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sur 501 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
École de magie. Poudlard ? Harry Potter ? Non : Scholomance et El Higgins. Et ce vraiment pas la même ambiance. Non, vraiment pas. Car dans cette école, la survie n'est pas assurée, loin de là. Ici, chaque minute gagnée nécessite force, courage, ruse et entregent. El Higgins n'est pas dénuée des premiers, mais la diplomatie n'est pas son fort. Et cela pourrait lui coûter cher !

Comme je le disais plus haut, si vous cherchez une resucée de la saga Harry Potter, passez votre chemin. Ici, pas de mignonne chouette, ni de géant sympathique. Les malés, créatures étranges et grotesques qui pullulent dans Scholomance, n'ont qu'un but : dévorer les élèves pour se gorger de leur chair et de leur mana. Quant aux humains, ils ne viennent en aide à leurs semblables que s'ils ont quelque chose à y gagner. Sinon, dommage : un cadavre de plus ou de moins ne fera pas une grande différence. Il faut dire que le fonctionnement de l'école ne leur laisse pas vraiment le choix. Lors de leur passage dans ce bâtiment situ un peu hors de l'espace connu, les étudiants doivent emmagasiner des sorts et de l'énergie magique pour préparer leur sortie. Qui n'est pas une simple partie de plaisir, mais une course contre la mort. Je vous épargne les détails que vous découvrirez en lisant ce roman Young Adult, mais sachez que plus d'un élève sur deux, voire deux sur trois selon les années, peut périr dans cette « validation » de connaissances. On comprend donc leur pugnacité et leur manque d'empathie pour leurs condisciples. Tout cela m'a fortement fait penser à une autre courte série hors SFFF, d'Adriana Mather celle-là, composée de Killing November et de Hunting November : mais le premier surtout a pour cadre une école d'assassins où la solidarité n'est pas de mise, au contraire. Même contexte de rivalités mortelles. Cela m'a un peu rappelé aussi, mais dans un cadre différent, le film Battle Royale de Kinji Fukasaku sorti en 2000.

Pour résister à un tel climat délétère, il fallait une jeune femme au caractère bien trempé. Et, avec El, on est servi. Femme d'une magicienne de haut vol, qui refuse de monnayer ses pouvoirs, symbole du bien absolu, El se voit, malgré elle, en symbole du mal. Mais c'est à son corps défendant. Elle ferait partie de ces sorcières qui volent leur énergie à ceux qui l'entourent. Pour lancer des sorts, elle devrait tuer les humains l'entourant et se nourrir de leur puissance. Ce qui lui permettrait d'obtenir, de son côté, des effets exceptionnels. Mais j'ai utilisé le conditionnel, car El se refuse à tuer pour survivre. Elle refuse, malgré cette nature qui la pousse vers ce type de magie, malgré cette école qui semble, elle aussi, vouloir la guider dans cette direction. Elle veut, tenace et têtue, suivre la voie de sa mère. Et cela n'est pas facile. Ah, ça non ! Car elle a besoin d'énergie pour lancer ses sorts, nécessaires à sa survie (histoire de zigouiller les malés, ces monstres présents partout dans l'école et qui n'attendent qu'un moment de faiblesse pour sauter sur leur victime). Or on ne peut l'obtenir qu'à force de travail et de temps. Ce qu'elle n'a pas en grande quantité, car il lui faut aussi suivre ses cours et faire ses devoirs. Et pour ne rien arranger, voilà que le garçon le plus populaire de l'école semble s'intéresser à elle…

On a tous les ingrédients d'un bon roman YA, sans réelle prise de tête, mais assez malin et bien construit. Les premières pages plongent le lecteur dans la perplexité. le temps de comprendre comment cet univers fonctionne, quelles sont les règles de survie. Et ensuite, on se laisse embarquer dans les tractations, trahisons et autres éléments quotidiens de ce lieu de vie contraint : passer plusieurs années dans un lieu clos, sans pouvoir voir l'extérieur (pas de fenêtres, pas de sortie avant la finale, au bout de trois ans), avec des ennemis humains et non-humains tout autour. Naomi Novik n'a pas gâté son héroïne ! Elle a su utiliser tous les classiques de ce type d'oeuvre : personnage principal exclu mais possédant des pouvoirs hors du commun, cadre hostile, présence de clans forts et arrogants. Et, bien sûr, la romance. Mais, heureusement pour moi qui n'en est pas un grand amateur, de façon très limitée. L'autrice n'insiste pas trop dessus, même si c'est un ressort essentiel de l'intrigue.

