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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Nous autres, athées », dit le père Nietzsche ; « vous autres, croyants ». Je suis croyant, mais j'aime beaucoup Nietzsche. Vous allez comprendre pourquoi.
D'abord, on ne lit pas Nietzsche, on l'épluche, on le décortique, un peu comme les crevettes dont on se délecte ensuite.
De quoi s'agit-il ici, en 1882 ?
C'est une lutte contre :
1 ) La croyance religieuse ;
2 ) La morale religieuse ;
3 ) et un peu contre le travail.
On peut opposer le Gai Savoir au savoir grave des prêtres, et l'auteur, fils de pasteur, luttera sur plusieurs livres contre la religion, mais surtout sur l'influence des prêches sur le peuple.
Friedrich Nietzsche est un lutteur, sa carrure ramassée, ses écrits puissants en font à mes yeux, bien que sur un terrain différent, l'égal de Victor Hugo ou Emile Zola, mes deux autres chouchous du XIXè siècle.
Le Gai Savoir, est, je pense, un livre essentiel dans la pensée nietzschéenne : il annonce la venue de Zarathoustra.
Nietzsche est un naturaliste, un moniste : il pense qu'une âme transcendante n'existe pas.
Dans le contenu de l'oeuvre, pendant les quatre premiers « livres », Nietzsche lutte, à coup d'aphorismes contre la religion.

En général, Nietzsche conçoit ses aphorismes en deux parties.Quand on comprend que son mode de fonctionnement est binaire, c'est gagné :
"vous autres croyants", "nous autres athées", et chaque aphorisme est en général dédié à "vous autres", puis à "nous autres".

En première partie, ce n'est pas dit clairement, mais d'abord il sous-entend beaucoup :
« Vous autres, les chrétiens, êtes... on dirait maintenant
basés, conditionnés, manipulés sur une morale de préjugés collectifs, avec un impératif : du muss ! »….
Pour lui, la religion est un « prêt à penser » qui rassure et occupe le peuple, un peu comme « panem et cicenses » au temps de Rome, et empêche les gens de réfléchir par eux-mêmes.

En deuxième partie de l'aphorisme, il passe à « nous autres, les philosophes, ou les penseurs, ou les athées… », et nous convie au Gai savoir, qui est au contraire, un militantisme pour le recueillement à partir du vécu intime et individuel propre, dans son « connais-toi toi-même », afin d'évoluer vers l'art philosophique, c'est-à-dire la création de pensées propres, permettant à l'être humain d'évoluer vers son libre-arbitre, sa liberté :
la morale est à bannir, il faut voyager, danser par dessus la morale chrétienne, "par-delà le bien et le mal", pour acquérir chacun son libre-arbitre. Ultérieurement, il fera d'ailleurs un livre sur ce thème.
Ses arguments tournent autour du fait que la pensée et la morale chrétienne sont des jugements globaux et culpabilisants, mettant les gens dans des cases, une sorte de prison mentale, alors qu'il vaut mieux aller vers la vraie Lumière, la liberté de penser.
Il avoue avoir été précédé par :
1 ) Luther (c'est un hommage indirect à son père, pasteur ), qui a permis une première libération mentale du peuple par rapport au catholicisme rigide, puis
2 ) une deuxième libération par Schopenhauer, premier philosophe allemand athée.

Là où Nietzsche est innovant, c'est que :
1 ) Il attaque la morale : elle est composée de valeurs et de jugements. Il est d'accord que des valeurs doivent exister, mais pas les jugements, paroles condamnantes, humiliantes.
2 ) Il attaque aussi, dans un aphorisme, le travail, qui empêche le peuple de réfléchir.

Enfin, au livre 5 de l'oeuvre, grande nouvelle, l'auteur annonce que « Dieu est mort » !
Grande nouvelle ! Nous savons maintenant que les ténèbres de la morale se sont enfuies, une grande lumière nous éblouit !
Mais que va faire le vieux lutteur, maintenant qu'il n'a plus d'adversaire ?
Eh bien, il va bâtir un projet : Dieu et Jésus sont morts, un nouveau prophète va émerger et se recueillir sur la montagne : Zarathoustra !

Cependant, il s'aperçoit que ce projet ne se montera pas sans difficultés :
En effet, le peuple, croyant et pratiquant dans l'ensemble, communique plus avec le prêtre qu'avec le philosophe, trop distant. Nietzsche s'aperçoit que créer un nouveau Jésus athée ayant autant de renom que l'original, ne sera pas chose facile.

