AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 3997 notes
Le cercle, .... pas besoin de tourner autour. L'ouvrir c'est y adhérer ! Si vous avez lu et apprécié, si vous avez eu froid dans le dos en lizzant "glacé" de Bernard Minier, c'est que oui, il vous a cerné, alors, avec son Cercle il va vous faire entrer dans la ronde des suspects....mais ne regardez pas le renard passé !
Désolé pour Harlan Coben, mais en tous les cas Bernard Minier est l'auteur que j' attendais, pour enfin détrôner l'américain et placer le français en vue de la souveraineté thrillerienne....
Commenter  J’apprécie          1513
Dur dur, la prépa ! Et dans ce roman de Bernard Minier encore plus qu'ailleurs ! Pas forcément à cause des cours, non, simplement parce que les profs ont la fâcheuse habitude de se faire assassiner dans des conditions atroces et les élèves de conspirer ou d'enquêter, si possible la nuit et sous l'orage...

Cela dit, ce traitement de faveur n'est pas réservé aux élites universitaires, à Marsac. Il y en a aussi pour les autres en matière de barbarie, de lâcheté, de compromissions, de perversion et d'angoisse.

Heureusement que Martin Servaz est là pour mener l'enquête, avec son intelligence, son équipe de chic et de choc, son grand coeur, mais aussi ses gros sabots qui l'entrainent juste là où il ne faudrait pas aller, qu'il s'agisse de nuits d'amour grisantes mais compromettantes, d'un lac mortel ou d'une voiture qui pourrait l'être tout autant... Sans oublier le prédateur psychopathe échappé de glacé, le précédent opus.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour un polar réussi, avec de l'action, du suspense et pas mal de sang. le talent de Bernard Minier va même plus loin, car il ajoute à son roman une bande son, faite de Mahler et de Marylin Manson, et quelques réflexions tout à fait intéressantes sur la politique, les addictions, les traumatismes et même le foot.

Challenge PAL, challenge Pavés 18/xx et challenge Atouts Prix 1/xx
Commenter  J’apprécie          802
Avec "Le Cercle" comme titre, je ne vous ferais pas le coup de l'intrigue qui ne tourne pas en rond ou du roman qui est bien carré (ah bah si je l'ai fait...) mais putain ce bouquin vaut son pesant de cacahuètes ovales.

Sombre, puissant, nihiliste. Beau.
Le second romand de Bernard Minier a la couleur du crépuscule, le goût de l'amertume et l'odeur d'un fruit gâté, sucré mais rance.

Car il y a quelque chose de pourri au Royaume du Sud-Ouest. Des meurtres, bien sûr. Mais aussi des machinations, des manipulations et des mensonges.
Et ça, c'est pas bien !

Heureusement, sauf pour lui, le commissaire Martin Servaz est de retour et va remettre les choses en place. Et ça va lui faire encore mal et ça va encore lui coûter cher. Car Bernard Minier ne lui épargne rien pour notre plus grand plaisir.

L'intrigue est orageuse, enfle, gonfle, vrombit et finit par éclater en un déluge de colère, de rage et de violence.

L'auteur en profite pour glisser des scuds aux politiques de tous bords. Toujours justes et habilement placés.
Rafraîchissant.

Comme souvent avec Bernard, le son est rock voire métallique. Léger au début mais de plus en plus "Loud" au fur et mesure que l'intrigue progresse. L'ombre de Marilyn Manson imprègne le roman de sa noirceur et de sa beauté difforme.
Plus le roman se délie, plus les lignes deviennent poisseuses, grasses. Les doigts collent, le livre ne vous lâche plus, la bande-son s'insinuant dans le cerveau martelant ou susurrant le malaise des personnages.
Une magnifique combinaison du mot et du son (dont le livre-étalon reste "Baise-moi" de Virginie Despentes) qui ajoute à l'expérience de lecture une profondeur rare. 4/5
Commenter  J’apprécie          686
Une nouvelle enquête de Servaz, très personnelle. C'est ce qui m'a dérangé dans cette histoire, ce côté implication personnelle dans l'enquête pour un enquêteur. Mais comme le dit l'auteur, il a pris des libertés. Et après tout, ce n'est qu'une histoire, pas le compte rendu officielle d'une enquête !!
Bernard Minier nous entraîne, qu'on le veuille ou non, à tourner les pages, à vouloir savoir la suite, même si par moment, on a envie d'abandonner la lecteur. Je dois l'avouer, j'ai parfois eu envie de fermer ce livre. C'est parfois un peu lourd, ça n'avance pas toujours très vite, beaucoup de personnages, on ne sait plus où on en est... les premières impressions sont elles les bonnes ? Et finalement, le final est au rendez vous...
Alors, un conseil : suivez votre instinct et vos ressentis de lecteur !!!!
Commenter  J’apprécie          650
J'ai été tellement emballée par « Nuit » cet été, que j'ai eu envie de tout connaître des enquêtes de Martin Servaz. J'ai beaucoup le premier tome « glacé » qui m'a accompagnée dans le voyage avec l'abbé Mouret et j'ai enchaîné avec ce deuxième opus…