J'ai passé un moment très agréable et sans prise de tête à la lecture d'Éducation meurtrière, premier roman de la série de Scholomance. le second, Promotion funeste, vient de paraître (chronique à suivre). Et le dernier, The Golden Enclaves, est sorti en septembre dernier aux États-Unis. Je suis sur le coup pour le lire, car cela fait du bien de sortir de notre monde à feu et à sang pour pénétrer dans un vrai panier de crabes sur les pas d'une jeune femme qui essaie simplement de vivre. Une lecture addictive.
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On ne compte plus le nombre de romans présentés au public comme « le nouveau Harry Potter » et mettant en scène une école de magie plus ou moins inspirée du célèbre Poudlard dans laquelle vaquent de futur.es sorciers et sorcières. Or, force est de reconnaître que les romans en question peinent souvent à soutenir la comparaison avec l'oeuvre de Rowling. La Scholomance de Naomi Novik, elle, est nettement plus intéressante que ce que j'ai pu lire jusqu'à présent dans le même registre et, quand bien même la série s'adresse avant tout à un lectorat adolescent ou jeune adulte, elle possède des atouts à même de séduire un lectorat plus âgé. Dans le premier tome de cette nouvelle série, l'autrice met en scène une jeune fille, Galadriel, dont on découvre le quotidien au sein d'une institution de magie baptisée « Scholomance ». Une école d'un genre un peu particulier, et ce pour plusieurs raisons. D'abord, les cours n'y sont pas assurés par des professeurs. Ensuite, le bâtiment flotte dans une sorte de néant rendant toute entrée et sortie impossible avant la fin du cursus scolaire des élèves, soit la classe de terminale. Enfin, les élèves sont régulièrement victimes d'attaques de créatures monstrueuses qui pullulent dans tous les recoins de l'école, si bien que survivre à un repas au self ou à un passage aux toilettes nécessitent pour les étudiants de déployer des trésors d'ingéniosité. C'est dans ce climat pour le moins tendu que l'on fait donc la rencontre de Galadriel, présentement en classe de première, et qui possède très peu d'alliés au sein de l'établissement. Or, pour avoir une chance de survivre à l'épreuve finale de terminale prévue l'an prochain, il lui faut absolument intégrer une alliance composée d'autres élèves compétents qui pourront surveiller ses arrières. Sauf que la jeune fille possède peu d'atouts, à commencer par une origine sociale qui l'exclue de facto des groupes les plus puissants. Ou du moins était-ce le cas jusqu'à ce qu'elle croise la route d'Orion, un jeune garçon issu de la plus influente enclave new-yorkaise et qui s'est taillé une sacrée réputation au fil de sa scolarité en sauvant un nombre incalculable d'élèves de la mort. Parmi eux, notre héroïne, agacée d'être secourue comme une vulgaire demoiselle en détresse et peu désireuse de nouer une quelconque relation d'amitié avec le jeune homme qui semble pourtant lui accorder une attention particulière.

Le pitch est somme toute relativement classique puisqu'on retrouve le principe d'une bande d'ados coincés dans un milieu hostile auquel ils ne pourront échapper qu'en s'unissant. le résultat est cela dit ici de très bonne facture, ce premier tome réservant de belles surprises, tant en ce qui concerne l'intrigue que les personnages, sans oublier le décor. La Scholomance est une école assez captivante à explorer, dont on se familiarise avec les règles et les spécificités au fur et à mesure des péripéties rencontrées par l'héroïne. Certains lieux possèdent d'ores et déjà une aura suffisante pour marquer le lecteur et renforcer ainsi l'immersion. C'est le cas par exemple de l'atelier, dans lequel se cachent toutes sortes de créatures plus vicieuses les unes que les autres, mais aussi du self, où il vaut mieux prêter une grande attention aux aliments qu'on ingurgite, ou encore de la bibliothèque, entité consciente capable de mettre des bâtons dans les roues des lecteurs en jouant avec les rayonnages pour garder enfouis ses ouvrages les plus précieux. Un décor ne pèse toutefois pas bien lourd sans des personnages convaincants pour l'occuper, or la galerie de portraits déployée ici par Naomi Novik se révèle plus que satisfaisante. Galadriel (qui préfère qu'on l'appelle El) est une héroïne attachante, débrouillarde et solitaire qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui se montre capable de faire preuve d'une grande maturité. Orion, lui, est un personnage plus difficile à cerner qui, de part son rôle dans l'intrigue, paraît dans un premier temps tout à fait s'inscrire dans le cliché du bellâtre talentueux entiché de la marginale de l'école. Or le profil du jeune homme n'a finalement pas grand-chose à voir avec ce stéréotype, l'autrice le faisant bien vite choir de son piédestal en le dépeignant, certes, comme influent et puissant, mais surtout comme quelqu'un de maladroit, mettant mal à l'aise les membres de son groupe et faisant montre d'une naïveté absolument hallucinante. Naïveté qui irritera régulièrement l'héroïne au plus haut point et l'incitera à secouer régulièrement le jeune homme au cours de scènes d'une grande satisfaction pour le lecteur.

