AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,07

sur 3335 notes
♫ J'ai des butterfly, des émotions en pagaille
Mon ventre se tort avant de te dire bye bye
Un peu sonnée par ce foutu détail
Ta voix résonne au fond de mes entrailles ♫
2006 - Superbus - butterfly

Autrement dit, c'est la Callas, avec MMe Butterfly qui nous marque la cadence tout le long de ce roman, mais t'inquiète, pas besoin d'être fin mélomane invétéré pour suivre la procédure de tous les actes dans son Opéra-Space (rien à voir avec un Space Opéra, non non , ici c'est un Opéra qui se joue pour les astronautes ...)
Réunis tous les ingrédients à un superbe Thriller ,
lisez Bernard Minier, bienvenue dans le monde machiavélique du stalker....

J'en profite pour dédier ce livre à notre Président et sa Brigitte, ainsi qu'à ma petite femme Cathy, 10 ans de mariage = noces d'étain.....allez on souffle sur les bougies ....mais on n'Etain pas la lumière. :-)

Commenter  J’apprécie          1139
Ça commençait un peu mollement pour un Bernard Minier. Les 200 premières pages étaient même légèrement ennuyeuses. Bâillements. Air de déjà-vu. Surtout si on a lu "Juste Une Ombre" de Karine Giebbel peu de temps avant, au sujet similaire.

Mais c'était compter sans le talent de l'homme. Pour nous embarquer, pour nous titiller, pour nous provoquer, pour rallumer la flamme dans nos yeux et empêcher le lecteur incrédule de fermer le bouquin.
Patiemment, il construit son histoire perverse. de manipulations en retournements de situation, ce roman frappe fort.
Construit comme un opéra dont le lyrisme et la tragédie inspire Bernard dans sa montée en crescendo du drame. Dans ses couplets mélancoliques, ses refrains inquiétants puis ses choeurs tourbillonnants.

Voilà un roman peu linéaire et hétéroclite dans l'immensité des sujets abordés. Que ce soit le harcèlement psychologique, les violences faites aux femmes, les voyages dans l'espace, la dépression, le poids prégnant et angoissant de l'opéra.

Ce roman est une sorte de monstre de Frankenstein (ou de robe mosaïque) dont les parties assemblées sont fragilisées par les grosses coutures multiples ;
Mais dont l'ensemble détonne et emmène l'histoire sur des chemins escarpés et peu empruntés.
Ce roman est à la fois très classique et super ambitieux se payant le luxe de mixer des univers qui se bécotent peu habituellement.

Minier emmène son bouquin plus loin que la moyenne et rafraîchit le genre avec son incursion bienvenue dans le domaine de la conquête de l'espace, ses astronautes, ses cours de cosmologie et de sociologie spatiale. Passionnant.

Nous suivons parallèlement l'histoire de Christine Steinmeyer, dont la descente aux enfers est pavée d'angoisses, et celle du commissaire Martin Servaz, personnage récurrent de l'auteur.

Servaz n'est pas central mais chacune de ses apparitions, malgré ses blessures et sa dépression, est un baume pour le lecteur. Confort du territoire connu ?

Bernard, tu m'as fait peur. Plus jamais please !
Commenter  J’apprécie          1034
Un bon roman est une histoire écrite par un bon auteur qui manipule un bon lecteur.
Bernard Minier nous raconte dans ce roman l'histoire de victimes de manipulations par des manipulateurs... le serpent se mord la queue ! Où est la vérité ?
Et ne serait-ce pas l'auteur qui nous manipule, nous, le lecteur consentant ?...
Bravo M. Minier, vous êtes un maître dans ce domaine.
Commenter  J’apprécie          811
Christine , animatrice radio, subit un harcèlement intensif au boulot, chez elle, partout ou elle se trouve par un inconnu.
En parallèle le commandant Servaz, au repos, reçoit lui, de troublants indices sur le suicide d'une femme.

Une enquête menée de main de maître. L'auteur m'a menée par le bout du nez du début à la fin. Et j'avoue que j'adore ça (dans les romans il s'entend car dans la vraie vie c'est pas la même !!).
L'intrigue a été un peu longue a se mettre en route, mais une fois passé ce cap on est happé et mené dans certaines directions qu'on pense bonnes, mais le sont-elles vraiment ?
Si je devais assimiler ce roman a quelque chose je dirais un labyrinthe dans lequel on se promène sans jamais avoir le temps de s'ennuyer.

