En souvenir de toi

J'ai retrouvé la Pension du Bord de Mer à Cliffehaven au sud-est du Royaume Uni en 1943.
La sympathique Peggy Reilly veille toujours sur son petit monde avec beaucoup de difficultés car l'approvisionnement en nourriture est difficile.
Les bombardements sont de plus en plus nombreux. Ils continuent à se réfugier dans l'abri Anderson construit par le beau-père de Peggy.
Dans ce tome, c'est Doreen, la jeune soeur de Peggy qui occupera une bonne partie du récit.
Ses deux filles sont en sécurité au Pays de Galles. Doreen est séparée de son vaurien de mari Eddie mais les histoires avec lui ne sont pas terminées.
Employée à la défense, elle a fait la connaissance d'un marin, Archie qui fait les liaisons en approvisionnement entre l'Angleterre et les Etats-Unis d'Amérique.
Doreen et lui sont très amoureux.
Après une tragédie, elle est obligée de rejoindre la pension du bord de mer et sa soeur pour trouver du réconfort.
Un très beau tome des aventures à Cliffehaven.
Le suspense pour arriver à garder tous les personnages en vie est vraiment prenant.
L'humanité qui règne dans toute cette petite communauté reste joyeuse malgré les temps qui sont bien durs.
J'ai lu celui-ci en Archipoche mais un nouveau de la série est paru aux éditions Archipel.

En souvenir de toi est le dixième tome de la saga « La Pension du bord de mer ». Comme pour les précédents, il est possible de le lire sans avoir lu les autres. Bien que des personnages soient récurrents, chaque opus est consacré à une nouvelle héroïne. Dans celui-ci, il s'agit de Doreen. Elle est la soeur cadette du personnage phare de la série : Peggy, la propriétaire de la pension.


1943. Doreen vit à Londres. Elle occupe un poste de confiance au ministère de la Défense. Ses filles sont en sécurité au pays de Galles et elle est séparée de son mari, Eddie. Malheureusement, ce dernier lui réclame de l'argent et lui fait du chantage. Malgré la guerre, elle essaie de profiter des moments de bonheur. Elle a posé une semaine de congé pour être auprès d'Archie, son grand amour, un marin, pendant la permission de ce dernier. Ils savourent cette parenthèse avec passion. Ce sont des jours heureux et intenses. Hélas, au moment de la séparation, les amoureux se retrouvent au coeur d'une tragédie. Doreen porte seule son chagrin. Elle ne peut pas demander d'aide. Ce drame, qui s'est réellement produit en 1943, a été passé sous silence par les autorités pour éviter la panique de la population et ne pas servir la propagande allemande.


A Cliffehaven, la pension est en effervescence. Dans trois heures, Ron est attendu à l'hôtel de ville et il refuse de se lever. Peggy est déterminée à le tirer par la peau des fesses, si cela est nécessaire. Son beau-père doit recevoir une médaille pour saluer son courage, lors des bombardements. Il n'en veut pas, car il estime que son chien, Harvey, la mérite autant que lui. Or, la présence du canidé n'est pas admise. Au fil des tomes, le personnage de Ron s'épaissit et je m'attache de plus en plus à lui. J'ai un coup de coeur pour lui. Il a des manières bourrues, il joue les durs, il est impertinent, exaspérant parfois. Pourtant, sous cette carapace se cache un coeur tendre. Il écoute et agit dans l'ombre, pour soutenir ses proches et les personnes en détresse. Il est un « réparateur » des coeurs. Il me touche énormément. Son empathie égale ses emportements. Sa sensibilité se démontre dans ses actes.


Comme à son habitude, Peggy est aux petits soins pour son entourage. Elle veille sur toutes ses pensionnaires et en accueille une nouvelle. Elle affronte sa soeur aînée, Doris, toujours aussi désagréable ; son mari, Jim, lui manque et elle s'inquiète pour Doreen. Son intuition lui souffle que celle-ci a besoin de soutien. Sa maison est un refuge.


J'étais heureuse de retrouver l'ambiance bienveillante et rassurante de la pension, ponctuée de cavalcades dans les escaliers (lorsque la jeunesse est en retard), de temps calme à l'heure du thé, avec la malicieuse madame Finch, de confidences, de joies et de chagrins, de rires et de larmes. le récit alterne entre le quotidien en temps de guerre (la chasse aux denrées, limitées en raison du rationnement, la participation à l'effort de guerre, le marché noir, etc.) et les bombardements, aux conséquences douloureuses. Cependant, malgré les difficultés et les peines, les habitants savourent les instants de fête, de partage, de lâcher-prise. Ils saisissent les bonheurs. J'aime ce mélange de dure réalité et de réjouissance, de quotidien et de courage.