D'autant plus qu'il a conscience que dans nos projets, "nous autres philosophes" avons tendance à nous éloigner du peuple... Mais c'est volontaire, dit-il à la fin, nous choisissons nos lecteurs par une "écriture incompréhensible".
Je passerai sous silence son "fourbi" habituel : recettes de savoir-vivre, hors sujets, incohérences dû à un vocabulaire volontairement ou non imprécis ou confus, vocabulaire spécifique, aphorismes "planants", où il a peut être fumé la moquette, et même quelques hypothèses fausses.
.
Cependant, lire Nietzsche, ce "conquérant-explorateur de l'idéal" est, à chaque fois, une belle expérience, et j'ai éclaté de rire quand il a sorti, vers la fin du livre :
" nous autres, élus de Dieu" !!!
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Un des livres les plus tonitruants de Nietzsche ! le Gai Savoir marque une forme de renaissance à la vie et s'inscrit en tant que tel dans l'existence de l'auteur. Après avoir été totalement abattu par affres de la maladie et de la souffrance, après avoir écrit, dans une lettre à Overbeck : « Je ne comprends plus du tout à quoi bon je devrais vivre, ne fût-ce que six mois de plus [...] », Nietzsche connaît une rémission qui le fait passer des bas-fonds au faîte de l'énergie et du dynamisme. Modèle du maniaco-dépressif ? On lit alors des pensées situées à l'antithèse de ses écrits les plus désespérés, condamnant les volontés de vivre affaiblies en même temps que le pessimisme à la Schopenhauer ou le romantisme à la Wagner.


« Vivre –cela veut dire : rejeter sans cesse loin de soi quelque chose qui tend à mourir ; vivre –cela veut dire : être cruel et inexorable pour tout ce qui en nous n'est que faible et vieilli, et pas seulement en nous. »


Les exhortations à la vie sont virulentes et révèlent peut-être le regard d'un homme qui souhaite faire une croix sur un passé de souffrance. Ce qui semble s'écouler de la plume de Nietzsche, avec toutes les apparences d'une certitude inébranlable, n'est peut-être qu'une forme d'auto-persuasion d'autant plus affirmée qu'elle se sait bancale ? car quelle virulence Nietzsche emploie-t-il à condamner tous les instincts contraires à cette redécouverte de la vie dans toute sa puissance, alors même qu'il appelle au mépris des formes les plus affaiblies de l'existence. Il n'empêche, ces passages enflammés transcrivent une vitalité indéniable, qui stupéfie et qui véhicule un courage et une force bien réels –si tant est qu'ils prennent leur source dans une origine moins stable.


Ce sentiment d'être doté d'une énergie presque infinie enjoint Nietzsche à se séparer du commun des mortels, à ceux qu'il appelle, avec un mépris affiché et assumé : le « troupeau ». Ce qui le différencie semble se situer au niveau de la morale : une fois encore, avoir atteint des sommets de désespoir a fait rejaillir chez Nietzsche une vision du monde qui dépasse les exigences habituelles. Il ne voit plus que l'inanité d'une foule de « travestis » qui se réunit sur scène pour jouer une pièce d'un romantisme graveleux.


« Nous aussi nous fréquentons des « personnes », nous aussi nous revêtons modestement le vêtement sous lequel (et comme quoi) on nous connaît, estime, recherche, et ainsi vêtus nous nous rendons en société, c'est-à-dire parmi des travestis qui ne veulent pas qu'on les dise tels : nous aussi nous agissons en masques avisés et coupons court à toute curiosité qui ne se bornerait pas à notre « travestissement ». »


Et là où certains se perdent derrière leurs travestissements, Nietzsche et les autres « hommes supérieurs », sans être dupes de leur obligation à céder eux aussi à ce procédé, se contentent d'y voir une obligation sociale qui n'efface en rien la véritable personnalité de celui qui se pare pour les mondanités.


Superficialité, superficialité… à bannir, tout comme Nietzsche condamne la « profondeur » creuse des hommes de science de son siècle. A s'échiner à dévoiler une vérité qui abolirait toutes les autres, l'humanité risquerait de tomber dans un nouveau fanatisme –après celui qu'a pu engendrer, par exemple, le christianisme. Ces professeurs d'une foi nouvelle s'accapareraient une image de profondeur qu'ils ne méritent pas –en contre-exemple, Nietzsche cite les grecs antiques, véritables défricheurs des abysses qui ne livraient leurs découvertes qu'après être remontés à la surface des choses.


