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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Antoine et Mimile galèrent un peu: des pluies torrentielles s'abattent sur la maison qui prend l'eau. Et Sophie qui n'est pas encore rentrée de son spectacle de marionnettes! Et la petite Juliette qui pleure dans sa chambre! Et la vieille folle des ravines qui appelle pour qu'on vienne l'aider à rentrer ses chèvres qui ont les pattes dans l'eau! Et Antoine qui doit s'y coller! Et Mimile, seul avec la petite, qui fait un malaise, direction l'hôpital! Et Pierrot, déguisé en abeille géante tueuse au nom de son collectif "Ni yeux, ni maître", qui se retrouve au poste de police! Et Sophie qui prend ses oeufs chez la Berthe! C'en est trop pour Antoine!

Quel plaisir de retrouver Antoine, Mimile et Pierrot plus en forme que jamais. Après s'être attardé un peu plus longuement sur Antoine et Pierrot au cours des tomes précédents, Lupano s'intéresse ici au passé de Mimile. Et l'on saura ainsi pourquoi il avait quitté ses potes en 1955, ce qu'il a fait lorsqu'il était en Australie (à part jouer au rugby) et pourquoi il en est revenu. Ses trois compères sont plus que jamais remontés contre à peu près tout, même les oeufs de la Berthe! de nombreux flashbacks pimentent ce récit, Berthe et un drôle de personnage les ramenant immanquablement à leur passé. L'on ne pourra pas reprocher à Lupano son imagination débordante tant le récit foisonne de péripéties. Même si l'humour et les bons mots connaissent une petite baisse de régime, l'on se réjouit de retrouver ces vieux ronchons croqués parfaitement par Cauuet.
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Les Papys Flingueurs sont de retour !

Nouvel album focalisé sur Mimile et ses déboires passés et présents, cette série ne s'essouffle toujours pas même si j'ai trouvé cette mouture un peu plus longue à l'allumage.
Oserais-je imputer l'âge canonique de nos trois compères bien moins prompts à l'échauffement, l'enquête suit son cours.
Mais allez pas leur dire, hein, manquerait plus qu'ils viennent me faire la peau à coups de dentiers et de déambulateurs bien placés !

A la fois touchant et empli d'une gouaille salutaire, Celui Qui Part n'appelle qu'un seul cri : reviendez les gars, vous me manquez déjà...
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- Voilà, j'ai tout lu ! Un vrai bonheur ! J'ai hâte de connaître la suite des aventures de nos trois vieux pirates.. Un vrai thriller, cette histoire là !

- Tu vois qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Les Vieux Fourneaux, c'est décapant !

- Oui touchant et émouvant aussi..

- Bon alors, qu'est ce qu'on dit quand on est poli ?

- Merci, patron !
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Décidément, le succès de cette série est assez impressionnant. Ces petits vieux rebelles ont su séduire un large public. Encore une fois, j'ai dû attendre longtemps avant de pouvoir récupérer ce 3ème tome à la bibliothèque.

Après un 2ème volet centré sur le personnage de Pierrot, celui-ci s'intéresse d'avantage à Emile, l'aventurier au grand coeur de la bande. Beaucoup d'émotion et de nostalgie dans ce tome, il n'est pas rare d'avoir le coeur qui se serre. du coup, on rit moins aussi, ce volume est le moins drôle des trois.

J'ai moins aimé ce volet que les précédents mais ça reste une bonne série. J'ai déjà hâte de retrouver Pierrot, qui est décidément mon personnage préféré. J'espère que le 4ème tome ne tardera pas trop à sortir et qu'il ne sera pas pris d'assaut à la bibliothèque.