Alors que c'est déjà le dixième tome de la série, j'ai ressenti un manque à la fin de cette lecture. J'avais envie de me plonger dans une saga qui me procurerait les mêmes émotions, le même sentiment de retrouvailles et de cocon, puis j'ai réalisé qu'elle était unique, qu'une autre série m'apporterait aussi du plaisir, mais différent. J'ai hâte que soit publié l'opus suivant. J'ai adoré En souvenir de toi.


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On suit toujours les aventures de la pension du bord de mer de Peggy lors de la seconde guerre mondiale. Cette fois-ci on va plus s'attarder sur Ivy et Doreen, la jeune de Peggy. Je n'en dit volontairement pas plus pour ne pas trop spoiler 🤭.

J'ai adoré retrouver cette famille qui est surtout composée par les liens sacrés de l'amitié. C'est comme retrouver ses proches. On prend plaisir à prendre des nouvelles de chacun. On se réjouit, on pleure, on sourit, on rit... Mais tu te doutes que tout n'est pas joyeux, loin de là. Sacrifices et drames vont aussi être au coeur du roman! La résilience, l'envie de se reconstruire malgré des évènements traumatisant. J'ai été très touchée par certains personnages et par ce qu'ils ont vécu. J'avais moi aussi envie de les réconforter et de les rassurer.!
L'écriture est toujours fluide et l' histoire se dévore!

Je ne me laisse absolument pas de cette saga et j'ai déjà hâte de lire le prochain tome 🤭.

Tu connais cette saga?

J'adore cette saga, ce n'est une surprise pour personne.
Il y a des personnages fabuleux dans le livre tellement attachant.
Peggy Riley est une femme aimante au grand coeur, mais qui n'hésitera pas à sortir les crocs si on s'en prend à un membre de sa famille, de la pension ou si elle voit une injustice.
Ron », son beau-père a le don de la mettre en colère, mais elle est plutôt soupe au lait. Ses colères ne durent jamais.

La pension est un refuge pour les personnes qui ont perdu leur logement à cause des bombardements, pour les personnes qui viennent travailler en ville et pour la famille qui va et vient, mais qui est toujours sûre d'être bien accueillie chez Peggy.
La pension est devenue pour moi aussi un refuge, je m'y sens bien et c'est en cela que c'est un livre doudou.

Ron, le beau-père de Peggy et son chien débraillé Harvey sont mes préférés dans ces histoires.
Ron est toujours à la hauteur d'un stratagème ou d'un autre toujours seconde par Harvey, ils font les 400 coups. Ron a un coeur d'or et veille sur Peggy à tout moment. Il veille également sur les pensionnaires de Peggy. Ron appartient aussi à la Home guard et il n'hésite pas à braver le danger pour aider les familles de Clifffheave en difficulté.
Ron apporte de la légèreté au récit.

Les locataires, qui au fil des ans, ont peuplé la pension du Bord de mer, tu les connais.
Chaque tome est consacré à l'un des pensionnaires ou un membre de la famille.
Peggy se comporte avec elles comme une mère poule.
Ce sont des poussins plein de ressources.
Ces jeunes femmes se sont fait un devoir de mettre leur compétence, peu importe lesquelles, au service de la guerre
Tu auras des nouvelles des anciennes notamment une si tu as lu les précédents, mais Tamara McKinley en révèle suffisamment pour que tu ne sois pas perdue si jamais tu prends la saga en cours de route

Dans cet opus, tu entendras parler de Bletchley Park je t'en ai déjà parlé dans mon avis sur le code Quinn, mon avis est ici

On va suivre Doreen, la jeune soeur de Peggy.
Sauf si je me trompe, elle a été mentionnée plusieurs fois depuis le début de la série, mais ce n'est que la première fois qu'elle joue un rôle plus important.

Doreen travaille à Londres à Fort Halstead le siège de recherche sur les fusées à combustible solide
Chaque jour peut être le dernier, ce qui pousse les un et les autres à faire des choses qu'ils n'auraient jamais rêvés en temps ordinaire.

Son compagnon, Archie, chef mécanicien sur un destroyer, a une permission d'une semaine. Ils s'aiment depuis 3 ans, mais ne sont pas encore mariés, un fait qui heurte les bonnes moeurs de l'époque. Peu importe, Doreen et Archie vont profiter de cette période à 2, ils ne savent pas quand ils pourront se revoir.

Doreen est l'opposé de Doris, la soeur aînée acariâtre de Peggy.