Les autres personnages sont à l'avenant, qu'il s'agisse d'élèves marginalisés ou de membres plus éminents de l'école, tentés désormais d'approcher la jeune fille en raison de sa proximité avec un étudiant appartenant à une prestigieuse famille. Et c'est d'ailleurs là que se situe l'une des plus grandes réussites du roman qui met l'accent sur les inégalités de classes entre les étudiants de la Scholomance. En effet, parmi les aspects de l'univers développés ici par l'autrice, le volet sociétal occupe une part non négligeable puisque, si l'école est censée en théorie récompenser les meilleurs des élèves, les statistiques démontrent de façon implacable que les enfants issus de familles lambda ont davantage tendance à servir de chair à canon que les rejetons des enclaves, clans très fermés regroupant les sorciers et sorcières les plus puissant.es. Cette inégalité se manifeste de façon très diverse, mais force est de constater que les étudiants issus des enclaves et ceux comme El ne vivent pas la même scolarité. Sans être poussée très loin, cette critique sous-jacente du système éducatif permettant de mettre en lumière des inégalités de classe camouflées sous le vernis de la méritocratie se révèle plutôt efficace et donne une profondeur supplémentaire au récit. Ce dernier s'attache également à décrire les spécificités de l'univers imaginé par Naomi Novik qui distille ici et là quelques informations sur la création de l'école et son fonctionnement, ou sur ce qui attend les étudiants victorieux une fois leur cursus terminé. Beaucoup d'aspects restent toutefois à éclaircir et devraient être davantage exploités dans les deux volumes à venir.

« Éducation meurtrière » est le premier tome de la série « Scholomance » écrit par Naomi Novik qui met en scène une école de magie d'un genre particulier dans laquelle les élèves se trouvent à la merci des monstres qui hantent ses murs. le scénario est classique mais l'ambiance prenante, aussi bien grâce à l'immersion de qualité proposée par le décor qu'en raison de la personnalité de l'héroïne, une jeune fille au caractère bien trempé à laquelle on s'identifie sans mal. La dimension sociale du texte permet au roman de gagner en complexité et participe à rendre sa lecture appréciable aussi bien pour la jeunesse que pour les adultes. le deuxième tome est déjà paru chez Pygmalion et sortira en poche en février : j'ai hâte !
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Sur le papier il avait tout pour me plaire : une école où on apprend la magie, une héroïne têtue et bornée, une mini romance à la ennemies to lovers... et même si j'ai vraiment adoré ce que lisais j'ai aussi était totalement perdue durant la majeure partie du bouquin haha

C'était hyper confusant tout du long. On plonge dans cet univers hyper particulier, une école, ici appelé "la scholomance" où nos élèves doivent survivre à leur année en évitant de se faire bouffer par des monstres qui veulent récupérer leur énergie, mais rien ne nous est vraiment expliqué. Que ce soit au début du livre ou par la suite.
C'est hyper déroutant. Et c'est dommage car ça aurait pu être un gros coup de coeur si l'autrice avait expliqué son univers, ce quelle voulait en faire, mais là on nous balance des termes qui nous son inconnus dès le début, sans contexte et sans explications et ça durant tout le bouquin.


