AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 65 notes
5
21 avis
4
15 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Inspiré de séjours en Corée et au Turkménistan, Quand vient la horde est un récit de dark fantasy où il est question de guerre, de complots, de trahison et de vengeance. Premier roman d'Aurélie Luong, on y découvre un personnage féminin fort à la tête d'une troupe de mercenaires pas comme les autres, prête à tout pour accomplir sa vengeance et le destin qu'elle s'est choisi.

Ivan est un jeune paysan idéaliste et altruiste, dont le rêve ultime est de rejoindre la classe dirigeante de son pays, une Corée imaginaire, pour faire évoluer les choses et rendre la vie des petites gens meilleure. Enlevé par une troupe de mercenaires sous les ordres de celle que l'on surnomme la Putain Blanche, il finira par trouver, au sein de la horde, une place privilégiée qu'il n'imaginait pas pouvoir un jour se faire. Sera-ce pour le meilleur ou pour le pire ?

Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre en me lançant dans ce roman, j'avais juste été attirée par le quatrième de couverture mais je n'avais rien lu d'autre à son sujet. Bien m'a pris de m'y intéresser car c'est une petite pépite. C'est un roman dur et sombre qui traite de vengeance et d'amitié, mais aussi de violence et de trahison. Beaucoup de batailles dans ce récit, car on suit des mercenaires qui ne font pas dans la dentelle, mais aussi beaucoup d'humanité, grâce à deux personnages intéressants et attachants.

Ils sont clairement le point fort de cette histoire. Ivan évolue à chaque bataille. Lui qui ne pensait qu'à trouver le moyen de s'enfuir à son arrivée dans la horde finit par s'y faire une place, par s'intégrer à la communauté jusqu'à découvrir une facette insoupçonnée de sa propre personnalité. La chute n'en sera que plus rude et j'avoue que je ne l'ai vraiment pas vue venir. Il y a aussi Yekatelina, guerrière implacable au magnétisme ravageur et aux mille-et-une facettes, et puis la horde en elle-même, qui est presque un personnage à part entière.

Je ne m'attendais vraiment pas à accrocher autant mais j'ai été happée par cette histoire. J'ai pris le retournement de situation du dernier quart en pleine tête. C'est dur mais tellement réaliste. J'aurais pourtant dû m'y attendre, tous les indices étaient là, mais ça a été une grande claque qui m'a fait dévorer la suite, littéralement. Nos deux héros arrivent au bout d'eux-mêmes et on sent qu'il va y avoir de gros dégâts. On s'identifie tellement bien à l'un comme à l'autre.