On apprend un fait historique en plus de Bletchey Park qui est arrivé dans l'East end, mais dont les journaux de l'époque ont évité de parler.
C'est ce que j'aime aussi dans cette saga, on vit à la pension, mais on vit toute la Seconde Guerre mondiale dans le monde.
Les grands faits historiques comme ceux moins connus.
Cela te permet de lire un roman qui se déroule durant la guerre, plutôt centré sur les difficultés de vivre des Anglais tout en ayant des informations historiques.

Comme toujours, c'est une bonne lecture, elle me détend, elle me réconforte. On rit et on est ému avec cette saga.

Pour lire les autres avis je te renvoie à mon avis précédent où tu auras tous les liens
Lien : https://unesourisetdeslivres..

Quel bonheur cette fois encore de retrouver les personnages de la pension du bord de mer. Cette suite peut aussi se lire séparément sans connaître le début des aventures des héroïnes.
Peggy et ses pensionnaires vivent sur la côte au bord de la Manche durant la seconde guerre mondiale et nous font partager la vie, les difficultés et la violence de cette époque en Angleterre aussi.

Les personnages sont courageux et attachants, l'entraide est présente même s'il y a aussi d'autres personnages qui reflètent les mauvais côtés et les abus en tout genre.

J'aime beaucoup les livres ce cette auteure qui sont toujours écrits de telle sorte que je suis à la fois pressée de finir pour savoir ce qui arrive aux personnages et en même temps triste de les quitter.

Un très bon moment de lecture

Dixième livre de la série « La pension du bord de mer », ce roman m'a permis de retrouver des personnages que j'affectionne. Tamara McKinley sait parfaitement nous emporter dans des récits vivants, bien campés accompagnés d'un contexte historique intéressant. Nous sommes en 1943, toujours en Angleterre. La seconde guerre mondiale est bien là, les hommes se battent, les femmes travaillent souvent en usine. le quotidien n'est pas aisé : tickets de rationnement, alertes pendant lesquelles il faut se mettre à l'abri, conditions de vie difficiles…
Le coeur de ce récit c'est Peggy, elle accueille dans sa pension des femmes en difficulté, elle les écoute, les soutient. Elle est humaine, empathique, elle cerne le meilleur en chaque personne. Elle aide chacun-e à trouver sa place, à accepter ce qui est plus dur à vivre pour positiver et avancer. C'est une femme formidable. le chemin de la résilience est plus doux lorsqu'on n'est pas seul-e et elle n'abandonne personne.
Sa jeune soeur, Doreen, vit à Londres où elle est embauchée comme secrétaire scientifique. Elle est passionnée par sa tâche. Séparé d'un époux en dessous de tout, elle a rencontré Archie, un homme stable, sérieux. Il bénéficie d'une permission et ils vont passer un peu de temps ensemble. Mais confrontée à un drame, Doreen aura besoin du soutien de Peggy qui saura être présente au bon moment pour l'aider à gérer cet événement délicat.
Dans ce nouvel opus, nous suivrons Doreen, les pensionnaires de Peggy et tous ceux qui gravitent autour de tout ce petit monde. L'atmosphère est réaliste, la description des journées et des déboires de chaque individu colle à la période évoquée, tout est homogène. On a vraiment l'impression de vivre avec eux, de passer du temps dans ce coin d'Angleterre.
Je suis certaine que cette saga pourrait être adaptée pour la télévision. C'est très visuel, le décor, les paysages sont bien décrits, on s'y croirait, on est totalement immergé dans l'histoire. Tamara McKineley maîtrise les relations humaines, elle sait décrire les situations, les réactions des uns et des autres et elle le fait avec intelligence.
J'ai particulièrement apprécié que l'auteur parle d'un fait grave passé sous silence : Bethnal Green Tube. Cela montre qu'elle fait des recherches pour la cohérence de son texte. Son style et son écriture sont très addictifs, les pages s'enchaînent sans pause tant on veut connaître la suite. Certains diront que c'est de la littérature « grand public », et alors ? Ça se tient, c'est équilibré, passionnant. Les protagonistes sont bien présentés, et les liens qui les unissent (ou qui montrent qu'ils ne se supportent pas) sont clairs. Il y a suffisamment de suspense, de rythme pour qu'on reste en mode lecture. Et on passe un excellent moment !

Lien : https://wcassiopee.blogspot...

Quel bonheur de retrouver la plume de l'auteure ! Poussée par mon envie de découvrir le dernier livre de Tamara McKinley, je n'ai pas fais attention qu'il s'agissait du dixième tome de la Saga de la pension du bord de mer mais cela n'a pas gêné ma lecture. Bien au contraire, j'ai couru me procurer les premiers tomes. Tous les ingrédients étaient présents pour que ce roman me séduise et ce fut le cas. La période historique de la Seconde Guerre mondiale, les liens familiaux et quelques secrets. Les personnages sont comme d'habitude très travaillés, tout comme l'intrigue. Je n'ai qu'un conseil : lisez-le !