Challenge B.D 2017
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La magie opère toujours dans ce troisième album même si j'ai un peu moins aimé. Ce tome reste toutefois toujours aussi caustique et c'est tant mieux !
On découvre que nos vieux compères bien sympathiques ont été de jeunes cons, comme quoi, on peut s'améliorer, tout n'est pas perdu ...
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« -Tu sais ce que je crois ? -Non... -Je pense que le monde ne nous mérite pas ! A nous deux, c'est bien simple, on fait trembler les puissants, et on relance l'économie ! Et encore, on n'est pas chauds, il est même pas onze heures ! -Et Mimile n'est même pas là ! » Quel plaisir de retrouver nos trois seniors pour de nouvelles aventures ! Après Pierrot et Antoine, c'est au tour d'Émile de se voir consacrer quelques flash-back nous en dévoilant un peu plus sur son passé, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le retraité aura eu une vie bien mouvementée ! Au programme : l'océan Pacifique, une chasse au trésor, une histoire d'amour et d'amitié, une rencontre avec un requin et d'émouvantes retrouvailles. Pierrot poursuit pour sa part ses actions auprès du collectif « Ni yeux ni maîtres » qui se mobilise cette fois au sujet de la disparition alarmante des abeilles. Après les « attentats gériatriques » et autre « terrorisme situationnel », je vous laisse imaginer le genre d'interventions élaborées par les papys rebelles : du grand art ! Antoine se retrouve quand à lui confronté à une ancienne connaissance, la vieille Berthe, qu'il ne peut de toute évidence pas blairer et qui, pour une raison inconnue, a été ostracisée par le reste de la communauté il y a des années. Mais la situation n'est pas du tout du goût de Sophie et quand la jeune femme se met en colère, ça décoiffe !

Wilfrid Lupano fait encore une fois des merveilles, nous offrant une sacrée dose de bonne humeur et, par les temps qui courent, ça fait du bien ! Bien que sans doute moins subversif que les deux précédents albums, ce troisième tome comporte malgré tout son lot de répliques cinglantes et autres petites piques à destination de notre société capitalisme, de certains politiques ou encore de la police... et c'est toujours aussi hilarant (« Pfffiou ! Dis donc, parler à des flics, ça reste quand même le dernier grand vertige intellectuel. À nos âges on devrait être dispensés. »). L'album baigne une fois encore dans une ambiance chaleureuse : on s'est tellement attaché aux personnages au fil des tomes qu'on a presque l'impression de retrouver de vieux amis. Des amis bougons, têtus, rancuniers et tête-en-l'air mais des amis quand même. Les dialogues sont pour leur part toujours aussi savoureux et provoqueront certainement un paquet de fou-rire. L'humour est en effet omniprésent, qu'il soit lié au décalage de génération (« Notre vidéo a fait "la buse", sur Internet. C'est comme ça qu'on dit quand ça marche. ») ou plus généralement à la mauvaise foi ou la résignation des personnages (« Politiquement, ton grand-père, il dit que des âneries du matin au soir ! Alors l'hiver, encore, ça va, les journées sont courtes... »).

Un troisième tome dans la droite lignée des précédents : c'est bien écrit, bien illustré et surtout qu'est ce que c'est drôle ! La suite n'est sans doute pas pour tout de suite mais je l'attends avec impatience. A consommer sans aucune modération !
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Si les deux précédents tomes apportaient le sourire voire les éclats de rire, je n'ai pas souvenir d'avoir eu ces réactions à la lecture de "Celui qui part".

J'ai toutefois eu beaucoup de plaisir à lire ce tome là qui, s'il part moins dans les éclats, n'en raconte pas moins une histoire pleine de vie, d'humanité et d'anarchisme gentillet.
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Quelle bouffée d'air frais que cette nouvelle lecture et pourtant cela commence plutôt mal pour nos amis avec le déluge qui s'abat sur leur commune.

La zinzin du village Berthe va téléphoné à Sophie pour lui demander de l'aide pour ses brebis mais elle va tomber au téléphone sur Antoine qui se demande comment sa petite fille connait Berthe.

Et puis il y a surtout cet homme étrange qui parle anglais qui déboule dans le village en demandant le Biouche.