...et pourtant j'ai adoré !!!!
Je me suis laissée guider par nos personnages et j'ai surkiffé l'ambiance. J'ai adoré l'idée de cette école tout sauf ordinaire. Un univers dangereux et mortel bien loin de Poudlard. J'ai adoré notre héroïne, son caractère de cochon et son envie de vivre et survivre à tout prix. J'ai aussi adoré la mini romance pour laquelle j'ai vibré de la première à la dernière page. J'ai aussi aimé les scènes de combats et les règles toutes plus loufoques les unes que les autres qu'on nous dictent.

C'est barré mais c'est hyper bien fait.
En bref, j'aurais vraiment aimé qu'on nous explique davantage de choses car j'étais vraiment perdue par moments MAIS c'était vraiment cool.
La dernière phrase du livre m'a complètement hypée pour la suite et j'espère qu'elle arrivera rapidement !!!

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Une très chouette lecture !

Ayant adoré les deux précédents romans de l'autrice (Déracinée et La fileuse d'argent), j'étais très curieuse de découvrir cette trilogie au résumé intrigant. Et j'ai beaucoup aimé ce premier tome ce premier tome.

Le début est un peu déstabilisant, on est plongé directement dans l'univers original et très riche sans explications qui arrivent au fur et à mesure du récit mais si on est un peu habitué à lire de la fantasy, on n'est pas trop dépaysé et on découvre avec intérêt les rouages de cette école très particulière (qui est un personnage à part entière et qui est loin de ne vouloir que du bien aux pensionnaires) dans laquelle les élèves sortent diplômés s'ils arrivent à survivre à un cursus de trois ans en évitant les différents monstres qui se cachent partout, en apprenant, entre autres choses, des sorts de plus en plus sophistiqués grâce à leur magie, en formant des alliance et à sortir sain et sauf d'une salle infestée de créatures monstrueuses qui ne cherchent qu'à se nourrir lors de la cérémonie de diplôme !

Le récit est fluide et le rythme est plutôt dynamique, il y a un bon équilibre entre rebondissements et explications du fonctionnement de l'univers (types de magie, utilisation des sorts, création de l'école, description des monstres, ...).

J'ai bien aimé les personnages aux caractères complexes, notamment le personnage principal Galadriel, asociale, cynique et acariâtre dont le passé se dévoile petit à petit et que l'on voit évoluer et à qui on s'attache, et j'ai aimé ses interactions avec Orion, qui est considéré comme le héros de l'école et qui est tout son opposé.

J'ai hâte de lire la suite !
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Je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture. J'ai failli arrêter au premier chapitre trop long et surtout on n'y comprend rien à toutes ces réflexions sur une école, pas un seul dialogue. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre les différents types de magie, les différents personnages.
La suite je l'ai lu très rapidement en m'intéressant enfin au personnage de Galadriel.

Nous suivons Galadriel dans ses cours à la Scholomance, école pour sorciers ou la remise des diplômes est une bataille sanglante et très peu d'élèves en sortent vivants. Galadriel n'est pas très populaire et n'a pas d'amis donc peu de chance de survivre jusqu'à ce qu'orion la sauve d'un monstre. Celle ci hésite à le tuer pour le remercier mais finalement ils vont trouver un terrain d'entente.

L'école en elle même est un personnage du livre, elle assez difficile à appréhender je trouve, mais les classes sans professeur sont intéressantes.
Les personnages de Galadriel et Orion une fois passé le début du livre sont également intéressants, bien décrits, fort caractère.
Par contre l'histoire n'est pour l'instant pas très originale.
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Si le résumé vous fait penser à Harry Potter, la ressemblance s'arrête là.


La Scholomance est une école pour jeunes ados aux pouvoirs fantastiques quel qu'ils soient. Construite dans un premier temps pour les protéger des créatures malveillantes qui ne s'en prenaient à eux, tout en les éduquant à la magie et Cie, le lieu est très vite devenu un no man's land où la survie et les alliances sont de rigueur.


L'univers de Naomi Novik est incroyablement bien ficelé. le départ a été compliqué mais au fil des chapitres tous les éléments s'emboîtent vers un final aussi inattendu que balèse. Galadriel est un ovni à elle toute seule. S'isoler est la meilleure technique pour camoufler ses talents. Pourtant elle a besoin d'alliées pour aviser sa future sortie de l'école. Insociale, têtué, grande gueule, Galadriel sait maîtriser à la perfection ses dons et ne se laisse pas submerger par sa colère. Sa fougue la met souvent dans des situations rocambolesques mais elle peut compter sur son ange gardien qui a bien décidé de ne plus se séparer d'elle. Embarqués dans une folle course poursuite contre les créatures malfaisantes qui menacent d'engloutir toutes vies, ce duo improbable va défier tous les pronostics.