Le dixième volet de la saga "La Pension du Bord de Mer" : un roman riche en émotions !

"En souvenir de toi" est un roman historique de Tamara McKinley qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale en 1943 dans le sud-est de l'Angleterre. Il met en scène les aventures de Peggy Reilley, la logeuse de la Pension du Bord de Mer de Cliffhaven, qui accueille des jeunes femmes dans le besoin. Je précise que chaque livre peut être lu séparément sans aucun problème de compréhension. Je tiens à remercier chaleureusement les @editionsdelarchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce nouveau roman que j'ai beaucoup aimé.

Ce nouvel opus est centré sur la plus jeune soeur de Peggy, Doreen Gray, qui est divorcée de son mari Eddie depuis quatre ans. A Londres, Doreen a fait la rencontre d'un marin, Archie Blake, avec qui elle fait des projets d'avenir. Alors qu'il vient juste de la demander en mariage, un drame affreux va bouleverser la vie de Doreen...

Elle trouve refuge chez Peggy dans la Pension du Bord de Mer où elle tente de se reconstruire. Mais, Doreen reçoit des lettres de plus en plus menaçantes de son ex-mari qui lui fait du chantage en demandant la garde de leurs deux filles, Evelyn et Joyce...

La structure narrative est composée de vingt chapitres qui nous dévoilent la vie quotidienne à la Pension qui accueille de nouvelles locataires : Fran, Rita ainsi que les deux soeurs Sarah et Jane, sans oublier la vieille Cordelia Finch... et le seul homme de la maison : le facétieux Ron (le beau-père de Peggy) accompagné son chien Harvey, aussi fidèle que son ombre...

L'intrigue amoureuse de Doreen avec Archie est au coeur de ce roman touchant auquel vient s'ajouter le récit des mésaventures des différents locataires de la Pension du Bord de Mer. Lorsque Peggy lui propose de la loger chez elle, la jeune Ivy Tucker décide de quitter la pension d'Havelock Road de la soeur ainée de Peggy, Doris Williams, qui la traite comme sa domestique. Ivy et Doreen vont ensuite se lier d'amitié et parvenir à surmonter les traumatismes de la guerre et la perte d'un être cher...

Ce que j'ai le plus aimé dans ce roman, c'est l'intensité des émotions ressenties : le lecteur passe du rire (scène amusante de la remise de médaille de la bravoure pour Ron... qui l'attribue à son chien !) au larmes (scène dramatique du métro après une fausse alerte) en éprouvant un sentiment de bien-être et de bienveillance dans cette Pension du Bord de Mer où tout finit toujours par s'arranger pour le mieux. Un très bon moment de lecture !

Voilà déjà le 10e tome de cette saga de la pension du bord de mer dirigée de main de maître par Peggy Reilly. Ce tome s'intéresse plus précisément à Doreen sa plus jeune soeur, qui survit à une explosion mais y perd son fiancé. Venue chez Peggy pour se reposer elle va apprendre à surmonter son deuil.
Je suis fan de cette saga. Quand on commence un des tomes on ne peut plus le lâcher et on ne regrette qu'une chose, de le finir si vite... J'ai hâte de découvrir le suivant.

Un Tamara Mckinley un peu différent. J'ai plus l'habitude des histoires en Australie. Ici on est en pleine seconde guerre mondiale en Angleterre.
On y suit une famille de 3 femmes: Doreen la benjamine, Peggy la cadette et Doris l'aîné. Puis s'ajoute Ron le beau-père de Peggy et son chien Harvey et Ivy une pensionnaire, puis d'autres protagonistes.
On y découvre la vie sous les bombardements, la vie de ces femmes valeureuses, qui toutes, ont dû faire leur maximum pendant ces troubles. de la logeuse, à la secrétaire scientifique, à celle travaillant dans l'usine d'armement, la pompiste etc...
Ce livre n'est pas un roman relatant la guerre, mais la vie de ses survivantes, de celles qui ont enduré, aidé, écouté... Doreen commence et termine se roman, Peggy le complète, à elle deux on a un beau panel de la vie à cette époque.
Ce que j'ai le plus apprécié, c'est que l'on y lit pas que les horreurs de la guerre, mais des moments de complicités, de joies, de rires, d'humours et d'amours naissants. Ça nous montre un autre côté de la pièce: après la pluie le beau temps.
Toujours d'une écriture bien détaillée, fluide et dans laquelle on plonge. Merci à cette autrice qui sait me captiver à chaque roman.