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Jean Rosenthal (Autre)Milton Hawthorne Greene (Illustrateur)
EAN : 9782221008126
193 pages
Robert Laffont (01/04/1982)
3.33/5   33 notes
Résumé :
Depuis qu'en cette soirée d'août 1962 la nuit s'est à jamais refermée sur Marilyn Monroe, il ne nous reste plus d'elle que de fragiles souvenirs. L'un des plus précieux, à n'en pas douter, sera son livre unique dans son genre : un grand écrivain, un des plus grands de son temps, a prêté sa voix à Marilyn. C'est elle qui parle ici, évoquant quelques moments d'une vie aux succès incertains, aux amours difficiles, aux lendemains alourdis par un passé sans cesse recom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
La réputation littéraire de Norman Mailer n'est plus à faire. L'auteur du magnifique “chant du bourreau” - que j'ai dévoré dans ma jeunesse - ne m'a pas vraiment convaincue cette fois-ci avec les “mémoires imaginaires” de la mythique Marilyn …
Me voilà donc “Monroe-sceptique” - quand bien même nous étions prévenus de la non véracité de ses propos. C'est Marilyn “herself” qui se confie. Elle nous raconte principalement sa relation privilégiée avec un jeune photographe, Milton Green, et son épouse de fraiche date, Amy. Relation qui prendra fin après son mariage avec Arthur Miller.
Si l'écriture n'est - bien sûr - pas à remettre en question, l'intention de Norman Mailer est plus obscure et m'échappe quelque peu … En effet, rien de bien passionnant dans ce court récit - du moins me semble-t-il … de prime abord, l'hommage à Marilyn ne crève pas les yeux … Je dirais même que la splendide couverture de la collection Pavillons Poche des Éditions Robert Laffont (une somptueuse photo sur papier glacé, fort probablement une des plus belles de Marilyn !) lui sauve un peu la mise … En un mot : je suis assez déçue, mais peut-être en attendais-je finalement un peu trop ?…
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Mémoires Imaginaires de Marilyn ?
"J'adooOOOoore Marilyn Monroe, elle me fascine, elle m'émeut, elle me touche. J'ai toujours envie de lire tous les romans et livres qui parlent d'elle et lorsque Pavillons Poche a décidé de rééditer celui-ci, je n'ai pas pu résister."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Il s'agit d'une biographie imaginée, en quelque sorte, l'auteur se mettant à la place de la star d'Hollywood pour nous raconter plus particulièrement sa relation avec Mitlon Greene."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?
"Honnêtement, il ne m'a fallu que quelques pages pour oublier que ce n'était pas Marilyn qui parlait, peut-être parce que c'est elle que j'avais envie d'entendre, mais quand même. Il y a certains passages, autour du sexe, un peu glauques, où le fait que c'est un homme qui tient la plume me revient subitement en mémoire, il faut bien l'avouer, mais malgré tout j'ai aimé passer ces quelques heures en compagnie de Marilyn Monroe, de ses tourments, ses passions, ses incertitudes. On aime Marilyn je pense parce qu'elle était le fantasme absolu tout en étant aussi humaine et fragile que nous mais aussi parce qu'elle était victime de son image et bien moins sotte que ce qu'on pouvait penser d'elle et je trouve que ce récit le retranscrit parfaitement."

Et comment cela s'est-il fini?
"Un livre sur Marilyn, ça ne finit jamais bien malheureusement et on en a jamais assez je crois. J'ai d'ailleurs enchaîné avec le visionnage de Bus Stop, pas son meilleur film à mon avis mais le fait même que le livre vous donne envie de prolonger le plaisir de ces moments avec Marilyn est plutôt significatif, non ?"
Lien : http://booksaremywonderland...
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Pour curieuse que soit la traduction du titre original du roman de Norman Mailer Of women and their elegance, elle n'en est pas moins très explicite quant au contenu de l'ouvrage.

Lire la suite sur mon site : http://chroniques.annev-blog.fr/2011/11/chronique-livre-memoires-imaginaires-de-marilyn/
Lien : http://chroniques.annev-blog..
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critiques presse (2)
LeMonde
09 décembre 2011
Malgré la misogynie qui suinte de ce livre, Mailer atteint une vraie justesse quand il évoque la vocation de caméléon de Marilyn, sa quête désordonnée de savoir par la lecture et, surtout, son amitié pour le photographe Milton Green, auteur des clichés qui illustrent la Confession inachevée, dont il fut le gardien
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
25 novembre 2011
L'écrivain américain a évidemment évité le piège qui lui tendait les bras - faire de Marilyn une ravissante idiote.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je n'en revenais pas. Milton se procura une copie de l'émission et nous l'étudiâmes. Je trouvais que ma personnalité ressortait assez bien, gentille, douce et timide, mais physiquement j'étais épouvantable. J'étais trop grosse, et dans ce chandail moulant, on aurait dit "Miss Tétons", d'autant plus que j'avais l'air d'avoir un bourrelet de graisse autour de la taille. J'étais vulgaire. Je n'arrêtais pas de sourire et de caresser le chien. Je me faisais penser à une secrétaire d'un trou de province.
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Quand on est célèbre, on a avec la nature humaine des contacts qui sont plutôt rudes. La célébrité ça éveille l’envie, c’est comme ça. Les gens ont l’impression que parce que vous êtes célèbre, ça leur donne une sorte de droit de vous aborder pour vous dire n’importe quoi et que ça ne vous fera pas de peine…
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Bien sûr, la fourrure représente un vrai pouvoir. Si une jolie fille met une jolie robe, alors elle est plus jolie, voilà tout. Mais lorsqu’elle met un manteau de fourrure, c’est comme si elle s’affichait en public avec un homme. La fourrure, ça me donne même envie de cultiver mon esprit.
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Rien n’énerve plus les gens qu’une femme dont l’arôme ne sort pas d’un flacon. Je devrais peut-être utiliser un déodorant, mais je ne déteste pas me renifler un peu. C’est une façon de rester en contact avec moi-même.
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Quand on se force à paraître belle, on a un sentiment de vieillissement qui se développe partout en vous. En revanche, si comme j’en ai la réputation, vous avez ce qu’on appelle du sex-appeal, vous ne pouvez paraître belle qu’en vous montrant très sexy. Là, c’est encore pire. C’est très inconfortable de s’obliger à se sentir sexy si on n’en a pas l’impression.
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