La plume d'Aurélie Luong est juste, elle n'en fait ni trop ni pas assez. Pour un premier roman, c'est assez impressionnant. Une plongée en enfer toute en nuances, où se mêlent guerre, trahisons et vengeance. Un récit violent aux personnages pourtant très humains et pas manichéens pour deux sous. Un page-turner extrêmement addictif que je recommande à grands cris.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
Commenter  J’apprécie          113
Ah là là, Yek, la Putain Blanche...
Attention, elle ne va pas vous laisser indemne, oh non ! Pas plus vous qu'Ivan, le héros du roman, qui va marcher dans son sillage... ensanglanté.
J'ai été saisie par ce personnage que la violence et la tragédie ont aliéné. Elle a suscité en moi tour à tour réprobation, indignation, colère, exaspération... et émotion, et attachement, et compassion. C'est un beau, un très beau personnage, magnifiquement complexe et superbement fouillé. Je ne l'oublierai pas.
Je n'oublierai pas non plus la Horde ! C'est l'autre point du roman qui m'a bluffée.
Le truc avec les romans, surtout de fantasy, c'est qu'on a plutôt tendance à donner clairement la couleur : les gentils et les méchants. Mais dans la vie, c'est plus compliqué, on le sait tous. La limite est ténue entre le mal et le bien. Et on peut pencher vers l'un ou vers l'autre, selon les circonstances de la vie.
À mes yeux, Aurélie Luong a réussi un vrai tour de force avec les gars de la Horde. ce qu'ils sont ne dépend que des circonstances et du regard que pose sur eux Ivan, le héros du roman. C'est lui qui donne à la Horde sa couleur, c'est lui qui nous la fait voir d'une façon ou d'une autre (je ne peux pas rentrer dans le détail sans spoiler !). Et c'est comme ça dans la vie : il n'y a pas de vérité intrinsèque, chacun de nous a sa propre vérité qu'il construit en fonction de ce qu'il voit, de ce qu'il ressent, et de la façon dont il juge.
En me faisant suivre Ivan, un jeune homme pétri de bonnes intentions et d'idéaux, mais qui est limité par ce qu'il pense devoir faire ou ce qu'il croit être incapable de faire, Aurélie Luong en a fait le guide parfait pour moi, et probablement pour de nombreux lecteurs : on s'identifie à lui, on est proche de lui, de ses envies, de ses souhaits et de ses peurs.
Je recommande chaudement de le suivre dans les pas de la Horde et de la Putain Blanche !
Commenter  J’apprécie          100
Premier roman de l'autrice Aurélie Luong, Quand vient la Horde s'apparente au genre de la dark fantasy et s'adresse en conséquence à un public averti. L'autrice nous y raconte les mésaventures d'Ivan, un jeune paysan enlevé par une horde de mercenaires qui souhaitent l'utiliser comme monnaie d'échange auprès d'un seigneur local. L'intrigue se déroule dans un univers dépaysant d'inspiration russo-coréen. Si l'autrice aborde les thématiques comme la vengeance, la guerre ou les conflits politiques, plutôt classiques pour un roman de fantasy, elle revisite un thème moins récurrent (du moins, dans ce genre littéraire-ci) : celui du syndrome de Stockholm.

Même si le terme « syndrome de Stockholm » peut aujourd'hui paraître galvaudé (puisqu'il a été beaucoup utilisé à tort et à travers), je trouve néanmoins qu'il qualifie bien la dynamique dans laquelle notre héros va plonger corps et âme, en acceptant de jouer le jeu de ses geôliers. À vouloir duper l'autre, on risque bien de ne plus distinguer ses amis de ses ennemis. Ou vice versa...

En effet, l'autrice nous peint avec brio les différentes nuances de gris qui composent la psychologie de ses deux personnages principaux, Ivan et la « Putain Blanche », de telle sorte qu'au fur et à mesure de la lecture,on ne sait plus trop ce qui est bien, ce qui est mal, ce qui acceptable, ce qui est condamnable. Qui a tort ou qui a raison... En ce sens, l'étiquette « dark fantasy » n'est pas usurpé (comme ça peut parfois être le cas, notamment en YA) puisque le roman s'éloigne du manichéisme parfois un peu outrancier de la fantasy classique.

Les scènes de violence ne sont pas aussi abondantes que ne le laisse croire l'étiquette « dark fantasy » mais l'autrice ne fait pas dans la dentelle quand elle doit dépeindre la violence de son histoire. C'est cru, crédible et sans réelle esthétisation de la violence. Mais l'autrice ne cherche pas à aller dans la surenchère de détails pour faire du gore. J'ai apprécié cette approche.

Spoilers, attention :

Ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est l'ambivalence du personnage de la Putain Blanche. Un personnage féminin badass, mais dont la psychologie est toute en nuances de gris. Jamais blanche, jamais noire. Elle est à la fois femme forte, femme fragile, femme sensible, femme retorse, femme déterminée, femme blessée, femme pleine de doutes et de contradictions, femme meurtrière, femme guerrière... Elle nous offre de très nombreuses facettes. Je l'ai adorée.

