AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782283038871
128 pages
Buchet-Chastel (11/01/2024)
3.22/5   20 notes
Résumé :
Dario, misanthrope notoire, vient tous les ans s'isoler dans le calme familier d'un hôtel sur l'île de Panarea. Ce matin-là, il est obligé de briser la porte de sa solitude à cause de l'absence d'eau dans sa chambre. Dehors, Virgilio, un gamin qui semble savoir les choses à l'avance, devient son compagnon d'infortune et sillonne avec lui toutes les pistes possibles pour trouver de l'eau.

L'absence totale et absurde d'eau sur l'île entière, le soleil q... >Voir plus
Que lire après La descente à la plageVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
3,22

sur 20 notes
5
4 avis
4
4 avis
3
4 avis
2
1 avis
1
1 avis
Dario a soif. Seul dans la chambre d'hôtel où il semble vivre un isolement salutaire, il doit se décider à sortir. Une étrange atmosphère règne au-dehors. Dario s'en remet Virgilio, un gamin qui semble connaître aussi bien le fonctionnement du lieu que l'âme de notre héros déshydraté.

C'est un bien curieux récit, teinté d'onirisme et de réflexions sur le sens de la vie, les regrets et les remords, les « loupés et les grands soleils ».


Sans révéler ce qui fait l'essence de ce court roman, j'ai été agréablement surprise par la façon dont l'auteur se sort des méandres d'un récit intriguant, à l'écriture audacieuse. Une plume à suivre.


128 pages Buchet Chastel 11 janvier 2024
#Ladescenteàlaplage #NetGalleyFrance

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          510
L'homme qui voulait étancher sa soif

Pour son premier roman, Alexis de Mouillac a choisi de mettre en scène un misanthrope venu se réfugier à Panarea. La soif va l'obliger à quitter sa chambre et à parcourir l'île jusqu'à cette plage qu'il abhorre. Un périple qui va peu à peu se teinter de fantastique.

Ce matin, quand Dario se réveille dans sa chambre d'hôtel, il a les idées un peu floues, mais surtout la langue pâteuse, sans doute à cause des excès de la veille dont il ne se souvient pas. Tout juste constate-t-il que son lit est entouré de bouteilles vides. Et comme il a demandé à ce qu'on ne le dérange pas, il va bien être obligé de se lever, de sortir chercher l'eau dont il a besoin.
Sur l'île de Panarea, où il trouve refuge depuis une quinzaine d'années, il sait qu'il n'aura pas à aller très loin puisque La superette Da Filippo est à côté. Il n'aura qu'à prendre son pack et pourra retourner se coucher. Sauf que le magasin est fermé et que son gérant a disparu.
Virgilio, le gamin d'une dizaine d'années, croisé en sortant de l'hôtel et qui lui a emboîté le pas, va alors lui suggérer d'aller au bar du Cincotta, l'un des hôtels de l'île.
Comme le Da Pina, l'autre supermarché, est aussi fermé, il s'exécute. En entrant dans le vieil hôtel, il se rappelle le von temps passé avec Cinzia qui faisait bien davantage que les chambres de ses clients. Mais la jeune femme ne pourra pas le contenter cette fois, même pas pour un simple verre d'eau. L'eau qui semble avoir disparu de cette île qu'il lui faut encore arpenter jusqu'à la plage, cette «cuvette des chiottes de l'île. Des îles en général. du monde entier. La source la plus attractive d'eau non potable, le carrefour de toutes les angoisses.»
Entre temps, il aura croisé Cosimo et Guido, Pina et Lucrezia, se sera remémoré quelques souvenirs et aura chercher à comprendre qui est ce garçon qui l'accompagne durant cette «journée de merde»: «T'u apparais de nulle part, tu sais les choses avant qu'elles n'arrivent, en plus tu ne parles même pas comme un vrai enfant. Et puis ton obsession de la plage, là, d'où ça sort? Je suis fatigué de ne pas comprendre. Donc je n'irai pas plus loin si je n'ai pas de réponses.»
Si la réponse est laconique – «rien, c'est juste pas ton jour» – elle va offrir à Dario l'occasion de se conforter dans sa misanthropie, son malaise gagnant en intensité. Car les autochtones qu'ils croisent dressent un tableau fantasmagorique dans lequel leurs habitudes et leurs traits viennent faire grandir les angoisses de Dario.
Alexis de Mouillac est franco-italien. En le lisant, on s'imagine qu'il a dû lire Buzzati et surtout Italo Calvino pour mener son lecteur sotto voce vers le fantastique. Cette descente à la plage, c'est le chemin vers l'enfer, celui de Dante avec ses différents cercles, mais avant tout celui qu'il a vécu là, le traumatisant sans doute à jamais. Voilà comment ce court roman, parti sur le ton de la comédie, va prendre des allures de drame existentiel. Alors la raison vacille...
NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu'ici! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024». Enfin, en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.

Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          320
Lorsque j'ai découvert ce livre, ma première pensée a été celle d'une invitation au voyage sur une île où la chaleur était de la partie.
Sans le savoir, je n'étais finalement pas loin du compte, car celle-ci va avoir son importance dans le premier roman d'Alexis de Moulliac.

Lors de la lecture de ce court roman, j'ai ressenti à mon tour les fortes températures d'été et je me suis retrouvée comme le personnage de Dario à la recherche d'eau pour me désaltérer.
J'ai trouvé que cette lecture à l'écriture fluide était assez immersive. Je me suis vraiment vu parcourir les dédales des rues de l'île de Panarea même si longtemps je me suis demandée où est-ce que l'auteur voulait nous emmener. Finalement, cette descente sur la plage se révèle assez mystérieuse et je n'aurais pas dit non à quelques chapitres en plus.

Je tiens à remercier les Éditions Buchet Chestel et Babelio pour m'avoir permis de faire cette lecture qui a su réchauffer cette journée d'hiver...
Commenter  J’apprécie          310
C'est l'été, et comme chaque été depuis quinze ans, Dario aime aller sur l'île de Panarea.
Pour se prélasser au soleil, prendre des bains de mer.... Mais non, vous avez tout faux, pour rester seul, sans être dérangé, dans la chambre qu'il loue à l'hôtel. Pancarte affichée sur la porte, personne ne vient le déranger, pas même une femme de ménage.
Mais ce matin n'est pas un matin ordinaire car il se réveille assoiffé, et malgré la montagne de cadavres de bouteilles de San Pellegrino qui jonchent sa chambre, plus une goutte d'eau n'est disponible. Bouteilles terminées, frigo désespérément vide, pas une seule goutte ne sort du robinet de la salle de bain, il n'a plus qu'une solution, sortir de la chambre chercher l'eau qui va le sauver de la déshydratation qui se profile.

A peine sorti, il est abordé par un jeune garçon étrange et qui semble savoir à l'avance tout ce qu'il souhaite ou va demander, connaître ses envies et ses projets. Et qui surtout veut l'amener tout droit à la plage. Seul endroit de l'île ou Dario ne veut pas se rendre.
Tout au long de cet étrange périple pour trouver de l'eau, les souvenirs et les regrets, les événements parfois oubliés de sa vie semblent ressurgir et le questionner.

Voilà un roman singulier qui sous des abords étranges et décalés aborde le sujet de la mort, de la culpabilité, des regrets, des souvenirs et du temps qui passe.
Refusons nous absolument toute idée de départ ? Sommes nous prêts à accepter l'inéluctable ?
Si au départ je suis restée perplexe à la fin de cette lecture je dois avouer que j'y ai pensé depuis et qu'au final elle ne m'a pas laissée indifférente.
Commenter  J’apprécie          130
Premier roman court et surprenant, à la fois prose et poésie. Plutôt réussi quand on trouve ça trop court, non ? Parce que, J'ai bien aimé. Pour l'histoire : notre héros se retrouve comme chaque été sur une île italienne pour ses vacances. Mais cette année, il fait chaud, très chaud. Et, pour ne rien arranger, il y a pénurie d'eau. Comment survivre à une telle canicule et une telle malchance ? Peu à peu il va découvrir ce qui lui arrive, et comme je l'ai écrit, la surprise est réussie.
Commenter  J’apprécie          192

Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
(Les premières pages du livre)
J’ai soif. D’eau. En tendant le bras pour atteindre une bouteille, mes doigts n’en frôlent que des couchées. Je les secoue pour deviner leur contenu, sachant très bien que mon lit est à l’orée d’une forêt de San Pellegrino vides. Bouteilles dans lesquelles je trébuche en voulant me lever vers le minibar. Les gling qui s’ensuivent achèvent ce qu’il me restait de sommeil avant d’ouvrir mes yeux plus qu’à moitié. Je fais face à mon auditoire de verre aux fonds tièdes. Il est souvent très varié, parfois encore pétillant, parfois aplati par le temps, parfois plein d’une urine oisive.
Il doit faire un soleil radieux dehors, si l’on en croit les entrebâillures des volets mal fermés zébrant de lumière les mosaïques de la chambre. Ça fait combien de temps déjà ?
Ah oui, longtemps. Mais pas suffisamment. Jamais suffisamment. J’avais un accord avec les femmes de chambre de ne jamais venir me déranger. De toute façon Lina est au courant. Elle tient l’hôtel depuis plus de trente ans, elle a dû en voir des tarés, un de plus un de moins, quelle différence ? « Non mi di’, non domandero 1 », m’avait-elle dit en me filant la clef, la moue complice mais l’œil inquiet.
C’est la chambre la plus éloignée de tout l’hôtel, presque au sommet de l’île. En temps normal elle la loue à sa famille ou ses amis. Faisant partie de la deuxième catégorie, j’en héritais pour nourrir le loup solitaire en paix. Il n’y a que des riverains autour de moi, eux savent respecter la vie privée. Contrairement aux touristes zélés, qui adorent tremper leur truffe dans le potage des autres pour se donner un genre culturellement curieux. Et moi le genre qui prétend vouloir savoir ce que je fous là pour me parler de la raison de son voyage à lui, ça me gonfle.

