Dans les brumes de Capelans

J'ai failli arrêter la lecture mais les critiques annonçaient une fin intéressante et effectivement, elle l'est. Toutefois, pour mon premier roman de cet auteur je n'ai pas été emballé. J'ai trouvé ça léger, j'ai pas dis inintéressant mais léger. Je vais peut-être débuter sa trilogie.

Suis toujours supris par l'engouement que suscitent ces auteurs policiers récents: Coben, Connelly, les nombreux scandinaves et autres Norek. Tous leurs livres se ressemblent, se répètent avec les mêmes artifices mêlant gore et rebondissements sans fin. Celui-là ne fait pas exception. On n'apprend rien, un thriller de plus qui ne nous fait pas grandir.

Alors tout d'abord je précise que j'aimais beaucoup Olivier Norek en tant qu'auteur, j'ai vraiment beaucoup aimé Surtensions lu d'ailleurs durant le confinement et donc j'étais ravie de son retour dans les brumes de Capelan.

Chance pour moi je l'ai emprunté chance car j'aurai acheté ce roman au tarif plein j'aurai vraiment ragé vu son prix, alors premièrement le retour de Coste sur une île au milieu de nul part ok sur le principe.

Cela justifie -t-il le fait qu'il soit si mou et fade??? J'aurai eu affaire à un personnage grabataire pas de souci mais la???

Etant également une adepte du genre policiers polars ai-je appris des choses? Absolument pas c'est du vu et revu et vu plus que vu réchauffé bref....

Une plume toujours fluide mais auquel on ne croit pas une seconde et le pire reste à venir avec un pseudo rapprochement ou j'ai touché le fond.

L'idée d'un huis clos sur une île était cependant intéressante mais mal exécuter à mes yeux.

Quand je repense aux files d'attente pour voir l'auteur et dédicacer ce dernier roman j'en suis malade pour ceux qui l'ont acheté, il en faut cependant pour tous les goûts et certaines/certains ne sont pas intéressé uniquement par l'écriture de l'auteur qui est toujours très sympathique.

Je me fait souvent "piéger" par les bon avis voir le prix Babelio ici également mais je crois que de plus en plus je vais passer mon tour pour certains auteurs français en ayant fait le tour.

Je vais chercher de nouvelles pépites à mes yeux dans d'autres pays et d'autres auteurs.

Dans les brumes de Capelans, la nouvelle enquête événement d'Olivier Norek. Une île de l'Atlantique battue par les vents, le brouillard et la neige.

Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense.

Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles.

Une jeune femme qu'il y garde enfermée. Et le monstre qui les traque.

Dans les brumes de Capelans, la nouvelle aventure du capitaine Coste se fera à l'aveugle.

J'avais plutôt apprécié Surface et Code 93, pour leur intrigue assez crue et le suspens des enquêtes. Cependant je ne considère personnellement pas cet auteur comme un véritable écrivain. Son écriture manque à mon goût de clarté et de fluidité.
Je ne partage pas l'engouement général pour ce dernier policier de Norek. Même si on constate qu'il a travaillé son sujet, le récit semble parfois plaqué et manque de subtilité et de nuance dans l'écriture. L'intrigue est un peu trop ficelée à mon goût avec des revirements en veux-tu en voilà qui finissent par lasser un peu. Et puis toujours ce besoin de nous parler d'homosexualité. On ne trouve plus un livre sans que cela soit abordé ! Ca aussi, ca fini par lasser et n'apporte rien de plus à l'ouvrage.

Quel battage médiatique autour de ce livre, et quelle déception !
Fade, prévisible, j'espérais au moins une fin digne d'un bon polar mais j'ai été particulièrement déçue.
L'écriture est poussive particulièrement dans le 1er tiers du livre, pas d'adrénaline, pas de rythme, dommage !

Déçu, vraiment... Je sui passé à côté. L'histoire met du temps à se mettre en place et je n'arrive pas à accrocher aux personnages. Même le "méchant" n'est pas attachant (et pas non plus cohérent). Les relations entre Victor Coste et Anna elles sont sympas, mais... c'est tout ce qui m'a plu. Lecture avortée à l'issue de la deuxième partie. Dommage: j'avais vraiment apprécié Surface (d'un genre différent) et je ne lirais pas les autres aventures du capitaine Coste...

4/5 pour la technique, 0.5/5 pour l'histoire.

Ouf... Je ne comprend pas ce que les gens (et critique pro) ont trouvé à ce livre. Je suis fan de Norek, plutôt, je l'étais avec la première trilogie Coste et "Entre deux mondes" mais depuis, c'est la chute en enfer. Dans ce dernier livre, nous avons une histoire parfaite, mais le problème est qu'il n'y a pas d'histoire. Vous allez comprendre. C'est une copie de la méthode dramaturgique Truby, mais une copie si parfaite qu'il n'y a pas d'histoire dedans. Pourtant, vous avez lus une histoire, mais c'est simplement parce que la méthode est si bien faite que si on la suit, on dirait que c'est une histoire mais, ce n'est qu'un squelette vide où les chapitres n'ont qu'un sens dramaturgique. Regardez les ARCHÉTYPES
https://www.youtube.com/watch?v=njVj8Uy1sn4
, et vous allez voir que, même les personnages ne sont QUE ce qui est nécessaire qu'ils soient. La seule place où Norek quitte la méthode (et c'est une erreur, car il faut ajouter des trucs sur la dramaturgie pas faire du style libre n'importe comment) c'est à la fin. SPOILER: Dans la structure qu'il a choisi, l'antagoniste n'a plus de motivation psy à être un monstre et le héro aurais dû mourir pour ne pas finir l'histoire au même point qu'au début du livre ou à la fin du précédent, le héro n'a rien appris, n'a pas changé, l'histoire ne donne rien. Pour écrire une histoire, la dramaturgie sert à la raconter, la psychologie et la causalité à la construire et la Philosophie à l'expliquer. Pas le contraire

Le grand retour du capitaine Coste qui enquête sur une affaire où six jeunes filles ont disparu sur une île entre le Groenland et le Canada. Sous secret-défense il interroge un témoin victime à son tour d'une tentative d'intimidation.
Olivier Norek n'est plus le même écrivain, il lui manque le dynamisme de ses débuts. L'intrigue est trop longue à se mettre en place mais malgré tout elle a du sens. Ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur, mais je le conseille tout de même à ses lecteurs habituels.