On retrouve le meurtre, particulièrement atroce, d'une enseignante, ligotée noyée dans sa baignoire, dans une maison huppée, où toutes les fenêtres sont ouvertes, allumées alors que résonne la musique de Mahler puissance maximale, et un étudiant hébété, assis au bord de la piscine. Cela rappelle quelque chose évidemment…

L'auteur va nous entraîner sur des pistes variées, nombreuses, avec en toile de fond le fantôme de Julian Hirtmann (on se doutait bien qu'il n'était pas mort sous l'avalanche). On va croiser ainsi, un jeune député, avenir de la droite, qui ne semble pas très clair, dont la femme est atteinte d'un cancer, des voyous aux méthodes musclées, et beaucoup d'autres suspects possibles.

Et en toile de fond, la coupe du monde de football en Afrique du Sud (vous vous souvenez des vuvuzelas, des joueurs de l'équipe de France qui refusaient de descendre du bus pour s'entraîner, et faisaient grève, logés dans un palace qui a coûté des millions !

« du pain et des jeux », rien de très nouveau. Au moins, les gladiateurs mettaient-ils leur vie en jeu, ça avait tout de même une autre allure que ces gamins en short courant après un ballon. le stade n'est que la version extra-large de la cour de récré. P 61

Et bien, pas déçue, je suis décidément sous le charme de Bernard Minier. L'intrigue m'a beaucoup plu, avec ces étudiants de classes prépas aux personnalités un peu particulières. La vie de ces étudiants est rythmée par la littérature, la philosophie, les dissertations, sous l'égide de professeurs souvent imbus d'eux-mêmes et manipulateurs.

En parallèle, l'auteur nous livre une description des politiciens sans concession, avec les petites magouilles, les arrangements personnels, les honoraires de député et toutes leurs dérives, avec les salaires des collaborateurs, fictifs ou non, dont les Media ont brusquement découvert l'existence pendant la dernière campagne présidentielle ! non, sans blague ?

« La plupart de mes confrères ne croient absolument pas que les maux de la société puissent être résolus par une quelconque législation, ils ne croient pas davantage que le progrès social fasse partie de leurs attributions. Ils croient à la religion des privilèges, au crédo du cumul et au dogme de la gratuité – pour eux-mêmes bien entendu. » P 291

J'ai beaucoup aimé également toute la réflexion de l'auteur sur la société actuelle, la délinquance qui gangrène les villes, les banlieues, la délinquance en col blanc, les conditions de travail des policiers, le narcissisme et la perversion qui deviennent monnaie courante…

Bref, j'ai beaucoup aimé ce deuxième tome, que j'ai lu pratiquement en apnée, donc je vais continuer…
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          600
Ce que j'ai ressenti:
*LE* moment est venu de se refaire une Lecture en trio pour notre plus grand plaisir et retrouver notre cher commandant Servaz, tout juste remis de ses émotions, après son tête-à-tête avec Julian Hirtmann. On en est là, à plonger dans le Cercle infernal, tome 2 de la série avec ce policier très instruit, au plus près de son histoire personnelle, et, il aura chaud aux fesses, après le glacé, ce changement de température n'est pas pour nous déplaire…Une Mordue, Une Cannibale et une Elfe dans une ronde endiablée, c'est partiiiiiiiiiiiiiii!

*C*ommençons donc sur les chapeaux de roues, avec une mise en scène des plus macabres, mais présentée avec panache…On dirait bien que la patte de l'auteur est bel et bien de soigner ses effets. de l'effet de style à un drôle d'effet, ce thriller va tout simplement vous bluffer… Ça devient presque une habitude, Monsieur Minier, dis donc! Et on en redemande forcément!

*E*lite universitaire, poésie et culture littéraire. Tant de jolies références…J'ai carrément craqué sur le personnage de Oliver Winshaw, et son habitude, d'un poème par jour…Il se pourrait bien que cette attitude m'inspire…En tout cas, j'ai vraiment apprécié que l'auteur nous emmène sur d'autres sentiers lyriques et fasse quelques délicieuses révérences aux plus grands, tout en gardant une impulsion populaire avec l'engouement pour le ballon rond. Mélange de genres, mélange d'ambiances, Bernard Minier agrémente son décor de piques bien senties pour le foot et la coupe du monde…. Et ça clashe bien! Fous rires à l'appui….

*R*ien de moins que 700 pages qui ont été lues en un clin d'oeil par certaines (Suivez mon regard, Belette2911
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          410
Une BO très (full) metal et (hard) rock pour ce polar qui n'a rien d'une balade romantique..

.Claustros s'abstenir: entre les plongées en eau trouble pour phobiques inexpérimentés, les cars de transport scolaire qui dégringolent lentement vers l'abîme, les séquestrées d'Altona new look et les baignoires mortelles , ils vont péter un câble!! Sûr!

