Pause ce matin dans ma lecture, pour lire l'ouvrage de
Guillaume Meurice sur ce qu'il appelle le « prépuce gate » du nom de sa blague sur le premier ministre Nétanyahou dans de ses sketch dont le sujet était la fête d'Halloween.
Cet essai est court.
Il est intéressant car il interroge sur les médias et la politique en France mais aussi sur la place de humour, de la satire et donc la liberté d'expression.
Comme il l'écrit, ce livre « expose son point de vue » .
Mais aussi, cela permet reprendre les faits, par rapport à tout ce qui a été écrit et dit qui fait souvent la part belle à l'outrance, au mensonge et à l'expression de convictions, de « journalisme d'opinion » qui n'a pas grand chose à voir avec la réalité.
Comme il le rapporte dans son livre un journaliste d'un journal de province fait le constat que
Guillaume Meurice n'a fait que son travail d'humoriste.
Que sa blague plaise ou non est à coté du sujet, mais en dit long sur le fonctionnement de notre société.
PS : Ce jeudi 18 avril 2024, le parquet de Nanterre a annoncé que la plainte visant l'humoriste
Guillaume Meurice pour « provocation à la violence et à la haine antisémite » et « injures publiques à caractère antisémite » avait été classée sans suite. « Les deux infractions visées par la plainte n'apparaissent pas caractérisées », a précisé le Parquet.
PS2 : le 2 mai sur X
Guillaume Meurice a fait savoir aux auditeurs de
France Inter qu'il ne sera pas présent lors des deux prochaines émissions du Grand dimanche soir.
En cause ? le trublion de la radio publique est convoqué par « la direction de
Radio France » à un « entretien préalable en vue d'une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu'à la rupture de [son] contrat » à durée déterminée.
« Il m'est intimé l'ordre de cesser toute activité professionnelle à
Radio France et de ne pas me présenter à mon poste de travail avant ledit entretien », dont la date n'a pas été précisée par
Guillaume Meurice.
Cette convocation est justifiée par une « faute grave », rapporte
Guillaume Meurice. Selon l'AFP, qui cite des sources concordantes, il lui est reproché d'avoir répété à l'antenne, le 28 avril 2024, sa blague sur Benjamin Netanyahu du 29 octobre 2023.