Le seul point qui m'a un peu embêtée dans ma lecture, c'est que je me suis sentie un peu perdue par rapport au fonctionnement du monde inventé par l'autrice. J'ai eu beaucoup de mal à retenir l'aspect géopolitique, les conflits entre les différentes hiérarchies régionales (malgré le lexique à la fin) J'aurais vraiment aimé que ce soit davantage explicité, que ce soit pour les éléments de géopolitique ou même les us et coutumes : on sent que l'autrice a pensé au fonctionnement de son monde, mais on manque par moment d'un peu d'éléments (à mon sens) pour être embarqué à 100% sur le background autour des personnages. Mais bon, je chipote... ^.^

En résumé, j'ai beaucoup apprécié ma lecture. J'ai trouvé le roman addictif, un vrai page-turner jusqu'au dénouement. Les personnages sont super bien campés et caractérisés, ils sont très plaisants à suivre. Quand vient la Horde est le premier roman d'Aurélie Luong, et j'espère bien que ce ne sera pas le dernier !!
Commenter  J’apprécie          102
ScriNeo, c'est l'éditeur des textes d'Aurélie Welleinstein, c'est autrice de dark fantasy qui ne fait tant vibrer par la noirceur de ses univers et des péripéties de ses personnages. J'aurais dû m'en rappeler quand malgré mon envie de découvrir Quand vient la Horde, mes appréhensions quant à la cible jeunesse et Y.A. de l'éditeur, m'ont freinée. J'avais tort et ce roman est une petite pépite !


Premier texte d'Aurélie Luong, ce ne sera clairement pas le dernier ! Avec une force rare celle-ci m'a plongée dans un univers à couper le souffle, un univers étouffant, un univers sanglant qui n'épargne personne, dans lequel elle revisite à merveille le moyen âge coréen dans une épisode et intime histoire de fantasy et de revanche qui fait mal, mais mal.

De l'Histoire de la Corée, je ne connais pas grand-chose à par ce que j'ai grappillé dans des dramas historiques et dans deux-trois essais qui ne faisait qu'esquisser rapidement les grandes lignes de son passé avant de s'attarder sur L Histoire récente. Je suis donc loin d'être une experte. Cependant, j'ai beaucoup aimé l'ambiance que cela a donné au récit. C'est compliqué, divisé, sale, miséreux et plein de violence. Bref, un décor parfait pour un récit complexe et dur comme celui imaginé par Aurélie.


Tout au long de ces près de 400 pages, l'autrice nous plonge dans la vie d'un groupe de mercenaires : la Horde blanche, dirigée par une femme en quête de vengeance, qui a enlevé le fils présomptif de son ennemi. Dans une Corée divisée en plusieurs petits royaumes, dirigés par des hommes plus ou moins en avance sur leur temps ou tyran, cela se bat de tous les côtés, tandis que le fossé se creuse entre riches et pauvres dans la population. Certains rêvent d'une vie meilleure pour Ivan, le héros de l'histoire, mais ses idéaux vont être mis à mal quand il va se retrouver confronté à la réalité de la vie de ces hommes que le pouvoir loue pour combattre ses ennemis.

J'ai été d'emblée fascinée par le ton sans concession de l'autrice. Tout ce que vit Ivan est très dur, surtout pour un idéaliste comme lui. A ses côtés, nous allons découvrir la vie quotidienne de ses mercenaires fait de combats, de rapines et de viols parfaitement retranscrits sous une plume âpre qui ne nous épargne rien. Tout cela pourquoi ? Pour l'argent qu'ils envoient à leur famille restée derrière. Et leur cheffe pourquoi fait-elle cela ? Dans l'espoir de ce venger de ce qu'elle-même a subi. le ton est sombre très sombre. On déteste ces mercenaires dans un premier temps quand ils enlèvent et battent Ivan. Puis on en vient à les apprécier quand Ivan se forge une place à leur côté, apprenant à se battre et comprenant leurs idéaux. C'est très ambivalent et parfaitement rendu grâce aux nombreux monologues intérieur du héros qu'on voit changer et s'habituer à la vie de ce camp sous nos yeux ébahis.

C'est là la force de l'autrice. Elle parvient à nous retourner la tête. On est hyper mal à l'aise face à ce qu'on vit à plusieurs reprises, mais l'espoir naît également et on pense voir les choses autrement, avant d'être rattrapé une nouvelle fois, sans savoir que faire face à cette horreur et cette désespérance. Elle est fascinante dans cette description d'une Corée fantasmée barbare, où avancée sociale côtoient âmes les plus sombres de l'humanité, où le peuple est sans cesse ballotté et victime de tout cela. Les mercenaires ne sont pas des anges, les notables non plus. Ceux qu'on prend pour des Lumières ne sont que de sombres tyrans manipulant tout le monde pour leurs propres ambitions. Ça fait mal.