Le commandant Servaz est un personnage déjà connu, qui me plaît beaucoup , à la fois par sa fragilité et par sa ténacité. C'est un flic avec ses défauts et ses qualités comme je les aime.
Pour les autres personnages ils sont également bien travaillés. Je n'en dirais pas plus a leur sujet, il faudra lire le roman pour le comprendre.

Il y a bien sûr quelques petits défauts dans ce roman en ce qui concerne le réalisme. J'ai parfois du mal à concevoir que certains détails soient crédibles , mais comme cela reste au niveau des détails ça passe allègrement, en ce qui me concerne.

J'ai donc beaucoup aimé ce roman qui m'a emmenée dans des contrées auxquelles je ne m'attendais pas.
Commenter  J’apprécie          815
Christine est harcelée chez elle, au boulot: lettre, coup de télephone, maison dévastée, c'est l'engrenage infernal. Elle perd son mec, son boulot, ses amis,même les flics s'en mefient. Elle lutte pour ne pas sombrer dans la folie.

Le commandant Servaz, héros récurrent de l'auteur, lui a déjà sombré, il vegete dans une maison de repos pour flics cabossés. Puis, il se met à recevoir des indices anonymes l'inclinant à se pencher sur un suicide vieux d'un an

Chez nous, à Toulouse, on connait tous le copain du fils de la belle soeur du gendre de la grand mère de Nogaro, de Noves , Pellous, de Mohamed mérah ou de ses victimes et de nos "space cowboys": ce sont ces aventuriers de l'espace et leurs odyssées qui vont être le trait d'union entre Christine et Servaz

Thriller efficace, original qui nous fait naviguer des pires folies du coeur de l'homme jusqu'au confins des étoiles
Un trés bon moment de lecture

ps: pour tout ceux qui sont intéréssées par l'astronomie et l'aventure spatiale, je vous recommande vivement de venir visiter" la cité de l'espace"

Mais ce n'est que mon humble avis
Commenter  J’apprécie          632
Bien qu'au repos pour cause de grosse fatigue, le commandant Servaz reprend du service, il faut bien dire, presque qu'à son corps défendant. Dans Toulouse sous la neige, en cette veille de Noël, quelqu'un lui a envoyé la clé de la chambre d'hôtel où, un an auparavant, une jeune artiste s'est suicidée (salement même, elle s'est égorgée ! ). Une curieuse coïncidence que le flic dépressif, qui soigne son mal être dans une clinique spécialisée, ne peut laisser passer.

Au même moment, une jeune animatrice radio découvre dans sa boîte aux lettres un curieux courrier d'une femme annonçant son suicide. Oubliant pour un instant que son fiancé semble lui préférer une jeune et belle (évidemment) doctorante, elle porte la lettre à la connaissance de la police. Elle ignore encore que cette découverte n'est que le début d'une manipulation diabolique et d'un épouvantable harcèlement.

J'ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture - en tout cas, suffisamment pour me donner envie d'aller plus loin dans la découverte de l'univers de Bernard Minier - J'y ai trouvé des personnages crédibles, même si un tantinet stéréotypés, un suspense efficace, et au point de rencontre de ces deux histoires, une incursion dans le domaine spatial tout à fait prenante. Et ce, malgré une petite voix lancinante (celle qui pousse, entre autres, l'héroïne à ne faire que des mauvais choix) qui n'est pas des plus finaude...
Commenter  J’apprécie          550
Troisième livre que je lis de Bernard MINIER, je constate une fois de plus que j'ai été happée par ce thriller. Il n'y a aucun doute là-dessus, Monsieur MINIER vous avez un certain talent pour nous embarquer totalement dans vos histoires.

Point de départ du roman, Christine Steinmeyer, journaliste radio très appréciée de ses auditeurs, trentenaire sur le point de se marier, reçoit le soir de Noël une lettre anonyme lui annonçant le suicide d'une personne. Pensant qu'il s'agit d'une erreur et que cette lettre ne lui est pas destinée, elle part travailler à la radio tout en étant extrêmement mal à l'aise. C'est alors qu'un homme l'interpelle en direct lors de son émission pour l'accuser d'avoir laissé une personne se suicider sans lui avoir apportée le moindre secours. A partir de cet instant, sa vie va totalement basculer dans l'horreur. Petit à petit, nous allons suivre la lente descente aux enfers de cette femme. Victime de menaces, insultée, harcelée de toute part, délaissée par tout le monde la croyant devenue folle, les incidents vont se multiplier comme si quelqu'un prenait le contrôle de sa vie jusqu'à la faire sombrer totalement et l'amener pourquoi pas au suicide.