On retrouve également pour notre plus grand plaisir l'association 'Ni yeux ni maitre', vivement le tome 4.
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Un troisième tome un peu plus sensible et grave que les deux premiers, où on nous rappelle que nos gaillards n'ont plus vingt ans, et qu'ils trainent un long passé, et un lourd passif, derrière eux. Un peu plus de flashbacks dans cet épisode, mais la gouaille et le côté anar sont toujours bien présents. Avec ces trois compères, Lupano a réussi à créer des personnages pittoresques, décalés et touchants. On se régale de leurs turpitudes passées et présentes, et on referme ce livre en souhaitant leurs futures facéties.
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Je suis entrée dans l'univers des vieux Fourneaux grâce au film de Christophe Duthuron, que j'ai adoré et qui m'a mis l'eau à la bouche pour découvrir les BD qui avaient inspiré l'adaptation au cinéma. le film est librement adapté du tome 1 et de ce tome 3.

Ici, le scénario est centré sur le personnage de Mimile, assez mystérieux, moins prévisible qu'Antoine et Pierrot dont les parcours faisaient l'objet des deux premiers opus. Ayant vu le film, je connaissais déjà une partie de l'intrigue développée ici.
Je retrouve avec plaisir les personnages principaux qui, chacun à leur manière, ont plus ou moins évolué :
- Pierrot, le vieil anarchiste, continue ses actions d'éclat.
- Sophie, la petite fille d'Antoine, a repris le théâtre de marionnettes de sa grand-mère, dans sa ferme à rénover. Elle s'occupe de sa fille et s'interroge sur son éventuelle parenté avec la famille Garan-Servier.
- Mimile a définitivement quitté sa maison de retraite ; il habite chez Sophie dont il garde souvent la fille.
- Antoine reprend goût à la vie en s'occupant de sa petite fille, Juliette...
Mais, dans ce tome, c'est aussi le personnage de Berthe qui est mis en lumière, d'abord pour une banale histoire d'oeufs, puis parce que le passé revient à la surface.

Encore une fois, plusieurs histoires se superposent ; le collectif anarchiste de Pierrot risque fort de perdre son QG, Mimile fait un AVC puis retrouve un vieil ami perdu de vue depuis sa jeunesse, des inondations ravagent la région, Sophie cherche à comprendre pourquoi Berthe à si mauvaise réputation dans le village et quelles raisons ont poussé son père à s'éloigner de la famille, les trois garnements continuent leurs bêtises... le passé refait surface avec des souvenirs d'enfance et de jeunesse, des trésors cachés, des amours abandonnés, des vies brisées... La médiation passera par le truchement des marionnettes de Sophie.
Dans mes chroniques sur les deux tomes précédents, j'avais insisté sur le graphisme et les couleurs et je ne vais donc pas me répéter bien qu'il y ait toujours beaucoup à dire sur le travail des physionomies, notamment dans les différents affrontements. Ici, ce sont les dialogues et les réparties qui méritent peut-être davantage de commentaires que ce soit lorsque Michel se déguise an abeille (« y a pas de tenue pour s'indigner !»), lorsque quelques grossièretés bon enfant émaillent les dialogues entre personnes âgées (« quand tu atteins ce niveau de conneries dans tes allocutions... »), quand les protagonistes essaient de parler « angliche » ou encore quand des raccourcis fulgurants expliquent les responsabilités des uns et des autres : par exemple, c'est à cause de Berthe que les laboratoires Garan-Servier ont délocalisé au Mexique et que Mimile est parti...

Selon moi, ce troisième volume est un tome de transition dont la fin n'en est pas vraiment une tant les suites possibles sont nombreuses ; les choses avancent lentement mais surement dans plusieurs directions. C'est très foisonnant et, du coup, je ne retrouve pas la qualité des précédents tomes. Mais tel quel, en tant qu'épisode, cela reste un excellent moment de lecture et de détente.
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