Au milieu de tout ça cependant, nos héros vivent et quelle vie ! J'ai été touchée par le parcours de vie d'Ivan, confronté à la dure réalité par rapport à ses idéaux. Héros au grand coeur qui ne peut s'empêcher d'aimer et se retrouve pris entre deux feux, deux mondes, deux femmes. Mais encore plus que lui, c'est le personnage de Yekaterina qui m'a fascinée. Cette jeune femme bafouée et violée par un allié qui n'est qu'une boule de colère et de vengeance, forte et fragile à la fois, dirige des hommes bruts comme personne. J'ai adoré sa noirceur, ses abîmes. Elle m'a terriblement émue. A leurs côtés, la troupe de mercenaires qu'on apprend à découvrir, faites de jeunes marqués par la guerre, d'hommes détraqués et de vieux baroudeurs était plus vraie que nature. Elle m'a rappelé un peu la fine équipe de Mulan dans le dessin animé éponyme, la noirceur et les horreurs en plus, ou alors la troupe du Faucon d'Or de Berserk, les idéaux en moins. Ils ont beau être déglingués, on apprend à les aimer et à être touché par leur camaraderie et leur profond respect pour leur cheffe, ainsi que pour leur façon d'intégrer Ivan dans leur vie. C'est déstabilisant.

Avec Quand vient la Horde, je pensais suivre une aventure épique dans la Corée d'autrefois, je ne m'attendais pas à une aventure humaine aussi bien ciselée, aussi fine, aussi profonde et marquante avec des personnages tout sauf manichéen et un univers tout sauf enjolivé. C'est âpre, rude, dure et sans concession. C'est l'humanité dans toutes ses nuances, toute sa complexité et toutes ses ambivalences. Aurélie Luong m'a à nouveau montré qu'il y a de grands auteurs chez ScriNeo, des auteurs qui osent faire mal à leurs lecteurs, mais qui leur offrent des histoires d'autant plus puissantes. Bravo madame et à bientôt !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          90
Premier roman de Aurélie Luong et premier roman de dark fantasy pour moi.
Roman dur et sombre, nous plongeant dans un univers médiéval d'inspiration coréenne, Quand vient la Horde nous conte les (més)aventures de Yvan, jeune paysan métis érudit, idéaliste, enlevé par une horde de mercenaire à la solde de Yékatélina, surnommée la "Putain blanche", qui souhaite s'en servir comme monnaie d'échange auprés du seigneur local.
Un roman sombre ( oui je l'ai déjà dit ) qui traite de vengeance, d'amitié, de trahisons, de lutte des classes, d'intrigues politiques, de sa place dans la société / communauté.
Il y a de la violence ( les mercenaires ne font clairement pas dans la dentelle ), mais sans excés, mais aussi beaucoup d'humanité.
Le background politique est bien décrit sans être lourd ni ennuyeux.
Les 2 personnages principaux sont remarquablement dépeints, dans leurs forces, tout autant que leurs faiblesses, leur détermination et toutes les nuances de leur personnalité. En fait, on pourrait même rajouter à Yvan et Yek un troisième personnage principal: la Horde elle-même.
Les personnages secondaires ne sont pas en reste, et chacun à leur manière sont attachants ou détestables, avec une psychologie qui leur est propre.
J'ai aimé le récit abordé de deux points de vues décalés dans le temps: Yvan ( pour le passé ) et ( pour le présent ).
J'ai aimé l'ambivalence des personnages, même si j'ai trouvé .
J'ai adoré le sens du tragique, la limite si ténue entre le bien et le mal, les valeurs d'amitié, la volonté de ne pas se dérouter du cap que l'on s'est fixé.
Un dernier quart du roman qui vous happe avec force et par son rythme fait qu'il ne vous lache plus, jusqu'à son dénouement ( je n'ai physiquement pas pû lacher la lecture, vrai de vrai ).
Un excellent premier roman.
Et un merci très spécial à Aurélie Luong, qui m'a permis de gagner ce roman et m'a fait une adorable dédicace.
Plaisir doublé !!
Commenter  J’apprécie          70
Première lecture de l'année 2023 en forme d'uppercut. Je suis sorti de cette lecture comme on quitte un ring de boxe. Désorienté, vidé, lessivé mais surtout reconnaissant envers #aurelieluong de m'avoir conté cette formidable épopée d'un batard nommé Ivan dans un univers de dark fantasy extrême oriental. Un récit intelligent, couché sur le papier par une plume maîtrisée (mon dieu, je repense à la chorégraphie parfaite des multiples scènes de combat!) dans lequel une pléthore de personnages viennent entrechoquer leur existence au sein d'une destinée commune. La horde blanche, telle un animal protéiforme, ravage tout sur son passage au service d'un seul maître... ou plutôt d'une seule maîtresse aux visées mystérieuses, voir contradictoires. On assiste au fil des pages à la transformation des uns et à la révélation des autres, mais dans ce maelström de sang et de fureur, le manichéisme bien pensant des littératures du genre fait vite long feu. Placés dans l'âtre de ce roman au scénario machiavélique, l'amour et les bons sentiments (qui animent chacun des personnages) se consument peu à peu à mesure que la vérité crasse incinère chacun dans ses propres contradictions. Les cent dernières pages se dévorent sans retenue. Un peu comme une cavalcade éperdue vers une fin que l'on sait inéluctable. D'un point de vue personnel, j'ai également été très sensible aux descriptions discrètes mais foisonnantes concernant les décors vertigineux d'une terre extrême orientale à la frontière entre Russie et Corée.
Un gros coup de coeur pour ce roman et un seul regret: la horde blanche a fait une entrée fracassante dans mon imaginaire, mais me laisse seul et désemparé, une fois le livre refermé. Comme quoi, des fois, il n'y a pas de mal à lire le mal... droit dans les yeux.
Commenter  J’apprécie          60
Quelle histoire de folie ! Il se passe tellement de choses, tellement d'événements tous plus dingues les uns que les autres.