Entre rebondissements, manipulations, méfiances et danger, ce premier tome est une sacrée épopée. L'ambiance est étrange et lourde. La confiance est une denrée rare et précieuse. Si dans un premier temps j'ai peiné à avancer dans ma lecture (de très longs chapitres), à partir du moment où j'ai lâcher prise et où j'ai arrêté d'essayer de comprendre quoique ce soit, je me suis amusée et j'ai dévoré les pages.


Ce roman est finalement singulier. Cette originalité m'a terriblement séduite.
Lien : https://misschocolatinebouqu..
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Oh hisse oh hisse 🚣

Voilà le bruit caractéristique d'une Aurélie qui rame sévère. Oui on me l'avait dit, on m'avait prévenue. C'est une lecture compliquée avec des chapitres qui n'en finissent plus... 😱

Mais j'ai eu envie d'essayer. J'ai failli abandonner au bout de 60 pages. La fée pas chier m'a murmuré à l'oreille avec sa voix de haut parleur : C'EST DOMMAGE, UNE FOIS HABITUÉ C'EST GÉNIAL. 📣

Bon ok. J'ai lu un tome de the promised neverland et j'y suis retourné. Et j'aurais regretté de ne pas avoir continué.😁

Déjà c'est une ambiance à la Battle Royal mélangée avec du Harry Potter. Pas de pitié pour les croissants les gars. 🥐

El et Orion doivent chaque jour se battre pour ne pas crever comme des merdes. Y a plein de bestioles pas très sympa qui hantent les couloirs, les canalisations, les faux plafonds enfin bref un monstre se cache peut-être même sous ton pieu 🛏

Donc oui c'est vachement bien, mais ce n'est pas une lecture à savourer parmi le bruit et la foule. J'étais à fond et j'aurais pu me transformer en boîte de lait tellement j'étais concentré. 🐮

Donc habituellement les chapitres de 30 pages, je déteste, mais là c'est passé tout seul. Une fois que t'as passé le cap (60 environ voire même 70 pages) avec un monologue vraiment interminable, des questionnements de la part de l'héroïne qui n'en finissent pas , enfin bref le vent tourne et la magie opère. 😍

Galadriel (El ) n'est vraiment pas une nana comme les autres et j'aime comment elle parle , son comportement enfin bref enfin quelqu'un doté de corones !

Bien sûr que je veux connaître la suite, vieux bougre ! Mais c'est la première fois que je vais mettre plein d'alertes dans un livre que j'ai aimé.

C'est pas à la portée de tous, c'est long, c'est une écriture particulière. Donc lance toi mais tu risques d'y laisser des plumes , de te péter les dents ou d'adorer ta lecture au choix !
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Bienvenue à la Scholomance, cette école de magie étrange, autonome et surtout dangereuse !

J'ai beaucoup aimé ce roman ! Pourtant, au début ce n'était pas gagné ! J'étais complètement paumée durant le premier chapitre ! Beaucoup d'informations nous tombent dessus ainsi que du vocabulaire spécifique à l'univers et que je n'ai pas trouvé très clair. Mais au fil des pages, on s'y fait, on découvre le fonctionnement de l'école, ses dangers, le système de magie… Et c'était vachement intéressant ! J'ai énormément aimé ce concept d'école qui s'auto gère, sans professeurs et dans laquelle les élèves peuvent être tués par leurs camarades mais aussi être attaqués par des monstres divers et variés entrants par les failles. Ce n'est franchement pas une école qui fait rêver, c'est vrai, mais dites-vous qu'à l'extérieur c'est pire !

J'ai trouvé l'idée super originale et c'est typiquement le genre d'atmosphère que j'aime : sombre, cruelle parfois bien dégueu aussi. Pour s'en sortir à la Scholomance, le mieux est de créer des alliances, encore faut-il avoir confiance aux autres élèves ! Même en tant que lecteur on ne sait pas à qui se fier, on n'ose pas s'attacher aux personnages de peur qu'ils disparaissent ou qu'ils ne commettent une trahison.