Je ne suis moi-même pas un local, encore moins un insulaire, alors mon point de vue sur les touristes peut paraître hypocrite. Mais j’ai au moins la décence de ne pas faire semblant. Je les connais bien ici. Depuis quinze ans ils me supportent tous les étés, avec mes sales manies. Et c’est exactement pour ça que je reviens tous les ans.
Il y a un truc sur cette île. Je ne saurais pas expliquer exactement ce que c’est. Peut-être que ce sont les gens. Un shaker où l’on mélange les locaux poisseux et les fêtards chics, et le goût reste le même. Peut-être que c’est la cuisine, ou la flore encore sauvage. Quelque chose de très simple que beaucoup aiment compliquer, comme le fameux Là où va la jet-set pour fuir la jet-set, qui pourrait laisser penser que ce n’est qu’un énième ersatz méconnu de Saint-Tropez ou de Porto Ercole.
C’est un exercice difficile. C’est un peu une question bête, comme choisir son plat ou son film préféré, mais si on ferme les yeux et qu’on accepte les allégories idiotes, Panarea est une figue de Barbarie en pantalon de lin blanc, qui sent l’espadon grillé et qui marche pieds nus.
Et chaque année, je viens mouiller mes os avec elle.
Mais cette fois c’est différent.
Merde, aucune bouteille pleine et le minibar est vide. Pas même une mignonnette qui traîne pour me donner un genre de poète maudit à huit heures du matin.
Bon, direction la salle de bain, ça m’apprendra à finir mes réserves trop vite. J’enfonce ma tête ensommeillée dans le lavabo en cuivre pour anticiper le flot d’eau moyennement potable du mitigeur que je viens de tourner. Rien. Pas même cette unique goutte comique suspendue au bord du robinet en guise de provocation cartoonesque.
Là, on a un problème. Téléphone. Je vais appeler Lina. Elle m’enverra quelqu’un pour déposer des bouteilles devant ma porte. Mais pas de réponse. J’appelle le standard, même punition. Quelle ironie, j’allais dire que je n’ai que mes yeux pour pleurer. Si seulement, au moins je boirais mes larmes pour étancher ma soif.
Que faire. Attendre la femme de chambre ? Elle ne passera jamais, sur mes consignes. Merde. Je vais être obligé de… sortir. Merde. Cazzo. Merde.
1. « Ne me dis pas, je ne demanderai pas. »