C'est une dark fantasy, donc on évolue dans un environnement assez sombre, violent et sans pincettes. Et j'ai adoré (c'est mon côté psychopathe qui parle là).

Les personnages sont hyper badass ! Tous sans exception. Bon.. Ivan au début est ridicule mais sont évolution est incroyable. Il devient puissant, mais un peu naïf et prend souvent les mauvaises décisions.

Mais La Putain Blanche et sa horde sont juste ouffissime. J'ai adoré les suivre, et les découvrir. Ils sont drôles, attachants et ultra badass ! Franchement on ne peut que les aimer.

J'ai beaucoup aimé l'univers, moyennageux en Corée, c'était vraiment intéressant. Avec les guerres de pouvoirs, les complots, en un seul roman c'était vraiment chouette d'avoir pu lire tout ça !

Le rythme est génial, on ne s'ennuie jamais et la plume de l'auteure est très addictive.

Je vous recommande ce roman, très original et qui vous fera voyager à coup sûr !



Commenter  J’apprécie          60
Enorme coup de coeur que ce roman, quel plaisir de presque terminer l'année ainsi !
On se retrouve dans une Corée imaginée par l'auteur, à l'ère médiévale. Nous rencontrons Ivan, un paysan qui rêve de devenir quelque chose de plus grand, à savoir magistrat, afin de changer le quotidien difficile et pauvre de sa caste. Il étudie la nuit, travaille le jour et se voit déjà gagner le concours pour être magistrat. C'était sans compter son enlèvement.

Un beau jour, une troupe de mercenaires s'empare de lui et lui font vivre un enfer, jusqu'à ce qu'il se retrouve devant leur cheffe, la Putain Blanche. Une femme à la réputation douteuse et effrayante. Alors qu'il se croit perdu et n'ayant aucune idée de ce qui lui veulent ces gens, ils vont brutalement passer de bourreaux à amis. La Putain s'excuse pour les mauvais traitements et lui explique ce qu'il fait ici. Les jours passent, puis les mois, et Ivan finit par se faire sa place au sein de cette troupe. Ses plans d'évasion tombent à l'eau lorsqu'il prend conscience de cette place. Aux côtés de Junsa, Antae, Songseong et bien d'autres, il va apprendre à se battre, pour Yekaterina.