Dans ce premier tome, on fait connaissance avec El (Galadriel de son vrai nom), qui est la narratrice du récit. C'est une jeune fille qui a toujours été rejetée et qui s'est forgé une carapace au fil du temps. Elle n'est pas commode, a un caractère fort, mais au fond, elle est attachante et loyale. Il y a aussi Orion, ce personnage que j'ai eu du mal cerner au début mais que j'ai finalement beaucoup apprécié !

Ce fut une lecture exigeante dans le sens où le format est dense, le texte n'est pas assez aéré à mon goût et ça manque cruellement de dialogues ! En plus de ça, les chapitres sont sacrément longs ! Il faut s'accrocher mais je vous assure que ce livre vaut le coup !
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El est étudiante à Scholomance, une école pour les sorciers. Enfin, une école envahie de monstres cherchant à dévorer les étudiants. du coup pour s'en sortir, il est nécessaire, non seulement d'étudier pour développer ses pouvoirs mais également créer des liens avec les autres étudiants car sans alliance, impossible de sortir vivant de l'école.
Malgré sa puissance hors norme, El n'est pas douée pour les relations sociales et n'arrive pas à s'intégrer. Maudite depuis que sa grand-mère a prophétisé qu'elle serait une destructrice. Depuis elle réduit l'utilisation de son pouvoir à l'utilisation sources considérées bénéfiques. Malgré elle et son caractère de... cochon, un groupe va se former autour d'elle. Et si lutter contre les monstres ne suffit pas, il faut aussi se garder des autres élèves ...
Une école de cauchemars, un cursus particulièrement ardu, un examen final létal, un enjeu à trouver des alliés qui engage pour la vie.
J'ai trouvé ce roman intéressant et je lirai certainement la suite pour connaître la fin de l'histoire car de nombreuses questions intrigantes restent en suspens.
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On se retrouve aujourd'hui avec ma première excursion dans l'univers de Naomi Novik. J'ai pourtant plusieurs de ses romans dans ma PAL mais je n'avais pas encore trouvé le temps de m'y plonger. Erreur réparée puisque je viens de terminer Education meurtrière, tome 1 : Leçon n° 1 qui, après des débuts un petit peu compliqués, a su me charmer de par son originalité.

Le récit nous emmène à la Scholomance, une école de magie particulière, située dans un entre-deux où les étudiants sont censés être protégés contre les malés, des créatures affamées de mana, l'énergie des mages. Les parents y envoient leurs enfants pour leur assurer une situation auprès de l'une ou l'autre enclave de sorciers, mais tous n'en sortiront pas vivants car la cérémonie de remise des diplômes est généralement un vrai massacre. Au sens propre du terme, la pièce où elle se déroule et qu'il leur faut traverser pour quitter l'école, étant envahie de malés pour le moins agressifs.

Galadriel est en fin de première. C'est une jeune fille au pouvoir puissant et dangereux, un pouvoir qui s'apparente à celui de certains mages noirs et qu'elle dissimule à ses camarades tant elle est convaincue qu'il est la cause de son ostracisation. Dotée d'un caractère de cochon, c'est une adolescente solitaire dont le quotidien va être transformé par l'irruption d'un enclavé qui passe son temps à lui sauver la vie. Présenté comme cela, on pourrait penser à un énième récit jeunesse basé sur une école de magie à la Harry Potter. Ne vous y trompez pas, l'univers de ce roman est vraiment original et très sympa.

L'architecture de l'école est très spéciale et les différents types de monstres auxquels les étudiants sont confrontés ne le sont pas moins. La scolarité elle-même est bizarre, puisqu'il n'y a pas de professeurs et que c'est presque l'école elle-même qui décide de tout un tas de choses. Beaucoup de particularités qui font que les débuts sont un petit peu laborieux, mais ce sentiment d'être perdu passe très vite. Ce serait presque un tome d'introduction si on s'y ennuyait un peu, sauf que ce n'est pas du tout le cas ! L'intrigue tourne autour de Galadriel, et des alliances qu'elle doit construire pour espérer survivre à son année de terminale et à la cérémonie de remise des diplômes.

Une fois dedans, j'ai été complètement happée par cette histoire. C'est frais et sombre en même temps et, malgré son fichu caractère, on s'attache rapidement à cette héroïne qui joue des dures à cuir. Elle est très loin des clichés de la littérature jeunesse, j'ai trouvé que c'était un personnage très réussi. Une lecture vraiment divertissante dont j'attends la suite avec grande impatience.
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