« Que seule une interprétation du monde soit légitime, où vous autres subsistiez légitimement, où l'on ne puisse explorer et continuer de travailler scientifiquement que dans votre sens (-vous voulez dire somme toute mécanicistement ?) et qui n'admette autre chose que compter, calculer, peser, voir et saisir, voilà qui n'est que balourdise et naïveté, quand ce ne serait pas de l'aliénation, du crétinisme. »


Peu à peu se révèle le concept de Gai Savoir situé à la fois au-delà des pensées moralisantes et avilissantes du « troupeau » mais aussi au-delà des airs empruntés et tortueux des hommes de science « spécialisés » à la vision du monde réductrice. le Gai Savoir s'abreuve plutôt à la Vie et aux grands espaces et s'amuse des tragédies qui parsèment les existences de ses sujets –ridicules à l'égard de la Vie dans l'absolu. Pour un savoir virevoltant et redevenu léger après avoir connu la profondeur, Nietzsche propose des formes brèves et clinquantes (« Plaisanterie, ruse et vengeance ») et des poèmes qui le surprennent lui-même (« Chanson du prince hors-la-loi ») :


« Toi, poète ? Toi, un poète ?
As-tu donc la tête dérangée ?
« Mon cher Monsieur, vous êtes un poète »
Dit l'oiseau Pic, hochant l'épaule. »


Et au-delà de Nietzsche et de son Gai Savoir, que peut-on espérer trouver ? Cette question, l'auteur ne semble pas se l'être posée et cette négligence est surprenante au regard d'un homme qui vilipende les certitudes du « troupeau ». Sa vision du monde est supérieure en ce qu'elle exalte la puissance de vie –il faut donc supposer que cette puissance est accompagnée d'un jugement de valeur, et veiller à ce que ce jugement ne soit pas l'initiateur d'une nouvelle morale- et qu'elle autorise l'expression des sentiments égoïstes : la fierté, la puissance, la combattivité qui, s'ils nuisent parfois à autrui, constituent un moteur essentiel pour l'individu pris en lui-même.


Plus que dans ses autres livres Nietzsche ne s'expose ici à ses propres contradictions. On pourrait essayer de les critiquer, mais à quoi bon ? Quel serait l'intérêt de remettre en question des convictions qui sont nées d'une rémission –brève- de la dépression et qui sont, avant toute chose, une déclaration d'amour adressée à la vie et à l'espoir d'un avenir plus léger ?
Lien : http://colimasson.over-blog...
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L'un des thème de l'essai se rapporte à la moralité : l'homme est préoccupé et attaché à un unique objectif, servir ce qui contribue à sa conservation, c'est à dire à l'instinct de conservation de vie. Et qu'il n'y a pas d'hommes utiles ou nuisibles, que chacun contribue à cet instinct de vie : « L'homme le plus nuisible est-il encore le plus utile, dans la perspective de la conservation de l'espèce ; car il entretient chez lui, ou bien, par son action, chez d'autres des pulsions sans lesquelles l'humanité serait depuis longtemps avachie ou aurait pourri ».
Deuxième principe nietzschéen : Comme tout est futilité, puisque Dieu est mort, nous pouvons rire de tout. Pourtant, l'époque de Nietzsche était encore l'époque de la tragédie, de la morale religieuse. Seuls les créateurs, les artistes, par leur imagination pouvaient bouleverser les apparences et les idées reçues sur l'existence.
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Je dois avouer avoir été surprise par cette oeuvre! Je l'ai débutée non sans appréhensions, qui toutefois ont rapidement été détournées.
Nietzsche nous propose dans cette oeuvre un certain nombre de pensées détachées, sur la morale, sur la littérature, sur l'homme, et bien d'autres encore. Ces pensées sont parfois liées, parfois sans rapports, et bien sûr certaines se révèlent plus intéressantes que d'autres (encore que, ce dernier point relève surtout de la sensibilité des lecteurs). L'écriture y est simple est claire, et c'est bien sur ce plan que j'ai été surprise. Jamais pompeux ni entortillé, Nietzsche nous faire suivre sans difficulté le flux de sa pensée. Vraiment une bonne oeuvre
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Cette oeuvre est peut étre la plus représentative de l'oeuvre de Nietzche sur le plan de l'écriture. Nietzsche présente ici sous fome d'aphorismes des pensées courtes et puissantes . Cela pour cerner le caractére de l'étre humain et décrire les maux de la société. le gai savoir c'est au fond un peu l'introduction à Ainsi parlait Zarathoutra . Ici Nietzche aborde principalement la morale commune qui selon lui etouffe l'individu. La condition de l'homme est également abordée ,entre autres l'aliénation de l'ouvrier qui s'oublie sous prétexte d'aider la société . Pour Nietzche l'homme ne peut étre compris qu'a partir de ces racines. Il dresse un constat impitoyable des illusions de l'homme par rapport à lui méme. L'on peut critiquer la vision de la gente féminine presente ici , l'un des points noirs de ce livre . L'on retrouve l'importance de l'art dans la perception de Nietzche . Ainsi bien sur que ces théories sur la mort de Dieu . La pensée de Nietzche n'est pas une ode a la mort , mais une ode à la vie . L'on voit bien ici l'homme qui remonte des limbes qu'il a cotoyer . Cet ouvrage c'est un peu sa thérapie pour tenter de sortir de la torpeur dans laquelle il s'était perdu pendant un certain temps . Hormis sa vision trés critique des femmes , du à une expérience sentimentale douloureuse , l'on a ici une oeuvre majeure de ce philosophe qui a tant inspiré une figure comme Camus .
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Une grande partie de l'ouvrage est axée sur la perte d'autorité régulatrice des valeurs de l'époque (surtout celles du christianisme), et cela mène au nihilisme, c'est-à-dire à la perte du sens de la vie.
Puis, Nietzsche a tué Dieu, sur lequel reposait jusque là tout le sens de la vie. Ce faisant, il tue en même temps ce sens.
Plus de sens à la vie? Créons-le, dit-il: par notre volonté de puissance (ou de vie), créons nos propres valeurs et donnons un sens à notre propre vie autour de celles-ci.
Passionnant discours, même si le style est parfois abscons.
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C'est le titre qui a retenu mon attention : "Le gai savoir" car c'est aussi le nom que porte l'école de devoirs (1) dans laquelle je suis bénévole. Je voulais savoir s'il y avait un rapport quelconque entre les deux.