Bernard Minier trace son Cercle dans le microcosme d'un "campus de l'excellence" plein de pervers polymorphes, de prédateurs pédophiles, de cougars en rut...Les affolés du divan vont trouver du grain à moudre! Merci, Sigmund!

Les balzaciens amoureux de la récurrence des personnages ou plus simplement les lecteurs de Glacé vont bicher, eux aussi: revoici le ténébreux, le veuf, l'inconsolé, le mélancolique Servaz, toujours malheureux en amour, et inapte au tir et à tous les sports - délicieusement affligé d'une haine viscérale du foot en pleine coupe du monde catastrophique -ah, Domenech et ses bleus calamiteux, Anelka le balafré et son Q.I. de lombric...-

Ils retrouveront aussi Ziegler la gendarmette tout terrain, Espérandieu et Samira Cheung, et, cerise sur le gâteau, ou plutôt fourchette sur le bobo- l'insoutenable, l'épouvantable , l'incernable Julian...le roi de la séquestration punitive!

Voilà, je n'en dis pas plus: la table est mise, le menu est indiqué, le couvert est dressé...A déguster en fin gourmet, si vous y arrivez, mais attention aux voraces pressés: chaud devant!

Si quand même: devant le campus de Marsac plein de têtes pensantes, et pépinière de l'élite de demain , mais surtout vrai panier de crabes, on se prend à regretter une bonne vieille ZEP, pleine de bruit et de fureur, agitée de secousses nettement plus saines que les remugles nauséabonds de cette pétaudière distinguée...
Commenter  J’apprécie          407
Déçue
Moins bien que le premier glacé. L'histoire traine trop en longueur beaucoup de passages inutiles avec beaucoup trop de descriptions ce qui enlève du suspense, et manque de cohérences. Dommage

Commenter  J’apprécie          380
Pourquoi "le cercle" m'a t-il emporté d'emblée ? Qu'est-ce qui fait que la lecture de Bernard Minier m'a scotché à son roman ?
D'abord ce prologue avec un incube qui reviendra par trois fois, nous fournissant chaque fois de nouvelles informations sur la femme séquestrée et nous révélant progressivement son lien avec l'enquête.
Le commandant Servaz découvre tout au long de ses investigations une foultitude d'indices qui ont été semés et feront évidence quand ils se relieront.
Les actes des personnages ont des ressorts psychologiques qui les expliquent. L'action se situe dans des paysages montagneux et le temps est souvent à l'orage de printemps.
L'auteur alterne des mouvements lents avec d'autres plus rapides comme une musique thrilleresque. Les Kindertotenlieder de Malher nous rappellent Julien Hirtmann, le criminel de "glacé" toujours en cavale.
Minier utilise majuscules, italiques, polices d'écriture différentes, onomatopées, effets graphiques "NNNOOOONNNNNNN". Les matchs de la coupe du monde de 2010, avec Anelka et ses coups de gueule, la grève des joueurs, Domenech et l'élimination de la France scandent l'enquête et interagissent judicieusement avec elle.
L'auteur crée de l'empathie avec le commandant qui a vécu les épreuves du meurtre de sa mère violée alors qu'enfant il était attaché à une chaise puis le suicide de son père.

Servaz avait un talent inouï d'écrivain, pas le talent d'un pisse copie, et on ne peut que penser à Minier qui raconte des histoires policières et met en valeur la littérature d'Homère, Cervantès, Shakespeare, V. Hugo...

C'est un distillat de thriller ce roman, Bernard Minier est bien un maître de musique du genre qui nous balade pendant 650 des 800 pages (édition poche). A quand une adaptation cinématographique ? Vais-je devoir retirer une demi étoile à mes autres notations 5* de thrillers ?
Commenter  J’apprécie          350
Un petit peu déçue par ce roman. J'ai pourtant été embarquée par les personnages et leurs aventures mais je ne sais pas, il me manque quelque chose pour ressentir que l'ensemble forme un tout bien cohérent. L'enquête ne m'a pas convaincue et je suis parfois un peu agacée par certains commentaires qui donnent à penser qu'il est utile d'apprendre des choses techniques sur les rouages de la politique ou du monde judiciaire pour aider la compréhension du lecteur. Je préfèrerais qu'il y ait plus de fluidité dans les évènements, plus d'audace dans le scénario et moins de précisions techniques. A titre d'exemple, le COLTI... quel besoin d'aller jusque dans ce détail, alors que la vie de la protagoniste sent le roussi ?
Commenter  J’apprécie          350




Lecteurs (11675) Voir plus



Quiz Voir plus

Le cercle (Bernard Minier)

Quand se déroule l’histoire ?

Pendant la Coupe du monde de football
Pendant les Jeux olympiques
Pendant le Tour de France

13 questions
12 lecteurs ont répondu
Thème : Le cercle de Bernard MinierCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..