie par son sexe...en tout cas c'est justement bien exprimé sur la 4è de couverture...
De bons moments de lecture avec lui mais franchement, il faut être en vacances et sur une plage pour pouvoir le savourer.
Ce n'est absolument pas nécessaire de le lire à part pour de la détente...Mais parfois cela peut être un besoin...ce qui est tout à fait compréhensible.
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Dans ce roman, le narrateur fait le pari original de tenir le journal de son corps, de son enfance jusqu'à sa mort.
Je pensais adorer ce livre, j'apprécie les romans-journaux-intimes, j'étais intéressée par l'aspect psychologique de la corporalité et de la sensorialité particulière du journal d'un corps. Malheureusement, après un début prometteur la sauce ne prend pas, je me suis beaucoup ennuyée lors de cette lecture. Je pense que l'auteur ne va pas assez loin dans l'analyse des ressentis corporels, des mécanismes psychologiques de la perception du corps ou encore des réflexions méta physiques sur le sujet, cette thématique n'est pas assez exploitée. D'autre part, le récit "corporel" ne laisse que peu de place à d'autres dimensions narratives. Il est difficile de s'attacher au personnage dans ce récit sporadique, certaines anecdotes intéressantes ne sont pas abordées (car non corporelles) alors qu'elles auraient permis au lecteur d'être tenu en haleine.
L'idée était excellente mais le résultat n'est pas à la hauteur.
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Chronique d'un journal

Daniel Pennac est un auteur français mais il est né au Maroc. Il a reçu un prix littéraire en 2007; le prix Renaudot pour son roman autobiographique Chagrin d'école. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma, la télévision et la bande dessinée. Mais je vais vous parler de son livre Journal d'un corps

Dans Journal d'un corps, les personnages sont:
-Le père (celui qui lègue ces journaux à sa fille mais ne décline pas son identité dans le livre). le personnage veillit tout au long du récit. Il est complexé de son corps et décrit tout ses complexes dans ce récit. On n'a pas de détails de son visage.
-Louison (la fille qui reçoit les journaux). On ne sait pas son âge. On ne sait pas vraiment son apparence.

-Le décor change constamment mais ça se passe au XXe siècle.

-Le personnage décrit sa vie et on peut rencontrer ses problèmes avec lui et comment il les résoud.

-Ce livre est un roman.

- Ce roman est une fiction donc l'histoire est totalement inventée par l'auteur.

- Je trouve que ce livre est lassant et ennuyeux car il n'y a pas de suspense ou d'action. le rythme est assez lent, les évènements ne se passent pas vite. le personnage se répète souvent lorsqu'il raconte sa vie.

Flavy
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