C'est le premier livre de Nietzche que je lis. Au cours de mes études, je n'ai étudié que des notions destinées à la culture générale de tout un chacun.

Je ne m'attendais pas du tout à trouver toute une liste d'aphorismes, de pensées courtes.

Nietzsche s'y s'interroge, à travers cinq livres (Edition de 1887), sur des sujets tels que la morale qui étouffe les individus, les femmes, l'art , Dieu (Dieu est mort) , affirmation de la vie et création de nouvelles valeurs. Il tente de cerner le caractère de l'être humain et d'identifier les maux dont souffre « l'Européen ». le gai savoir, c'est la récompense d'un effort continu, opiniâtre, souterrain. Nietzsche est à la recherche d'une science au service de la vie, libre de tout esprit religieux.

Et cela correspond donc à la définition d'une école de devoirs.

(1) Qu'est-ce qu'une école de devoirs ? (Belgique francophone)
Face à la société actuelle qui est de plus en plus inégalitaire et excluante, le secteur EDD vise l'épanouissement global de l'enfant. Pour cela, les EDD mènent des projets qui contribuent à faire des jeunes accueillis de futurs citoyens actifs, réactifs et responsables, capables de poser un regard critique sur le monde qui les entoure et d'en comprendre le fonctionnement.
Une Ecole de Devoirs :
- accueille les enfants du primaire (6-12ans) et/ou les jeunes du secondaire (12-18 ans) en dehors des heures d'école
- accompagne et soutient les enfants/jeunes dans leurs différents apprentissages (scolaire, et aussi social, citoyen, culturel)
- qui développe un projet d'accompagnement global, grâce à un travail pédagogique, éducatif et culturel développé par une équipe d'animation qualifiée et indépendante des établissements scolaires
- est en lien avec la famille, l'école et les autres acteurs (scolaires et sociaux) présents dans la vie de l'enfant/du jeune
- vise l'épanouissement et l'émancipation sociale de l'enfant/du jeune.
w ww.ecolesdedevoirs.be
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C'est l'un des ouvrages les plus connus de Nietzsche, enfin ! au moins le titre... le philosophe nous fait part, ici, de sa traversée difficile dans des océans de douleurs et de souffrance, puis comment il en est ressorti bien plus fort et plus profond qu'auparavant. Il s'agit toujours d'un grand oui à la vie même si l'idée du suicide pointe son nez par-ci par-là dans certains paragraphes. C'est dans ce livre, aussi, que le concept d'éternel retour fait sa première apparition. Il n'en reste que c'est l'un des livres majeurs du philosophe vitaliste, et qu'il ne faut pas le lire à la légère comme on lirait un roman de gare par exemple dixit Nietzsche lui-même sous une forme allégorique pareil à son habitude, à la toute fin du volume.
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Ces fragments de pensées sont un jugement, parfois sévère, sur la morale et la philosophie de ses contemporains et souvent sur l'Homme en général. S'écartant du métaphysique mais sans rentrer dans le matérialisme, le philosophe n'en est pas moins tranché dans ses réflexions et même si l'on regrette son racisme ou son misogynisme de l'air de son temps on est quand même impressionné par l'ensemble.
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Une lecture intéressante dans laquelle Friedrich Nietzsche nous fait part de son avis sur différents thèmes comme par exemple "la culpabilité", "la chance dans le destin" etc... J'ai appréciez son point de vue sur de nombreux thèmes. La compréhension de ces arguments est assez simple.
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