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Citations sur Traité sur l'intolérance (67)

Dans 22 pays dont l’islam est la religion d’État, l’athéisme est considéré comme un crime et il est puni de mort dans 12 d’entre eux. Dans ces pays, les musulmans sont donc privés du droit de décider de ne plus l’être. On leur retire leur liberté de conscience. Je n’ai jamais entendu personne au monde parler d’athéophobie ni lu un article sur ce sujet.
(page 67)
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Il y aura éternellement des dessinateurs ou des femmes cheveux au vent pour défier les totalitarismes.
(page 86)
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L’interprétation, la critique et même l’humour grinçant de Charlie Hebdo, sont une nécessité vitale pour les religions elles-mêmes et surtout pour les hommes.
(page 53)
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C’est le mobile du crime et il est explicite : le respect du Coran et la vengeance du Prophète. L’action de ces terroristes est motivée par l’islam – ils le disent – et plus précisément par une vision de l’islam.
(page 13)
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Voltaire… Le pourfendeur des religions, l’esprit libre, révolutionnaire, celui dont on a brûlé le dictionnaire philosophique dans le bûcher du chevalier de La Barre, l’auteur du Traité sur la tolérance et de la pièce de théâtre Le Fanatisme ou Mahomet le Prophète que l’on n’ose plus jouer nulle part au monde ou presque. Celui qui n’hésitait pas à affirmer, en un temps ou cela entraînait la mort, l’enfermement ou l’exil, plus certainement qu’aujourd’hui, que le christianisme était la religion « la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanguinaire qui ait jamais infecté le monde », ou encore « la superstition la plus infâme qui ait jamais abruti les hommes et désolé la terre ».
Ainsi osait-on parler des religions au XVIIIe siècle. Il est de ceux auxquels nous devons de vivre libres. Mais nous ne le savons plus, nous l’avons oublié.
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On voit jusqu’où va le blasphème. Il interdit tout, jusqu’à l’approche historique.
(page 48)
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On en est arrivé là parce que l’arme du blasphème, nous explique Gilles Kepel, a fait l’objet d’une surenchère de radicalité entre Daech et Al-Qaïda, entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, entre le sunnisme et le chiisme, qui, je le cite, « se disputent la mobilisation de leurs coreligionnaires dans un jihad universel contre l’Occident judéo-chrétien ».
(pages 54-55)
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Même les hadiths considérés comme les plus fiables se contredisent sur un même propos du Prophète ou sur un même épisode de sa vie. Il y en a d’affreusement guerriers et d’autres merveilleusement pacifiques.
(pages 42-43)
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J’arrive au terme de ce que j’ai à vous dire et j’espère que cela sera compris comme un message d’altérité.
En 1936, Thomas Mann, prophétique, avertissait l’Europe des dangers qui la guettaient. Il avançait que « dans tout humanisme il y a un élément de faiblesse qui vient de sa répugnance pour tout fanatisme, de sa tolérance et de son penchant pour un scepticisme indulgent, en un mot de sa bonté naturelle. Et cela peut, en certaines circonstances, poursuivait-il, lui devenir fatal. Ce dont nous aurions besoin, concluait-il, serait d’un humanisme militant, convaincu que le principe de la liberté, de la tolérance et du libre examen n’a pas le droit de se laisser exploiter par le fanatisme sans vergogne de ses ennemis. Sinon, il ne nous restera plus qu’à chercher un refuge hors du temps et de l’espace ».
C’est la dernière fois que je plaiderai ce dossier. Je suis au bout de ce chemin.
Aux universitaires de travailler pour notre futur commun ;
Aux intellectuels de faire preuve d’un peu de courage, de défendre le vertige de la liberté plutôt que le respect des dogmes :
Aux artistes et aux créateurs de retrouver la liberté de Molière et de Voltaire, sinon à quoi bon créer. Qui ose encore ? À eux de ne pas abandonner l’audace de la critique des religions dans les tombes de ceux qui ont forgé la liberté dont ils bénéficient ;
Aux exploitants de salles de cinéma et aux diffuseurs de tenir bon ;
Aux journalistes d’oser nommer les choses. C’est leur mission, leur responsabilité, leur devoir de rouage essentiel de notre grande horlogerie démocratique ;
Aux juges administratifs d’être parfois moins naïfs ;
Aux autorités politiques du monde musulman de cesser d’instrumentaliser et de politiser une religion :
À nos politiques d’être des humanistes militants, intraitables sur nos libertés et notre universalisme ;
Aux théologiens de proposer une nouvelle vision ;
Et à tous, que l’on en finisse avec l’obligation de respecter les religions.
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En 1936, Thomas Mann, prophétique, avertissait l’Europe des dangers qui la guettaient. Il avançait que « dans tout humanisme il y a un élément de faiblesse qui vient de sa répugnance pour tout fanatisme, de sa tolérance et de son penchant pour un scepticisme indulgent, en un mot de sa bonté naturelle. Et cela peut, en certaines circonstances, poursuivait-il, lui devenir fatal. Ce dont nous aurions besoin, concluait-il, serait d’un humanisme militant, convaincu que le principe de la liberté, de la tolérance et du libre examen n’a pas le droit de se laisser exploiter par le fanatisme sans vergogne de ses ennemis. Sinon, il ne nous restera plus qu’à chercher un refuge hors du temps et de l’espace ».
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