J'ai découvert #
LaMalédictiondesFlores grâce à #NetGalleyFrance et aux Éditions du Seuil, que je remercie pour ce service de presse numérique.
1918, Bom Retiro - Brésil : Inès nous raconte sa tragédie familiale : il plane sur les Flores une étrange malédiction, les privant de leurs hommes. Certes, ce sont d'excellentes dentellières, des femmes courageuses malgré leurs faiblesses, douées de sensibilité et d'intelligence, mais elles ne sont pas "bonnes à marier" : trop risqué pour leurs prétendants ! La jeune Inès décide de venir en aide à son amie, Eugenia, prisonnière d'un mariage arrangé.
2010, Rio de Janeiro - Brésil : Alice reçoit un étrange présent de la part d'une tante inconnue jusqu'alors : un voile de dentelle. Ce morceau de tissu recèle-t-il tous les secrets de son héritage familial ?
J'étais très intéressée par ce roman, qui fait le lien entre deux thèmes de mes récents clubs de lecture : le Brésil (https://www.babelio.com/liste/42557/Bresil-) et le Droit des Femmes (https://www.babelio.com/liste/45974/Droit-des-Femmes). Malheureusement, j'en attendais sans doute trop car j'ai été plutôt déçue dans l'ensemble...
L'ouvrage tient ses promesses en matière de thèmes : émancipation, lutte et droit des femmes, sororité, saga féminine (et un peu féministe)... se déroulant au Brésil à deux époques différentes : début XXe et début XXIe siècle. Et c'est justement à ce niveau-là, entre autre, que le bas blesse... J'ai trouvé les chapitres se déroulant "De nos jours" complètement inutiles, sans aucun intérêt pour le déroulement de l'intrigue, et n'apportant pas non plus un regard ou un recul plus éclairé ou éclairant. Bref : de mon point de vue, tous ces chapitres sont superflus...
Autre point négatif : le manque de concordance des temps et les problèmes de temporalité de la narration... Cela m'a beaucoup gênée (surtout dans les chapitres contemporains, justement). le style n'est pas complètement désagréable, mais manque de fluidité et de naturel à mon goût. Présenté comme "premier roman adulte" d'une autrice "jeunesse", je l'aurai trouvé plus adapté à un public jeune justement, sans ses lacunes d'écriture et de narration...
Habituellement, les digressions en cascade ont tendance à me plaire, mais dans ce roman, elle ne sont pas toujours bien amenées ou mal mises en scènes, quand elles ne sont pas carrément inutiles. Cela crée des longueurs malvenues dans l'imbroglio des périodes (passé/présent/ futur annoncé ou retour au siècle précédent...) Enfin, les personnages pourraient être attachants sans ce manque de maîtrise de la narration.
L'intrigue autour d'Eugénia, des dentellières, des Flores et l'issue de l'année 1919 m'a tout de même suffisamment intéressée pour que je mène cette lecture au bout (malgré mes petites envies d'abandon...) Et en terminant ce roman, j'ai le sentiment d'avoir lu une excellente dernière épreuve avant publication... Manque de travail éditorial ? Lacunes de traduction ? Trop d'attentes de ma part ? Je ne saurais le déterminer...
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LaMalédictiondesFlores #NetGalleyFrance