Parallèlement, le lieutenant Servaz, que l'on avait quitté dévasté lors de sa précédente enquête, se trouve en congé maladie dans une maison de repos spéciale « flics » afin de soigner sa dépression.
Le même jour, il va recevoir un mystérieux colis contenant la clé d'une chambre d'hôtel où une artiste peintre s'est donné la mort un an plus tôt, affaire qui avait été classée très rapidement. Il va alors décidé de reprendre l'enquête malgré le refus de sa hiérarchie.
Vous devez vous en douter, le destin de Christine et de Servaz vont inexorablement se croiser.

Comme dans ses deux précédents romans, ce thriller est mené tambour battant, même si je l'avoue j'ai trouvé quelques petites longueurs (surtout au début) mais avec une deuxième partie totalement haletante, une histoire montant crescendo au fur et à mesure que nous avançons, car cette descente aux enfers de l'héroïne est tout simplement effrayante et totalement captivante, et terriblement efficace, en nous manipulant tout de même un petit peu.

Bien sûr ce n'est pas sans rappeler le roman de Karine GIEBEL « juste une ombre ». Mais il n'y a aucun doute la dessus, MINIER sait parfaitement mener une intrigue d'un bout à l'autre en nous tenant en haleine jusqu'au dénouement final. Et puis, je dois l'avouer je retrouve à chaque fois avec un certain plaisir le personnage de Martin SERVAZ torturé à souhait.

Alors vous qui adorez les thrillers, ne boudez pas votre plaisir, précipitez-vous sur ce roman, et à coup sûr vous « n'éteindrez plus la lumière » chez vous de la même manière…

Commenter  J’apprécie          526
Vu l'état de Martin Servaz à la fin du 'Cercle', on se doute qu'il n'est pas en grande forme. de fait, il séjourne dans une maison de repos pour policiers. Alors, pantoufles, pyjama, cure de sommeil ? Heum, un brave anonyme vient chatouiller notre gaillard au fond de sa chambre, lui envoyant petits colis et mystérieux rendez-vous. de quoi secouer des neurones engourdis par les médocs. Et hop, Servaz repart enquêter mine de rien sur une affaire classée depuis un an.
Parallèlement, Christine, journaliste radio trentenaire, se fait harceler – elle aussi par un brave anonyme – suivre, menacer, son appartement est visité, des objets déplacés. Elle se grille au boulot et auprès de ses proches qui, bien sûr, doutent rapidement de sa santé mentale.

La lecture de ce thriller est plaisante, le suspense est au rendez-vous et l'intrigue suffisamment alambiquée pour que le lecteur stresse, "paranoïte" et se fasse balader. Tout comme dans les deux premiers opus de la série ('Glacé' et 'Le Cercle'), que j'avais vraiment appréciés.
Mais si on a lu Lisa Gardner, Franck Thilliez, et surtout Karine Giébel et Pierre Lemaitre, on se sent ici en terrain familier, beaucoup trop familier, ce qui peut agacer très rapidement. Beaucoup de thématiques identiques (manipulation, harcèlement, paranoïa, femme trentenaire au caractère bien trempé) et de situations déja mises en scène par ces auteurs précités ou d'autres. ATTENTION, SPOILER

Comme le titre (façon H. Coben, M-H Clark) peut le laisser présager, ce polar reprend les recettes gagnantes du genre et semble avoir été écrit pour une adaptation cinéma – à la limite sans passer par la case ‘lecteurs'.
Et bien sûr, la fin laisse attendre une suite.
Je reconnais qu'une des composantes de l'intrigue, au moins, m'a semblé originale et intéressante : l'entraînement des spatio-, astro-, cosmonautes.