Soif
Le premier truc sympa ici, c’est le sol. Quand je disais que les gens marchent pieds nus, c’est surtout parce que les mosaïques gardent bien la chaleur, sans pour autant cramer nos plantes. Ça fait partie de l’expérience. Et puis je déteste les tongs. C’est donc la première fois depuis… Depuis combien de temps déjà ? C’est la première fois depuis des lustres que mes pieds foulent ces dessins siciliens tièdes.
Je bouge bien mes orteils dessus, ce pas est important. Il marque ma première coupure avec le monde de ma chambre. Celui que je m’étais construit maladroitement, comme une cabane d’enfants faite avec des draps.
Et je viens de l’ouvrir, on m’y a obligé.
Rien n’a vraiment bougé dehors. Je ne sais pas à quoi je m’attendais, peut-être que le monde ait changé en mon absence ? Une étendue de cactus desséchés, de la fumée s’élevant des villas blanches, des navires échoués sur Dattilo, le gros rocher en dent de requin au large ? L’apocalypse.
Un pas après l’autre, je rentre dans mon monde d’après. Et il commence par un « hey ! ».
Je tourne légèrement la tête et il est là. Un jeune garçon d’une dizaine d’années, en train de dodeliner sur un rebord de rue. Il mouline avec ses pieds et me regarde fixement.
Exactement ce que je cherchais à éviter, des contacts. Et pour couronner le tout, il fallait que ce soit un gosse. Il a un truc spécial, cela dit. C’est sur son visage. Il a les yeux plissés à cause du soleil, des petites lunettes rondes, un marcel blanc taché et des traces de chocolat au bord des lèvres. L’archétype du sale mioche. C’est certain, il va me poser des questions, ou pire, me suivre. Il va me coller aux basques, c’est écrit sur sa gueule.
Je fais mine de l’ignorer et entame mon périple vers les commerces plus bas. On va commencer par Da Filippo, la supérette. Il aura sûrement ce qu’il me faut, c’est à deux pas. Voilà, je lui prendrai un pack de bouteilles, je rentrerai et basta. Mission rapide, ce n’est qu’un mauvais moment à passer.
« C’est fermé », dit le garçon.
Je m’arrête. Je vais devoir lui demander, n’est-ce pas ? Je vais devoir accepter sa présence et lui accorder une existence à côté de moi ? C’est pas vrai…
Je l’ignore de nouveau. J’ai dû mal entendre, impossible.
Je me retourne vaguement en m’éloignant, il ne me suit pas, tout va bien. Ça doit être la déshydratation, ça me rend parano. Je garde mon cap.
Je me fais à peine la réflexion que les rues sont vides. Pas trop de touristes lève-tôt cette année on dirait. Ça attriste l’amoureux du coin que je suis, mais ça arrange beaucoup le sociopathe. On n’entend même pas le moteur électrique des voiturettes de golf d’Angela, seul moyen de locomotion de l’île. Là, mon premier et dernier arrêt se trouve juste à l’angle. Sauf qu’il est fermé. Je reste comme un imbécile devant l’entrée barrée, à chercher Filippo ou l’un de ses sbires du regard. Personne. Pas une âme. Sur la porte, un message manuscrit avec une rature au stylo : « Torno fra un’orà ». Il me pose dramatiquement problème pour deux raisons, ce message.
La première c’est la formulation, qui n’indique en rien une heure de retour. Je reviens dans une heure, mais est-il parti il y a cinq minutes ou cinquante-cinq ? Vais-je attendre ici à l’aveugle le retour incertain de cette andouille ?
La deuxième c’est qu’il commence à faire chaud pour une matinée. Et les maisons sont basses, donc trouver de l’ombre va devenir compliqué.
Ma bouche se fait pâteuse comme celle d’un labrador. N’ayant en revanche pas la patience légendaire de l’animal, je dois partir trouver de l’eau au plus vite.
Mais j’entends une voix familière derrière moi.
« Je te l’avais dit que c’était fermé. »
Le petit garçon de tout à l’heure est de nouveau ici, dans la même position, comme téléporté.
Je me retourne et décide de lui parler.
« Comment tu as deviné que j’allais ici ?
– L’intuition j’imagine.
– Tu me suis ?
– Non, je me balade.
– Tu te balades drôlement près de moi. Tu ne veux pas aller voir ailleurs ? »
Au même moment, je remarque qu’il tient une petite bouteille d’eau à la main.
« Dis-moi gamin, je te donne cinq euros pour cette bouteille et cinq pour que tu disparaisses de ma vue, ça te va ?
– Je viens de la finir, désolé.
– Tu sais où je peux en trouver ?
– Au bar du Cincotta je crois. Ils sont ouverts tôt le matin pour le petit déjeuner.
Commenter  J’apprécie          10
Rien ne se passe normalement. Tout est trop gros, trop évident, le hasard fait trop bien les choses. Je passe une journée de merde. T'u apparais de nulle part, tu sais les choses avant qu’elles n’arrivent, en plus tu ne parles même pas comme un vrai enfant. Et puis ton obsession de la plage, là, d’où ça sort? Je suis fatigué de ne pas comprendre. Donc je n’irai pas plus loin si je n’ai pas de réponses.
- C’est quoi ta question ?
- Qu'est-ce qui se passe sur cette foutue île ?
- Rien, c'est juste pas ton jour. p. 79
Commenter  J’apprécie          110
— Je déteste la plage, blondin
— Pourquoi?
La plage, la cuvette des chiottes de l’île. Des îles en général. Du monde entier. La source la plus attractive d’eau non potable, le carrefour de toutes les angoisses. Qu’il soit blanc Comme à Porquerolles, ou noir comme à Stromboli, vous qui enfoncez vos pieds dans ce sable, abandonnez tout espoir. Personnellement, je n’ai pas eu ce besoin. Dans cette litière bouillante, de l’espoir, je n’en ai jamais eu. p. 48
Commenter  J’apprécie          20
Difficile d'imaginer le bonhomme jeune. Je soupçonne qu'il ait pris cette apparence à l'enfance, et qu'elle n'est jamais été perturbée depuis, tant son vieillissement est figé.
Commenter  J’apprécie          130
J'accepte. Comme Caravage, de mêler le clair à l'obscur.
De répandre ma tristesse dans la vaste mer sans cœur,
D'inutiles larmes d'argent, sans éclat, dans la noirceur.
Commenter  J’apprécie          110

Les plus populaires : Littérature française Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus

Lecteurs (36) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3710 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..