C'est un récit peuplé de batailles, de complots et motivé essentiellement par la vengeance. C'est très sombre, avec une situation politique branlante, mais le récit passe tout seul car sa grande force réside en ses personnages. Je me suis immédiatement attachée à eux, aux liens qui unissent la Horde, à Yek et à Ivan. Ces deux personnages évoluent sans cesse et nous montrent tout un panel de facettes. Et que dire du retournement de situation final... Bien que j'aie deviné l'identité du Chien, le personnage que l'on suit de temps en temps entre deux chapitres, assez rapidement, il me restait néanmoins pas mal de questions en tête et je n'imaginais pas du tout cette fin. Une vraie claque.

L'auteur, en quelques pages, a su instaurer une ambiance et détailler ses personnages de manière magistrale. Sa plume est fluide, elle ne tergiverse pas et c'est ce qui est bien fait : on aimerait en savoir plus, en lire plus sur la Horde, mais c'est tellement bien écrit que finalement, cette histoire se suffit à elle-même. Je ressors de cette histoire seule, comme si je disais au revoir à de très vieux amis. Vous pouvez foncer les yeux fermés, c'est une pépite. Je lirai sans doute le prochain roman d'Aurélie Luong !
Commenter  J’apprécie          50
Je remercie tout d'abord Babelio et les éditions Scrineo pour l'envoi de ce roman.
Dans « Quand vient la Horde » nous suivons Ivan,jeune ouvrier agricole dont le rêve est d'échapper à sa condition et offrir une vie meilleure à sa fiancée . Une nuit alors que Ivan s'est endormi en étudiant, il est enlevé par deux hommes faisant partis du dangereux groupe de mercenaires nommait La Horde. S'en suit alors pour notre jeune héros,une lutte permanente. Lutte pour sa survie au sein de la Horde,lutte pour la survie des mercenaires et lutte pour ses idéaux.
Ce que j'ai aimé dans ce premier roman d'Aurélie Luong, c'est le fait que l'autrice ne nous épargne rien. Aucun détails ne nous échappent. La souffrance,la faim,la mort on la sent et la ressent à travers la plume de l'autrice. Mais cela serait trop réducteur de résumer ce roman de dark fantasy juste à la violence et au combat. Ici, Aurélie nous offre bien plus que cela. C'est un roman qui parle aussi d'amitié,de destin,de complot,de trahison et d'amour. L'autrice ne montre que dans la vie rien n'est tout noir,rien n'est tout blanc.
J'ai aussi aimé le fait que les personnages principaux que sont Ivan et Yek « la putain blanche » soient des personnages torturés. Lui car ses principes ne sont pas compatibles avec la vie au sein de la Horde,elle par son trop lourd passé. Les deux vont devoir cohabiter et s'apprivoiser afin d'arriver à leur fin.
Et que dire du retournement de situation dans le dernier quart du roman ? L'autrice nous a pourtant donné plusieurs indices tout au long de son histoire mais punaise quelle claque monumentale j'ai pris !! Je suis restée complètement sur le cul.
Je ne suis pas sortie indemne de ma lecture et je pense que c'est à cela qu'on reconnaît un très bon roman de fantasy.
Commenter  J’apprécie          50
Un coup de coeur !

Quand Ivan se retrouve forcé à intégrer la Horde Blanche, son univers et ses certitudes basculent. Jusqu'où sera-t-il prêt à aller ?
De magnifiques moments de poésie, autant dans les descriptions des voyages que celles des batailles. Les héros ne sont que des fétus de paille face à la cruauté des événements et du monde qui les entoure. Les deux protagonistes sont bien brossés, épaulés par la galerie de personnages secondaires de la Horde, hauts en couleur, à leur manière...

Un final apocalyptique, qui n'est pas sans rappeler les grands moments du Trône de Fer. Très agréablement surpris par cette lecture, bravo à Aurélie Luong !
Commenter  J’apprécie          50



Lecteurs (204) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2536 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}