Encore un thriller qui devrait séduire ceux qui en consomment avec modération, moins les habitués accros, avides de nouvelles sensations.
Commenter  J’apprécie          493
A en croire certaines critiques qui se lisent de ci de là, ce bouquin ne serait pas le meilleur de son auteur, et aurait un fâcheux air de parenté un peu trop appuyé avec ceux de Karine Giebel ou Pierre Lemaître, genre rejeton qui aurait moins bien réussi dans la vie que ses flamboyants cousins.
Bah moi, j'en sais rien, n'ayant pas lu les autres Minier, ni les auteurs précités. Ce livre m'est arrivé dans les mains par hasard, à la faveur d'un voyage en Patagonie, lorsque je l'ai reçu d'une de mes compagnes de randonnée, qui voulait alléger ses bagages. Reçu en échange de « Buckingham Palace Gardens » d'Anne Perry, que je venais de terminer (je sais, tout cela est assez improbable, et pourtant). Si ladite compagne y a gagné en poids, moi j'y ai gagné en suspense, après ce Anne Perry où j'avais failli me décrocher la mâchoire (cf ma chronique).
Et donc, disais-je, je peux difficilement comparer ce bouquin de B. Minier à d'autres, n'étant, au surplus, pas spécialiste ni fan de polars, thrillers & Co. Donc je ne peux juger que sur (cette) pièce.
Alors voilà qu'on me présente une histoire de harcèlement et de manipulation hors normes, à Toulouse sous la neige, propulsant, le jour de Noël, une jeune et brave présentatrice d'émission radio dans une spirale infernale, laquelle spirale gravite dans l'univers impitoyable de l'aérospatiale. On y ajoute le personnage récurrent des deux premiers romans de l'auteur, à savoir le flic Martin Servaz, qui a apparemment perdu des plumes depuis la dernière fois, puisqu'on le récupère dans une maison de repos pour policiers dépressifs. Enfin, on saupoudre le tout de nombreuses références à la grande musique et on construit son histoire à la façon d'un opéra pour étaler sa culture, pardon, pour étoffer l'intrigue (je sais, tout cela est assez improbable, et pourtant).
Tout cela est tordu tout ce qu'il faut pour nous faire flipper et tourner les pages. Les cent dernières se traînent d'ailleurs un peu (une fois qu'on a appris qui était le Méchant), et l'épilogue est gnan-gnan. le style n'appelle pas de commentaire particulier (si ce n'est un sujet de dissertation : y a-t-il réellement un style dans ce genre de romans?). Quant à la vraisemblance, ch'sais pas, moi. Mes connaissances en conquête spatiale s'arrêtent à Tintin – On a marché sur la Lune, et question harcèlement, à part celui des moustiques les nuits d'été (eh oui, il fait parfois chaud en Belgique), je ne dispose pas vraiment de matière à nourrir le débat. Et en musique classique, je m'y connais juste assez pour en dire que les opéras se terminent généralement par un drame et pas par un épilogue dégoulinant ouvrant vers un prochain épisode.

Bref, un polar honnête et efficace dont je n'attendais pas davantage qu'un moment d'évasion. Vite lu, vite oublié, sauf qu'il faut éteindre la lumière quand même, parce qu'elle attire les moustiques.
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          482
Harcèlement, manipulation et traque sont les ingrédients d'une bonne recette de thriller, de ceux qui vous maintiennent éveillé une partie de la nuit.

L'affaire est ici menée de main de maître, dans un roman qui n'est pas sans rappeler les premiers succès de Douglas Kennedy, Cul de sac ou Une relation dangereuse, avec cette descente aux enfers inéluctable, dont on se demande par quel miracle la victime pourrait s'en sortir.

C'est à Toulouse, la ville de l'aérospatiale que Bernard Minier campe le décor. Tout se met en place avec l'arrivée d'une lettre anonyme déposée dans la boîte aux lettres de Christine : la,lettre d'un désespéré . Et puis c'est l'escalade, menaces physiques, piratage de messagerie, calomnies, conduisent la jeune femme au bord du suicide.

Comme cette autre jeune femme morte il y a un an. Affaire classée : suicide d'une déséquilibrée. Alors pourquoi le commandant Servaz reçoit-il des messages laconiques concernant cette affaire , alors qu'il séjourne dans un établissement pour flics cassés?

Le roman est construit comme un opéra, en trois actes, avec un tempo attribué à chaque chapitre. Ajoutons à cela la musique de Mahler, il s'en faut de peu, pour que l'on accompagne la lecture d'un fond musical assorti. le procédé est justifié : de nombreux opéras se terminent par la mort des héroïnes.

Les personnages sont des éléments majeurs de la réussite du roman : le flic à la ramasse, la jeune femme fragile au passé sombre, autour desquels gravitent des citoyens énigmatiques, qui entretiennent le doute.

L'évolution psychologique des acteurs de l'intrigue est très bien rendue, et participe à l'accrochage du lecteur. La solution de l'intrigue n'arrive que dans les toutes dernières pages, alors que le lecteur s'est engagé dans différentes hypothèses qui sont autant de fausses pistes.

Excellent thriller, chaudement recommandé à tous les amateurs du genre.

Challenge pavés 2015-2016.



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          470




Lecteurs (9744) Voir plus



Quiz Voir plus

N'éteins pas la lumière

A quelle saison se déroule l'intrigue ?

Printemps
Eté
Automne
Hiver

10 questions
91 lecteurs ont répondu
Thème : N'éteins pas la lumière de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..